Idiot, Idiot, Idoooooot!!! (j'avais mal prononcé mentalement le i)....
Mes pas se stoppèrent aussitôt. Trois centimètres. Un pas de troiscentimètre de plus, et je me heurtais à ce gamin. Nan, pas gamin, juste un bébé aussi grand que moi. Je suis petit, tout petit, les mondes s'envooooooolent.
Mon sourcil s'arque et je croise le bras, tandis que le garçon daigne se retourner. Baka baka baka. Lysander tu n'es pas un chic type, je te déteste. Sale goooose!!!

Particulièrement électrifié, mon corps se raidit quand le regard du jeune garçon se pose sur moi. Quoi, on a le même âge, non? Aie aie aie, des monstres.

"Je te jure qu'il y en a partout...."

Mon ton s'est fait pressé, et mes yeux restent impitoyablement soudé à son front. Tu as un front, un front, un froooont!! Mes doigts se crispent, et je penche la tête. Quoi? La bibliothèque? Ah oui, je suis là? Comment j'ai fais pour attérir ici? Très bonne question, je me souvenais qu'il y a cinq minute j'étais en Afrique et ensuite au Japon, mais là... je ne sais pas du tout ce que je fais ici.

"Tsss!!! Bon, calmos. Ca va toi?"

Je le fixe, les yeux exorbité? Nana, Luna va s'inquiéter, je devais lui préparer son infusion de Bullos... aie aie aiiiie! Putain de bordel de merde.

"J'ai perdu mon frère. Il me ressemble, tu l'as pas vu?"

Mon index se pose sur son front. Et mes sourcils se froncent. Je ne suis pas en colère... je suis électrfié. Ahaaaa ouiiii! Des monstres, il y a pleiiiiiiiins de monstres. JE recule mon pied, et tourne d'un coup on bassin, comme un automate. Mes doigts choppent un livre.

"Au revoir."

Oui, euh, j'ai faim. La vie est belle? Nan? Tant pis pour vous. Tu sais, Lys, lorsque je te trouve, je t'étripe avec du sang partouuut, mouahahahaha!!!

{Mwahahaha!!! on se fait sois un rp très court, sois tu continue en cherchant un contact ou bien n'importe quoi d'autre qui ferait que je cesse ma p'tit crise de solitude, là xD}

Mes poings se crispèrent. Soudainement refroidi par les paroles vénimeuses, je restais immobile, dos à l'inconnu. Mes prunelles se dilatèrent sous l'influence d'un sentiment étrange. Colère? Pas vraiment... je ne me mettais que très rarement en colère. Et le plus osuvent, Lys était pour...
Il était étrange de constater à quel point je pouvais changer de vision des choses. Pourtant, ces états d'âmes étaient de simples évolutions caractérielles... Bipolaire, lunatique? Deux termes qui me convenait, et qui avaient le mauvais talent de me transformer de loufo...de lunien-lovegoodien, à un sadique hors-pair. Entre les deux, j'étais un socratien...

"Excuse-toi"

D'un seul coup je me retournais et plaquais mes bras contre ma poitrine, le menton surelevé en un sourire typiquement méprisant, bien qu'un peu... fou. Lovegood. Croyait il? Que je sois un simple gryffon face au serpent? Que je sois sans honneur ou avec trop d'égo? Que je craigne son insolence, ou me moque de ses dires? Les grecs disaient "juste milieu". Très éxactement, j'avais mes propres équilibres indécis. Les choix de mes postures et des pensées en flot, je calculais...je vivais pour disséquer les pensées des autres. J'écoutais...pour mieux comprendre.
Mais qui savait?

Il ressemblait à Lys, une fois, quand petit, je lui avais volé un objet auquel il tenait. Pendant une seconde, j'eus le sentiment qu'il appartenait à la bibliothèque, et que je venais de piquer ce livre. Mais non... trop saaaage.

"Toi, excuse toi."

Mes paupières s'étaient plissés. Je reculais le pied, comme une danseuse le ferait avant d'effectuer ses figures. Je les sentais qui allaient naitre, et ces ténèbres envahir uniquement mes yeux. Les monstres... c'était assez horrible. Je serrais un peu plus le bouquin contre ma poitrine, et étudiais gravement le garçon. Son sang... un Serpentard. J'avais eu de justes intuitions. Un sourire étira mes lèvres pâles. J'aimais me battre contre les fiers. Plus sympa. Sauf que je ne me batais pas à propre terme. Je n'usais pas des poings, je me savais trop faible physiquement. Par contre...

"Je ne plie pas devant les verts. Aussi vitaux soient ils."

Mon bras se détendit, et le livre passa près de son visage, pour chuter contre le rayon dérrière. Le silence qui s'instaure, puis que je brise.

"Tu te prends pour quoi? Pour Lysander?"

Un éclat moqueur accompagné d'un sourire. Il allait se mettre en colère? Ooooh ouiiiiiii!!! Un rire mental, rire riiiiiire..les monstres naissaient....dans la fumée...les spectres... j'étais suffisamment intelligent pour les retenir... mais contre lui... que valait il? Etait il intelligent? Fort? JE ne savais pas, mais mes scalpels étaient près... aussi intéressant soit il?

Je recroisais les bras. Son regard me disais quelque chose... certainement un personnage de roman qui m'avait un soir plongé vers le pays des songes... je ne pouvais véritablement me souvenir, et c'était bien dommage.
Il ressemblait à un chat. A un chat sauvage, mais qui trop longtemps resté dans le noir, garde cette persistance rétinienne envers toute lumière. Quoi, je me prenais pour une lumière? La comparaison était hilarante... j'étais tout sauf aporique, là... la logique et l'aporie...utopie et allitération. Les sons des mots coururent comme une valse à mes tympans et je savourais leurs exquises ciselures.

"Si."

Je reculais d'un demi pas, et m'adossais à la lourde bibliothèque traitant sur les runes. Un sourire doux se peint sur mes lèvres. J'aimais bien les manga... quand les personnages prennent un grand sourire carnassier et étiraient leurs lèvres de manière vraiment bestiale. Un sourire angoissant mais si attirant pour ceux qui aimaient observer... Malheureusement, je n'étais pas un dessin et je ne pouvais posséder ses dents triangulaires... je n'avais que mes canines et... bon, je mordais fort.

"Tu es quoi. Tout ce qui existe sur cette Terre est un quoi. Après, si tu considère vraiment comme un humain, tu peux te personnifier en te distinguant des races animales et minérales et végétales en te considérant comme supérieur et t'étiquettant d'un "qui'. Mais c'est te fondre dans une masse d'exhibitionneurs contre nature. Pour moi, les humains sont des orgueilleux qui s eplacent aux dessus des autres choses originelles, alors qu'eux aussi meurts. C'est un peu idiot de vouloir échapper au cercle de l'existence.'

Lorcan avait entendu. Il l’avait entendu dans les moindres détails. Des mèches de cheveux qui, caressantes, frôlaient son échine, entre la douzième et treizième vertèbre, le contact rapide entre les deux séparâtes de ses cils, son cœur lourd et humide, dans la cage acoustique, le frottement de son talon sur le sol parqué…
Entrouvrant ses lèvres, paniqué, Lorcan sentit son corps s’immobiliser le plus totalement possible quand le perfide contact de la baguette de Victoire toucha son unique point nerveux et sensible. La nuque, au dessus du globe rachidien, près de la première vertèbre. Un véritable silence s’instaura de sa part, tandis que les deux autres imbéciles échangeaient. Imbéciles ? Non non non… il avait une légilimens derrière, et un mec brun en face. Ses doigts étaient crispés avec douleur, et il sentait le contact violent entre ses dents et sa langue perlée… le sang emplissait sa bouche.
Une espèce d’éternité plus tard, il réussit enfin à avancer d’un pas. Et sa nuque fut libre. Les yeux hagards il se tourna vers Victoire, dépité.

« Tu es vraiment méchante. »

Il entrouvrit ses lèvres, et se tourna vers « mon cœur ». Il se laissait posséder ? Un vague sentiment d’humiliation emplit le cœur du jeune blond. Il secoua la tête, et leva ses mains à la hauteur de son visage, étudiant ses paumes blanches. Bubuldesavon (note ; c’est un truc que vous ne pouvez pas voir, Lorcan l’imagine) vint flotter à quelque centimètres de son visage, et se refléter près de ses ongles rongés. Lorcan releva timidement les yeux, et puis, sans le moindre bruit, Lorcan fondit de toute sa masse sur le jeune homme brun, le bousculant avec violence.

« Tu vas jouer avec moi !! Hein ?! »

Sa poigne agrippa le collet, et le Lovegood junior plongea son regard dans l’opacité des yeux ombrageux du Serpentard.

« Dis, tu sais jouer aux, échecs, heiiin ?! »

Une véritable joie morbide s’était peinte sur les lèvres et les traits du garçon blond. Il se releva, en fixant sa main, comme s’il s’était laissé brûler par le contact évident du Serpentard. Comment s’appelait-il,-lui ? Les yeux bleus vrillèrent jusqu'à ceux de Victoire.

« Ne cherche même pas à rentrer dans mon esprit, toi… »

Sans ménagement, il attrapa le poignet du jeune brun, et de force ou non, le conduisis vers le mur est de la bibliothèque, serpentant entre les rayons.


La table était là, prête. Lorcan bouscula du pied une chaise, ses yeux graves scrutant le moindre geste suspect du Salazarien. Le plateau de jeu était sur la table, riche, moldue. Le jeu des sorciers étaient stupide, sans véritable âme, juste un artefact débile de charme. Le véritable sadisme de ce jeu était non pas de briser une pièce, mais de la renverser d’un seul coup sur la pierre.
Lorcan s’assit. Ses yeux furibonds étaient dirigés sur les mains de son adversaire. Il avait senti quelque chose chez le jeune homme. Un excellent joueur d’échecs modus ? Il espérait…ou bien le chat sortirait ses griffes.

« Je prends les noirs. »

Ses doigts attrapèrent un cavalier qu’il positionna en rang, remettant correctement ses pièces en place. Il leva doucement les yeux, et étudia le brun.

« Alors je te laisse ouvrir le bal… »

Un sourire calculateur étira ses lèvres, tandis que Victoire prenait place, veillant surement à ce qu’aucun d’eux ne triche. Une partie, pouvait très facilement en cacher une autre.
Lorcan plia le coude, le posa sur la table, et son esprit de jeune surdoué entièrement déployé sur les mouvements à venir de son adversaire.

Je. NE. Sais. Pas. jouer. ...aux échecs.


Pas. Jouer. ?
Jamais de dommage, juste des adieux. Je n’arriverais certainement jamais à me faire à cette foutue phrase. Pourtant, j’aurais bien aimé. Lui apprendre ? Cela lui aurait appris la tactique inimitable des traqueurs. Mais…
« Pardon. »
J’avançais mon cavalier en L, son fou en diagonale et je tuais finalement son roi avec ma reine, en brisant son roc trop peu protégé. Trois mouvements. Echec et mat.
Puis le silence, je restais là à contempler mon illusion brisée. Illusion et échecs. … c’était juste trop horrible…
Je pliais les coudes et posais mon menton dans mes paumes, le fixant.
Que faire ? Je n’aimais pas son aura. Mais j’aimais autre chose… quel roman déjà ?
« Ah oui… le Passeur… de Lois Lowry… »
Je me levais, un sourire doux sur le visage. …c’était Gabriel… et… je ne me souvenais plus son nom…Loic ?
Du bout des doigts, je pris le fou et le cavalier. Noir et blanc. Mes deux pièces bien aimées.
« Tu devrais forcer ton âme… »
Je levais des yeux rieurs sur lui. Pourtant j’étais sérieux.
« L’échec n’est pas uniquement un jeu. C’est aussi la vie. Je pense que si on se trouve sa place sur le plateau, on devient plus fort… »

Lorcan s'assit. Victoire se leva. Partit. Un regard. Raphaël se leva. PArtit.

.....

Monde sans douleur sans musique et sans fondement, aux tapotis stimulateurs d'un clavier déchainé et moi qui me devait de tout acheveer avant la fin, un monde qui criait au meutrre avec une jouissance sado masochiste. J'étais dégouté de tout cela, et pourtant, je ne pouvais stopper ces hurlement fondus dans les gorges chacales... dommages...pas d'adieux...plus d'inverses....

Mon bras chute sur la table, mon crâne aussi, je garde les yeux ouverts.

Les pièces d'échecs qui semettraient un jour à jouer sans âme, sans vie, pour l'unique souhait de tuer et de briser ses adversaires, ses adversaires à lui, à mon dieu aux septs sceaux. D'humains j'étais ensemble tous ensemble devenus unique pour tuer ces r^ves déteints. Un monde de feu. De rires dans la lumière... et la chaleur.
Si tout était question d'interprétation, je pouvais alors vaincre ces hommes et femmes qui se croyaient aèdes. Poète... mon cri de silence... ah oui....

"Je ne veux."
Mon fou chuta de la table. Silence. Apesenteur. Silence. Contact.

Je fermais les yeux. La fin.