Lys ferma les yeux. Aveugle. Cécité. Homérique...
Les rouvrit. La salle sur demande faisait bien les choses. Des tas de bouquins, à première vue, recouvraient les mur, composant les tapisserie d'étagère. Mais en s'approchant, on remarquait que ce n'était pas du tout des livres.
C'était des formulaires.
En silence, ses doigts coururent sur les côtes de papier. Poussière. La Salle Va et Viens lui avait fait du bon boulot, là... tout les élèves de Poudlard, sous ses yeux, et ce depuis le commencement, étaient catalogués, répertoriés.
Il devait trouver qui l'interressait.
Divaguant entre les rangées, il écoutait les moindres bruit. Lorcan aurait fait beaucoup mieux, mais il ne pouvait se permettre de l'inviter à ce genre de...petite initiative personnelle.
Lysander attrapa un tabouret. Le plaçant contre une étagère, il monta dessus, se retrouvant à la hauteur des rayons qu'il ne parvenait pas à atteindre. Ils en avaient vraiment besoin.
Lysander...était énervé.
Ses yeux calmes se posaient sur le moindre détail du formulaire. Stevenson, Stevenson...rien du tout...
Il parcouru l'allée d'un pas rapide, silencieux; catwalk. Pfff, quel jeu de mot risible...
Sa baguette frappait sa hanche au rythme de ses pas. Il fallait, c'était absolument impératif qu'il trouve des renseignement. Il faisait cela depuis le début de l'année.
Et personne ne le savait.
L'obscurité fondit devant lui quand il leva sa baguette. Il ne pouvait permettre au temps de lui faire obstacle, alors la luminosité...ce n'en était même pas question. Furibond, il longea une énième étagère. S, S, S....
Il se stoppa. W.
Il attrapa Weasley. Victoire.
En silence, il tourna les pages du formulaire qui paraissait neuf contrairement à certain, ... datant de 250 ans...
Weasley Victoire. Demi-Vélane.
Il lut les résultats scolaires, les appréçiations, les critiques et les notifications. Charmeuse. Nooon?
Il eut un petit sourire en coin.
Ces derniers temps, il se sentait différent.
C'était dangereux. Surtout pour lui.
Il reposa le formulaire. La neige tomberait bientôt. Ici, à Poudlard, tout va pour le mieux. Les élèves souffrent chacun en silence. Nous sommes forts.
Si faibles.
Rolf ne l'aidait pas. Ils partageait ce coté sadique. Sadique. Cela faisait rire les gens. S'ils savaient cela: d'abord, on est sadique. Ensuite pervers.
Sans aucune connotation sexuelle. Plutôt...psychopathe. Rolf le savait. Une fois, il avait bondit sur un Sphinx qui refusait de délivrer son énigme. Rolf avait pété un câble.
Les doigts de Lysander courûrent sur sa joue. Pâle.
Il devait trouver des informations! Vite!
Au moment où il se retourna, il l'entendit.
La porte s'ouvrir.
Ce fut un hurlement mental. Disparais.
La baguette vrillée dans le desert le plus total, sur la porte d'entrée, Lysander reconnut le nouvel arrivant avant lui.
_Victoire?

Cette idée me trottait dans la tête depuis un bon moment. Les profs notaient des choses sur les élèves, non ? Alors, si je demandais à la Salle Sur Demande les renseignements sur tous les élèves qui étaient passés par Poudlard, je trouverais ce que je cherchait. Vrai ou faux ?
Ca y est, je commence à me poser des questions moi-même... C'est que je touche le fond. Un rire monta dans ma gorge quand je me levais et sortis de ma chambre. Après avoir enfilé un jean et un T-shirt rouge assez décolleté, je l'avoue. Je n'avais pas cours ! Pourquoi ne pourrais-je pas m'habiller comme je le veux ? Enfin bref, un coup de brosse et une touche de mascara plus tard, j'étais en train de me balader dans les couloirs.

Passant plusieurs fois devant le mur, il refusa d'abord par s'ouvrir. Je fronçais les sourcils et refis ma demande avec plus de détails. Cette fois, la porte apparue. Je regardais autour de moi. Parfait, personne aux alentours. Je poussais la porte, entrais rapidement et la claquait derrière moi.
Il faisait noir. Aucun lumière. Génial, un petit détail que je n'avais pas précisé. Je sortis ma baguette de ma poche et éclairais autour de moi. Des rangées d'étagères. Des tonnes et des tonnes de livres. Des livres ? J'en pris un au hasard et vis que c'était une espèce de formulaire. Les notes de l'élève, les appréciations des professeurs. Un rire faillit m'échapper quand...

Victoire ?

Je me retournais vivement. Je n'y crois pas. Apparemment, je n'étais pas la seule à chercher des renseignements soit-disant secrets... Un sourire sur les lèvres, je me dirigeais vers celui qui m'avait surpris.

Lysander... Si je m'attendais à te trouver là.

Lysander, debout, un des formulaires à la main, paraissait choqué de me voir ici. Quoi ? J'ai le droit de chercher des informations, non ? D'ailleurs, c'est ce qu'il était en train de faire lui aussi. Si jamais il essayait de me faire le moindre commentaire, je lui dirais ce que je pense. Non mais !

Lysander sourit.
Victoire Weasley. Demi Vélane.
Quelque chose qui lui criait de se calmer, de raffréner la violence qui l'animait!
Il pencha légèrement la tête. Lorcan.
_Tu cherche la même chose que moi.
Que se passait il? Où était la tendresse? Ah oui, elle n'était pas là. Parce que ce n'était pas de la tendresse; de la passion, plutôt.
_Premier septembre du trimestre de l'année dernière. Tu drague le prof de Métamorphose.
Elle rit à ce souvenir. Il resta calme, silencieux. Elle remarqua immédiatement le changement de comportement.
_Je vais bien...murmura t'il, en posant lentement le formulaire. Je suis juste un peu fatigué.
C'était vrai. Lui, la véritable boule d'énergie et de rire était...terrassé par le sommeil. Mais c'était inconcevable, incompréhensible...
Il s'assit. Victoire, un sourire charmeur aux lèvres, vint s'asseoir à coté de lui. Il posa ses doigts sur sa joue lunaire.
_Ne nous posons pas de questions sur ce que nous cherchions tous les deux ici...
Il sentait l'electricité dans l'air.
Lysander aspira une goulée d'air. Le parfum de Victoire envahit son odorat, il rouvrit les yeux, souriant.
_Ah propos, le jour où j'ai embrassé Elyo...juste avant, de quoi parliez vous, en français?
Lysander étudia les moindres détails du visage de Victoire, il sourit, posant sa main sur sa gorge.
_Tu as une sensibilité tactile incroyable, là...
Il rit tout seul, comme le petit sadique qu'il était, surtout épuisé, et penchant sa tête, embrassa doucement Victoire sur l'artère, effleurant la peau fragile de ses canines. Un frémissement incroyable sous ses doigts.
_Lorcan serait capable de mordre, ce petit ange, rit il en se reculant lentement.

Tu cherche la même chose que moi.

Je hochais la tête, sans dire un mot. Nous n'avions apparemment pas besoin de nous parler pour nous comprendre. Intéressant.
Premier septembre du trimestre de l'année dernière. Tu drague le prof de Métamorphose.
J'éclatais de rire. Lys, mon chéri, ce n'est pas bien de regarder mon dossier ! Mais je me rappelais ce jour. Le prof voulait que je me transforme en animal, pour montrer de quoi j'étais capable. Grâce à mon charme naturel, j'avais réussi à le faire changer d'avis. Et j'étais devenue une sorte de pin up absolument irrésistible. Vraiment, j'étais une vraie garce quand je le voulais. Mais Lys avait quelque chose de changé...
Je vais bien... Je suis juste un peu fatigué.
Où était passé la boule d'énergie que je connaissais ? J'étais vraiment étonnée. Lysander prenait toujours le temps nécessaire pour être en forme. Quelque chose de très important devait tenir ses pensées occupées. Cauchemards... Non, tait-toi. Je ne voulais même pas penser à mes cauchemards. Lys alla s'asseoir. Je le rejoignis, un sourire enjoleur sur les lèvres. Quoi ? J'avais le droit de jouer, non ?
Ne nous posons pas de questions sur ce que nous cherchions tous les deux ici...
Je souris. Je n'avais pas l'intention de lui en parler, de toutes manières.
Ah propos, le jour où j'ai embrassé Elyo...juste avant, de quoi parliez vous, en français?
Je ne crois pas que ça t'intéresse...
Il sourit, posa sa main sur ma gorge. Instinctivement, je contractais tous les muscles de mon cou, retenant un frisson.
Tu as une sensibilité tactile incroyable, là...
Merci, je suis au courant... Tu pourrais arrêter de toucher mon cou, s'il te plaît ? C'est ce que je voulais dire mais aucun son ne sortit de ma bouche. Lysander se pencha, effleurant ma carotide de ses lèvres. Je sentais ses canines se rapprocher dangeureusement de ma veine. Mon souffle s'était acceleré et je tentais de le calmer quand Lys se recula.
Lorcan serait capable de mordre, ce petit ange
Lorcan ? Que vient-il faire là dedans ?
Mon sourire de vélane sur les lèvres, je me rapprochais de celles de Lysander. Pour le moment, j'avoue que je me fichais pas mal de savoir ce que Lorcan ferait ou pas. Je voulais savoir ce que Lysander ferait.

Tentatrice.
Il releva lentement les yeux sur elle. Séductrice. Vélane.
Se rendait elle compte à quelle point elle étant dangereuse? La femme était la faiblesse de l'homme, son danger le plus terrible. Succomber...
Que venait il faire là dedans? Il ne savait plus du tout...de quoi parlait-il déjà? De quelque chose.
Les ténèbres dansaient en silence. L'épuisaient. Il ne chercha même pas à se battre.
Lysander attrapa le visage de Victoire, l'orientant légèrement. Posant son front sur le sien. Un sourire et tout était vaincu.
Pourquoi cet incendie envahissait il ses lèvres quand il l'embrassait?
Ses lèvres glissèrent sur les siennent, dessinant les courbes, les commissures. Il posa sa main sur son oeil droit en un reflexe gamin. Ferma les yeux, se laissant dévorer par le sentiment.
Faillit se laisser dévorer.
Fucking reflexion!
Lysander se recula. Victoire fut surprise. Lui aussi.

_Calmos...pour moi.

Il l'étudia, l'oeil grave. Puis sourit.

_Je sais que tu adorerais te faire dévorer...mais là...

Ils explosèrent de rire. Posa sa joue contre le sienne. Le silence.

_Tu es chaude. Presque brûlante.

Il ferma les yeux en sentant les mèches blondes en accroche-coeur lui effleurer le visage. Des papillons partout! hahahhaa...stupide.
La pièce se transforma en une salle beaucoup plus réduite, laissant cette obscurité régner. Une bougie, et une cheminée.
Lysander vrilla des yeux felins sur ces deux sources lumineuses. Il baissa lentement le visage jusqu'a la carotide. Il a-do-rait la titiller. Ses yeux ne quittait toutefois pas les flammes. Ses mains se crispèrent sur le nouveau canapé de cuir noir. Juste un canapé. a quoi pensait Victoire?
Il referma ses lèvres sur le cou de Victoire, la faisant basculer très lentement sur le canapé.

_Je peux te faire oublier ce que je veux, darling?

Elle le fit sourires, il glissa sa main sur le visage.

_Mmm, ça m'intéresse énormément. Pourquoi tu es si tactile au niveau de la gorge, pourquoi tu es si...française, parfois.

Elle le repoussa en souriant. Il s'expliqua.

_Les Anglais sont si... rapides au niveau langage...les Français sont de vrais charmeurs en parlant... ils embrassent très bien, aussi...
Ils eurent le même sourire malicieux.

_Tu te retiens, avec moi.

Il posa deux doigts sur ses lèvres.

_Toi tu ne sais pas si je suis tactile...

Mais quel gamin!

Lysander attrapa mon visage, posa son front sur le mien. Il sentait bon. Son odeur était... tentatrice. Quand il posa ses lèvres sur les miennes, le même feu que dans le parc envahi mon coeur. Non, Vic, tu ne peux pas tomber amoureuse... Si ?

Calmos...pour moi. Je sais que tu adorerais te faire dévorer...mais là...

Mais là quoi ? Là rien. On explosa de rire, en même temps. Puis, le silence revint. Lys posa sa joue contre la mienne.

Tu es chaude. Presque brûlante.

Je retins un éclat de rire et lui retournais le compliment. Fermant les yeux, je ne me rendis compte que la salle avait changer que lorsque je les rouvris. Une cheminée, un canapé. Je me rappelais soudain avoir lu quelque chose sur les phobies des jumeaux. Lorcan, le noir. Lysander, le feu. Je le sentis se crisper lorsqu'il remarqua la bougie et le feu dans l'âtre. Mais il ferma les yeux et me mordit légèrement dans le cou en me faisant basculer très lentement sur le canapé. Une vague de chaleur monta de mon ventre. Stop !!

Je peux te faire oublier ce que je veux, darling?
Ca dépend ce que tu veux, mon chéri.

Une réponse qui n'en était pas une. Mais qui fit sourire Lys. Ses mains glissèrent sur mon visage.

Mmm, ça m'intéresse énormément. Pourquoi tu es si tactile au niveau de la gorge, pourquoi tu es si...française, parfois.

Je le repoussais légèrement. Oui, les anglais parlaient plus vite, les français charmaient avec leur langue. Dans tous les sens du terme, d'après lui. Hum... Willan embrassait très bien, je l'avoue. Mon sourire rencontra celui de Lys.

Tu te retiens, avec moi.

Oh ! Me demandait-il de me lâcher ? Mauvaise idée... Mais ça me tentait assez, j'avoue ! Il posa deux doigts sur mes lèvres. J'ouvris légèrement les lèvres pour pouvoir les mordiller, un grand sourire sur le visage.

Toi tu ne sais pas si je suis tactile...

Mais c'est qu'il me met au défi, en plus ! Je l'attirais plus près de moi, en riant. Mes lèvres rencontrèrent les siennes. Je lui mordillais légèrement la lèvre inférieur. J'essayais de me rappeler les points sensibles les plus courant. Lèvres, cou, clavicule, ventre. Mes lèvres descendirent donc dans son cou. Très légères. A peine un effleurement. Je le sentis se crisper. Apparemment, je n'étais pas la seule à être tactile dans le cou. Et je ne donnerais aucune raison du pourquoi. Même sous la pire des tortures.

Ses lèvres glissèrent sur mon cou. J'eus un frisson. Certes. Mais ...non.
J'explosais de rire, pugnace. Mes bras enserrèrent ses épaules, refusant qu'elle le découvre. Si elle trouvait, j'étais perdu. Elle saurait être pire que Lore. Piiiiiire!
Mon rire se mêla au sien quand elle chercha à trouver mon point sensible. Nous gigotions comme deux timbrés, moi en train d'essayer de lui 'echapper, mais la retenant et l'embrassant en même temps. Je m'amusais. Nous nous amusions.
Mais de manière totalement folle.
Elle se stoppais. Je l'imitais.
Mes lèvres effleurèrent, carressant ses lobes, les mèches blondes. Elle passa sa main sur ma gorge, me demandant si ce n'était vraiment pas là.
_Je ne suis pas sujet à la vampirisation...quoique, si tu veux être ma proie sanglante...
Pour rire, j'approchais mes dents de sa clavicule. Naaaaaan, je n'oserais paaaaas...voyons, c'était mal me connaitre...Mdrrrrr
Je me levais soudain, lestement, avec douceur du canapé. M'approchais de la bougie et alla directement la jeté dans la cheminé.
Comme un imbécile...
Les flammes me captivèrent. Hypnotisantes. Des danseuses enflammées. Je la sentis derrière moi. Me retournais.
Mes mains encerclèrent son bassin, juste au dessus des hanches. Par automatisme?
La danse fut très brève. Le temps que je la fasse rire aux éclats, puis je m'écroulais sur le canapé. Crevé.
c'est là que je me rendis compte de ma première erreur. D'une erreur horrible.
Ne jamais chasser en étant fatigué.
Victoire devait connaître la règle. C'était obligatoire qu'elle la connaisse. Les sens étaient beaucoup moins vigilants, et on savait tout les deux qu'être "faible" face à quelqu'un, cela pouvait créer un retournement de situation dangereux. Devenir proie.
Je posais ma main sur la base naissante de sa poitrine. Je ne sais plus si c'était son coeur ou mon flux sanguin.
Je n'avais pas bu? Noooon?....???
...

Puis il explosa de rire. Non ?! Il arrivait très, trop bien à mentir.... Il me pris par les épaules, me repoussant à moitié, m'embrassant en même temps.
Je continuais à chercher. On explosa de rire en même temps. Moi parce qu'il essayait de faire en sorte que je ne le trouve pas, lui parce que je continuais à chercher.
Il tentait de s'échapper. Le problème étant qu'il me serrait dans ses bras en m'embrassant. Pas vraiment une bonne idée pour partir vite et loin mais ça me plaisait.
J'arrêtais de chercher, il arrêta de "s'enfuir". Ses lèvres effleurèrent mes lobes et mes cheveux pendant que je lui demandais si ce n'était vraiment pas dans son cou.
Je ne suis pas sujet à la vampirisation...quoique, si tu veux être ma proie sanglante...
Tentant...
Il approcha ses dents de ma clavicule. D'un coup, je me souviens d'une phrase que j'avais lu. Les gens font aux autres ce qu'ils aiment qu'on leur fasse... Merci ma mémoire !
Il se leva, pris la bougie et la jeta dans la cheminé. Je me disais aussi qu'il avait tenu longtemps. Je me levais et allais le rejoindre. Il était captivé par les flammes dans l'âtre. Quoique captivé n'était peut-être pas le bon mot.
Il se retourna, ses mains m'attrapant par les hanches. Je lui souris. Il m'entraîna dans une danse qui me fit rire puis tomba sur le canapé, fatigué.
Fatigué ? Mon cher Lysander, vous venez de commettre une horrible erreur. Vous avez oublié que, si on est fatigué, on ne chasse pas. Jamais ! Le risque de devenir proie était trop fort.
Je n'étais plus la proie. J'étais le chasseur. Lys posa sa main sur moi, comme pour essayer de reprendre le contrôle de la situation. Trop tard.
Je m'assis à califourchon sur lui. Il paraissait... choqué que j'ose. Que j'ose quoi ? Il avait baissé sa vigilance. J'en profitais légèrement.
Passant mes bras autour de son cou, j'approchais mes lèvres des siennes. Puis je descendis dans le creu que faisait sa clavicule. Je posais un léger baiser sur sa peau. Très léger. Et attendis sa réaction. Qui ne se fit pas attendre.

Pu.......ré. J'étais trop trop fatigué. Mais qu'est ce que j'avais fait, moi, pour être comme ça? Ah oui...planning de la journée? Courir d'un endroit à l'autre dans Poudlard, réviser mes cours à fond, chercher Lorcan, rigoler avec lui, m'engueuler avec lui, chasser une fille de Serdaigle. Mais je l'ai lâcher...pas drôle. Ensuite...ma mission.
Heureusement que je n'étais pas tombé ce soir sur le formulaire recherché, sinon...j'aurais dût m'expliquer. Et...Victoire...n'avait pas forcément besoin de savoir cela.
Surtout qu'il y avait Albus...
J'étais en éveil de l'esprit. Plus du corps. Un baiser dans ma clavicule. Electrisante.
J'empoignais son visage. Je ne m'étais jamais "placé en dominé"... très vulgaire comme expression, mais que j'aimais beaucoup. Dominé, dominant...
Lorcan dominait.
J'embrassais son visage. Un incendie. Non...pas un incendie. Quoique...
Mes pensées glissèrent hors de mes lèvres, sur sa joue...
_Si tu étais un incendie...je n'aurais plus peur...
Elle pouffa, je me mis à rire aussi. La Salle m'obéit. Plus de bougies, plus de cheminée. Noir.
Je préférais cela.
_Désolé, murmurais je d'une voix sifflante à l'oreille de Victoire.
Elle posa sa main sur mon flanc. J'eus un sursaut. Naaaaaaaan!!! Merde! Elle avait compris, et je devinais un grand sourire sur ses lèvres.
_Chuuuuut.
Je la regardais. En silence. En silence.
Le noir m'endormait. Mais là.
_Tu t'amuse bien?
Ma baguette vint dessiner la courbe de sa machoire, un Lumos éclairant sa peau. L'entourant d'un hâlo lumineux... une demie-Vélane...
Ses cheveux tombaient autour de nous. Moi? Obsédé? Noooon....
Mes yeux étudiait son visage. Je ne connaissais personne d'autre que Lorcan qui était capable de décrire chacun de mes traits. Mais Victoire...
_Dis...qu'est ce qui nous unit en dehors de notre instinct?
C'était purement réthorique, comme question.
Elle s'assit sur mes genoux. Je tenais ses mains.
_Tu viens de penser à Lorcan.
Elle parut surprise. Je souris, fermant les yeux. Je savais cela. Je savais décéler Lorcan n'importe où. Nous en étions tous capavles. Lorcan, Elyo, Willan, ...tous les Twins...
_Je t'assure que tu viens de penser à lui. A quoi précisément?
Je ris.

Si tu étais un incendie...je n'aurais plus peur...
Je ris mais cette phrase me toucha profondément. Lysander rit avec moi et la salle obéit. La cheminée disparût, nous laissant dans le noir. Génial ! Il se dit désolé.. Mouais, je ne savais pas trop si je devais le croire ou pas !
Je posais ma main sur son flanc, pour me redresser un peu, lorsqu'il sursauta. Ah ah !! Un grand sourire s'épanouis sur mes lèvres.
Chuuuuut.
Je n'avais rien dit mais je savais de quoi il voulait parler. Aucun commentaire sur ça.
Tu t'amuse bien?
Assez...
Sa baguette suivit la forme de ma machoire, un Lumos éclairait un peu la pièce. J'avais l'impression que ma peau devenait transparente.
Mes cheveux détâchés tombaient autour de nos visages. Je devais absolument les couper. Lysander me dévisageait. Je l'étudiais aussi. Le silence s'était installé.
Dis...qu'est ce qui nous unit en dehors de notre instinct?
Je pensais immédiatement à Lorcan. Lysander me prit les mains et je m'assis sur ses genoux.
Tu viens de penser à Lorcan.
Je le regardais, plus que surprise. Il ferma les yeux en souriant. Attend, je suis sûr que c'est encore un truc comme la Crypto, ça !
Je t'assure que tu viens de penser à lui. A quoi précisément?
Il rigola. Je soupirais avant de lui dire pourquoi j'avais pensé à Lorcan, directement.
Je l'ai rencontré en premier. Si je n'avais pas été au bord du lac, ce jour-là, je ne l'aurais peut-être jamais connu et, logiquement, je ne t'aurais jamais connu non plus. C'est donc un peu grâce à lui si je t'ai rencontré. C'est logique que je pense à lui.
J'embrassais doucement Lysander. Puis je me reculais et m'assis à côté de lui, mes jambes en travers des siennes, une main sur sa nuque.

La virginité des pages blanches de ma vie me faisait parfois suffoquer. Il m'était impossible de décrire l'ourgan qui naissait en mon coeur, pour venir mourir entre mes doigts. C'était comme comprendre.
Comprendre.
J'attachais trop d'importances aux détails qui n'en valaient pas la peine. J'étais aveuglé par une puissance, une recherche de savoir quasi impossible, mais où je perséverais en ce sens. J'étais innarrétable. Et ce, à jamais, car il était ma voie. Nous le savions, cotoiions la même pensée divaguante, profânante et difamatoire. C'était une insulte, mais que j'aimais à l'entendre sous ma peau. J'avais mal à mon coeur.
Les sensations humaines étaient comparables à celles animales. Mais celles divines? Pouvait on appercevoir ce vide? Comprendre la sensation du néant? Ressentir la vie? C'était philosophie.
_La nuit est là.
Ma voix. etait il nécessaire de parler, de se rapprocher d'une forme instable oscillant entre l'animalité et la divinité? Qu'étais l'homme pour se permettre de parler? Le silence. C'était mon monde. Et je n'arrivais à l'exprimer.
Pour retrouver un état de somnanbulisme, il fallait se calmer. Victoire...comprenais tu le changement?
Silence dans mon corps. Mon cerveau envoya le message, et mon organisme réagit. Mais mon esprit était concentré sur un sommeil total.
Je l'avais attiré contre moi. Comme dans l'herbe. Sa tête sur mon épaule. Ses cils. Mais mains sur son bassin. Une sur le bassin.
L'autre, oiseau des neiges, posée sur l'épaule. C'était une position de silence, de contemplation. Il existait en ce monde une haine. Si tout les hommes parlaient la nuit, ils comprendraient la paix. Ils comprendraient l'interet du silence.
Ils comprendraient l'amour. La passion. La tristesse. Les sentiments. Les vrais.
Ceux qui se créaient le jour.
_Il y a des choses qui se disent la nuit, et que l'on tait le jour.Je posais ma joue contre la sienne.
_Je t'aime, par exemple. Parce que tu me respecte. Me comprends.

Le silence me fit comprendre une chose essentielle. Nul besoin de parler pour se comprendre. Nul besoin de voir pour connaître. Nul besoin de toucher pour savoir.
Ma soudaine prise de conscience me fit radicalement changer. Je comprenais pourquoi elle me voyait de cette manière. Je comprenais beaucoup de chose que jamais avant je n'avais compris.
Les détails étaient ce qu'ils étaient. Des détails. Petites choses insignifiantes dont nous n'avions pas besoin. Seul l'âme comptait.
Evidemment, je ne pouvais pas montrer ce changement aux autres. Seul Lysander pourrait le comprendre.
La nuit est là.
Il n'aurait même pas eu besoin de le dire. Je l'avais sentis. Ce changement me perturbait et me faisait un bien fou. Pourquoi, jamais avant, je n'avais compris ce que je venais de comprendre ? Il avait fallu quelqu'un comme moi pour m'apporter une chose que, tout deux, nous ne comprenions pas.
Je comprenais le changement. Nul besoin de parler, je savais ce qu'il voulait me dire. Je hochais à peine la tête à sa question silencieuse.
Tant de nouvelles choses s'ajoutaient aux anciennes que ma tête bourdonnait.
Si les hommes savaient écouter, ils entendraient les questions et les réponses avant même qu'elles ne soient posées.
Ils comprendraient le vrai sens des choses.
Ils comprendraient la profondeur des sentiments. Des vrais sentiments.
Il y a des choses qui se disent la nuit, et que l'on tait le jour.
Je posais ma joue sur la sienne.
Et des choses que l'on a pas besoin de dire.
Je t'aime, par exemple. Parce que tu me respecte. Me comprends.
Et je t'aime parce que tu me fais comprendre des choses essentielles. Tu mets des mots sur mes pensées.
J'effleurais à peine ses lèvres de miennes. Pas besoin de plus. Nous savions.

MWAHAHAHAHAHAHA!
Nan, okay, je vire. x)))))

Lysander sourit.
Ses mains carressèrent les boucles qui, dans la lueur de la lune, semblaient d'argent. Il prit appuie sur le fauteuil, et se releva légèrement.
_Je sais à quoi tu pense. Mais j'ajouterais une chose.
Ses doigts effleurèrent le ventre, remontant jusqu'aux côtes. Très lentement, contournèrent la poitrine, avant de se stopper sous le menton qu'il attrapa délicatement de deux doigts.
_Le jour se lève.
La nuit s'efface, et tout devient aveugle et sourd. L'esprit en éveil, étudia les détails l'entourant. Victoire le regardait. Il décriptait les éventualités d'une relation.
_On est pas obligé d'être sages, même si on comprends l'importance des mots. C'est ça le plus important, en fait. De comprendre la vérité. ensuite, une fois qu'elle est acquise.
Il glissa son bras derrière le dos de Victoire, se rapprochant dangereusement d'elle. Posa son regard sur elle.
_On ne chasse pas si on est fatigué? Je le sais monstrueusement bien... juste...
Il posa ses lèvres entrouvertes, figées, juste pour la sensation. Puis avec douceur l'embrassa, faisant danser leurs lèvres dans un ballet parfait. Ses dents se stoppèrent sur la peau sensuelle des lèvres de Victoire, il recula doucement, l'observant. Elle ne souriait plus.
_On ne tombe pas amoureux, aussi. Les peines de coeur sont les plus cruelles.
Il attrapa le visage qui semblait façonné pour lui. Pour qu'il l'observe, la détaille, l'embrasse.
_Mais ressentir et dire, ce sont deux choses différentes, pas vrai?
Il attrapa les mèches blondes, les relevant du visage blanc, les passa derrière les épaules. Puis il sourit.
_Jusqu'où serions nous capables d'aller? Mhmm...murmura t'il, feignant la curiosité.
Mais c'était une question importante, mais auquel il ne souhaitait pas répondre.
Sa main se posa sur la joue, se levant du canapé. Ses yeux se posèrent sur elle. Soudain, malgré lui, la mélancolie sauvage emplis ses prunelles, les glaçants jusqu'a leur essence. Il posa ses mains dans ses poches, laissant un silence pesant s'installer. Demain, ce serait le Bal. Et c'était un véritable bonheur que d'y aller avec elle. Mais ce soir, en son coeur, un sentiment melé entre la panique et l'angoisse tiraillait son coeur. Il refusait de fournir ses secrets, de détruire la confiance qu'il y avait entre lui et trois autre personnes, mais seulement, il avait un instinct.
Il était le fils de Rolf Scamander... les sorciers qui soignaient les tueurs.
Il était espion, et son besoin de savoir, inlassable, était étiré comme un serpent l'envellopant. Il croisa le regard de Victoire, et raffréna la haîne dans ses muscles.
_Qu'est ce que ça te fait, toi qui es mi Vélane, de devoir toujours raffréner, avec n'importe qui, le sang de tes ancètres? De faire taire ton instinct?
Une Vélane, c'était une psychopompe, une tueuse de la raison, et elle savait détruire. Charmer, le plus souvent. Mais Victoire, si elle le voulait, pouvait rivaliser avec le Mage Noire de par son danger.
Lui, était un sadique. Victoire le découvrirait bien assez tôt.
_Mes rires, mon humour...tout n'est que factice... je suis le côté vif de notre duo. Lorcan est plus...calme.
Pourquoi se calmait il ainsi? Pourquoi reprenait si sa véritable voix? Pourquoi devenait il si raide, si froid?
_Parce que tu m'ensorcèle. Tu tenais à savoir qui j'étais à ce point là? Même inconsciemment?
Il pencha la tête, l'observant.
_Normalement, il n'y a qu'avec mon frère jumeau que je parle ainsi.
Il était possible, sans le falloir, qu'elle comprenne plus vite que prévue, alors que tout commençait. Lorcan et Lysander, Lysander et Lorcan. Le lion noir et le lion blanc. Il n'y avait pas de serpent, juste une folie héréditaire, dangereuse, contagieuse entre eux qui sedéevellopais de plus en plus, depuis quelques mois. Qui les rongeaient et qui exploserais bientôt. Le lion fou et le lion silencieux. Lorcan voyait l'invisible. Lysander l'entendait.
_Tu sais à quel point c'est génial d'être fou?
Il se rassit à coté d'elle, pensif. Elle continuait à lui imposer une volonté. Consciente de ce qu'elle faisait? Un regard suffit à Lysander de connaitre la réponse.
_Lorcan à brûlé notre maison... elle jouait à la poupée. Le chat était enflammé...
Il attrapa son visage, lui murmurant une chose qu'elle seule put entendre. Entre ses doigts, une crispation.

Je sais à quoi tu pense. Mais j'ajouterais une chose.
Je souris. Ses doigts glissaient sur mon corps. D'abord mon ventre, puis mes côtes. Lorsqu'il arriva vers ma poitrine, il la détourna. Je souris. Très attentionné. Légers comme une plume, ses doigts me faisaient frissonner. Il attrapa mon menton entre deux doigts. Je lui souris. Le jour se lève.... C'est ce que je pensais quelques millièmes de secondes avant qu'il le dise. Je retins un sourire. Décidement, il parlait pour moi. Je le détaillais, envisageais toutes les possibilités d'une relation... Je voyais les bons côtés mais aussi les mauvais. J'étais comme ça...
On est pas obligé d'être sages, même si on comprends l'importance des mots. C'est ça le plus important, en fait. De comprendre la vérité. ensuite, une fois qu'elle est acquise.
Je sais.
Je posais un doigt sur ses lèvres. Aucune condition, c'était un amour sincère. Sincère et... surprenant. La vérité n'était que pour nous. Nous savions ce qui était vrai, les autres ne faisaient que croire les rumeurs.
Son bras se glissa dans mon dos, me faisant me cambrer. Il était très proche de ma bouche. Je voulais encore goûté à la douceur de ses lèvres. Un baiser doux ou passionné, mais un baiser. Je souris intérieurement. Déjà accro... C'est du joli.
Il parla. On ne chasse pas quand on est fatigué. Merci, je le sais. Mais toi, tu l'as oublié. Il posa ses lèvres sur les miennes. Juste posées, au début. Puis il m'embrassa. Je perdis toutes notions du temps. Nos lèvres dansaient dans un ballet parfait et envoutant. J'aimais cette sentation plus que tout. Il se redressa légèrement.
On ne tombe pas amoureux, aussi. Les peines de coeur sont les plus cruelles. Mais ressentir et dire, ce sont deux choses différentes, pas vrai?
Mon visage entre ses mains, je ne pouvais pas opiner mais il savait très bien ce que je pensais. Il joua avec mes cheveux, les remettant derrière mes épaules, puis se leva. Une soudaine mélancolie envahis ses yeux. Je n'avais pas la pretention de le connaître par coeur. Mais je savais qu'il avait des secrets. Des secrets dont il ne voulait pas parler. Et je respectais ça. Moi même j'avais des secrets. Et je ne lui en parlais pas... Chacun son passé et les secrets qui vont avec.
Il me demanda ce quee ça me faisait de toujours devoir me calmer, à cause de mon sang de vélane. Du sang de mes ancêtres. De mon instinct.
Mon instinct est toujours présent mais je l'utilise mieux... Quand je dois faire confiance, quand je dois combattre. Et me réfrainer n'est pas facile tous les jours mais je le fais. Par respect pour mes parents. Et pour moi. Surtout pour moi...
Je n'ajoutais rien, repensant à ce jour maudit. Mon coeur se serra, mon souffle devint sacadé et mes yeux se voilèrent. Non... Je ne dois pas y repenser.
Lysander me dit que tout ce qu'il montrait était faux. Je le savais. Il jouait à un jeu dont je ne connaissais ni les règles ni le but. Mais je lui faisais confiance tout de même. Lorcan est le calme des deux. Il me semblais bien l'avoir remarquer, en effet.
Parce que tu m'ensorcèle. Tu tenais à savoir qui j'étais à ce point là? Même inconsciemment?
Je t'ensorcèle ? Mais... Alors ce n'est pas mon côté vélane, je te le promet. Je ne l'ai jamais utilisé sur toi. Je tiens à savoir qui tu es seulement si tu le veux bien. Quand à mon inconscient, je ne sais pas. Je ne me suis pas posé la question avant que tu en parles.
Il me dit que, habituellement, il ne pouvait parler comme ça qu'avec son jumeau. J'étais assez honorée. Lui, en facade joueur et fier de lui, était en fait profond et sincère. Lorcan était calme et posé. Etait-il autrement, intérieurement ? Chacun ses secrets....
Tu sais à quel point c'est génial d'être fou?
Oui.
Un petit, un simple oui, qui voulait tout dire. Il s'assit, à mes côtés. Perdu dans ses pensées, je ne le dérangeais pas. Il se tourna ensuite vers moi, me disant que Lorcan avait brûlé leur maison. Qu'elle jouait à la poupée. Que le chat était enflammé. Je ne comprenais pas vraiment le sens de ces phrase. Il attrapa mon visage et me murmura quelque chose. Je me crispais légèrement.
C'est vrai. Et je ne le connaîtrais sûrement jamais aussi bien que je le veux... Mais c'est la vie. Chacun ses secrets, chacun sa part d'ombre.
Je mordillais légèrement la lèvre inférieure de Lysander, réclamant silencieusement un baiser.

Mes yeux se fermèrent quelques secondes. Elle posa ses lèvrs sur les miennes. Je la repoussais doucement. Si elle fut surprise, je lui expliquai.
_La première fois, ce n'étais pas si loin, et pourtant, j'avais l'impression d'être un petit garçon.
Je secouais la tête, sentant un fremissement dans mon ventre. Il fallait faire vite.
_Et là, le Bal d'HAlloween. Je suis vraiment content d'y aller avec toi, mais j'ai l'impression de longer quelque chose avec toi...
Mes mains glissèrent sur son cou. Elle frissona. Je ris.
_Mais ces derniers temps, c'est trop contrasté entre l'amour et la mort. Je m'en voudrais de te voir mourir bêtement.
Il ne fallait pas qu'elle se pose de question. Si Lui était totalement vicieux, moi, Lysander, je n'arriverais pas à ne pas céder. C'était une faiblesse énorme.
_Entre le jeu de la chasse, et tomber amoureux, c'est différent. Il y a une fille qui m'aimait qui est morte. Que suis-je censé ressentir? Et que dois-je ressentir via mon frère? Pour mon frère? Contre mon frère?
Je soupirais, las.
_A chacun son chemin. L'ouroboros de ma vie c'est Lorcan. Nous sommes à Poudlard, nous avon snos peurs, et deux obstacles se dressent devant moi. Je dois juste les combattre de la meilleure façon pourmoi et mon entourage.
Victoire posa son doigt sur mes lèvres. JE ne pleurais pas. La soirée avait si bien commençée. Mais nous le sentions tous les deux. J'étais sur le point de craquer.
_J'ai 15 ans. C'est bizarre, je trouve...
Je me levais, prenant une profonde inspiration. Le silence s'installa entre nous. Je plissais les yeux.
_Vic, il y a des fois où on peut pleurer, et d'autre où on n'a pas le droit, pas vrai?
Mes lèvres se posèrent sur les siennes, avec une douceur incomparable.Puis le silence.
Je m'éloignais, lui tournant le dos. JE n'avais pas trouvé le but de ma venur ici, et je repartais non pas plus chargé, mais presque.
_Salut. Dors bien.