Une semaine... Cela faisait déjà une semaine que Lys m'évitait. Je ne savais plus vraiment si c'était un rêve ou un jeu mais je m'amusais, ça c'était sûr. Les vacances étaient arrivées sans que je puisse lui parler. Avec Lorcan, nous nous croisions souvent mais jamais nous ne parlions de son frère. Il avais essayé, une fois. Et je l'avais planté dans le couloir. Pour me réfugier dans mes livres. Je ne voulais pas en parler. Parce que je ne savais pas quoi en dire. Je ne savais pas où mon coeur en était. Et ma tête refusait tout simplement d'y penser.

Les cheveux dans le vent, une grosse écharpe m'entourant le cou, je me promenais, bras-dessus bras-dessous avec ma mère. Faire les magasins. Ca me plaisait bien, comme idée. Jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était qu'un subterfuge pour me faire parler. Nos tenues à l'opposé l'une de l'autre attiraient pourtant les regards. Quoi ? C'était une simple jupe écossaise et un pull en laine noir ! Avec une écharpe rouge et de gants noirs. Rien de plus simple. Et rien de plus efficace. Maman devait avoir entendu mes pensées car elle me lança un clin d'oeil avant d'éclater de rire.

Victoire ! Regarde cette écharpe !
Oui oui Maman, elle est très belle.
Victoire, que se passe-t-il ?

Et voilà, c'est parti pour l'interrogatoire en règles. Pourquoi tu ne manges plus avec nous ? Pourquoi tu ne me parles plus de tes proies ? Pourquoi ci, pourquoi ça ? Et bla bla bla... Je la laissais parler pendant que je m'enfilais dans un magasin d'habits. Pour lui faire plaisir, je rénovais ma garde robe... Si tu veux, écoute. C'est ton argent, pas le mien. Je ne supportais plus rien. Si, je supportais tout, tant qu'on ne me parlait pas de garçons ou qu'on ne me donnait pas d'ordres. Et je supportais Dom'Dom'. Je plaignais vraiment les pauvres qui avaient tentés de m'aborder. Un en particulier devait regretter de m'avoir dit qu'il aimait les chevaux... J'éclatais de rire. Maman se joignit à moi, sans en savoir la raison.

Des heures plus tard, cinq kilos de sac dans les bras, nous retournions à la voiture. Maman jetta les sacs dedans et me demanda si je voulais rentrer tout de suite. La réponse était bien évidemment non. Je voulais encore flâner devant les vitrines. Elle demarra et, à peine la voiture hors de ma vue, je courrais m'asseoir sur un banc. Mes pauvres jambes... Un homme se racla la gorge. Quoi, encore ? Je relevais la tête pour lui dire de s'en aller mais je restais sans voix. Lorcan !

Pfff.
Sincèrement, Lys, je t'adore, mais tes loisirs sont à des années lumières de ce que j'apprécie.
Totalement habillé en moldu, je longeais les rues illuminées de Londres, passant à cotés des boutiques marchandes. Des moldus me regardaient étrangement. Quoi? Je savais mettre un pantalon, non?
J'étais plutôt...furax.
En même temps... mon arcade sourcillière droite était totalement ouverte.
Connard.
Je rageais contre Lysander un bon quart d'heure avant de déboucher sur King Street, où je me perdis quelques secondes, interdit par la foule.
Je me mit à courir entre les passants, les yeux plissés. Je m'ennnuiiiiiiiiiies!!!!

Silencieux, appuyé contre un mur blanc, je regardais, coi, Victoire et Fleur Delacour sortir d'un magasin. Cela faisait un quart d'heure que j'avais apperçu les deux Vélane, (je n'étais pas le seul, d'ailleurs) et m'étais fait l'idée d'aller étudier ce que la jeune blonde faisait de ses vacances.
Naturellement, j'étais incroyablement surprit qu'elle soit là...
Rires.
Ca se voyait, non?

Les cheveux lui tombaient sur le front. Je m'approchais en silence.
_Va te faire...
Elle ne termina pas sa phrase en posant son regard sur moi.
Salut Victoire.

Lorcan ! Et ben ça alors ! Désolée pour mon accueil... euh... glacial ?

Quelle idiote ! J'aurai dû le sentir arriver... Au lieu de ça, j'avais faillis l'insulter... Je sentais mes joues rougir. A cause du froid ? Pas vraiment... Non mais quelle idiote ! Pfff... Je devais absolument m'entraîner à repérer les sorciers. Surtout les sorciers que je connaissais. Sinon, j'allais encore réussir à les insulter sans le vouloir...

Qu'est ce que tu t'es fait, à l'arcade ? Tu saignes, tu le sais ?

Je pris discrètement ma baguette et, la cachant dans ma manche, je jettai un petit sort au frond de mon ami. Sa blessure se referma et je lui souris. D'un coup, je me levais de mon banc et lui fis un câlin. J'avais bien besoin de ça. Ca faisait à peine une semaine que nous étions en vacances mais il m'avait manqué.

Comment ça va ? Et ta famille ?

Je ne demandais pas directement des nouvelles de Lys. Mais indirectement, oui... Je suis accro aux jumeaux ? Tsss ça ne va pas du tout, ça !

_Je vais très bien, mis à part une petite égratinure qui vient miraculeusement de se guérir... Et Luna et Rolf aussi.

Je souriais, aux anges. NAn mais oooh? A qui croyais tu parler, dear Victoire? J'étais le roi des beaux parleurs. Huhuhu...

_Tu fais quelque chose? Je suis libre pour le moment...je t'emmène quelque part?

Je n'attendis pas vraiment son accord, l'empoignant, puis me mit à courir droit devant moi.
Naturellement, je savais où j'allais.
Mwahahahaha x))))))

La porte de l'animelarie s'ouvrit en tintant. La vendeuse que j'avais vu tout à l'heure, brune et petite au grand sourire m'acceuillit en souriant.

_Mr Scamander! Vos parents sont là bas!

Nous étions...des habitués de la maison....
Je vis au regard de Victoire qu'elle était surprise, et anxieuse. Qui s'attendait elle à trouver?Mmm?
En entrant dans l'arrière boutique, où ça pialliait de partout, je reconnus immédiatement mes deux parents. Rolf se retourna.
Grand, très grand, brun, une barbe courte, pas forcément entretenue, des yeux d'un noisette tendre, les cheveux courts, ebourrifés, il m'adressa un de ces sourires qui m'éloignaient des monstres. Luna, par contre, ne changeait pas.

"Peut être que si nous lui jetions un sortilège Brayus, son mutisme disparaitrait...je n'aime pas le voir dans cet état. Ce Magyar à Pointe est le préféré des jumeaux..."

Rolf explosa de rire, comme le grand ours mince qu'il était. Oui, un ours mince et souple.

_Luna, ma chérie, je crois que tu devrais arreter de marmonner toute seule.

Dans un tourbillon de cheveux diaphanes, le regard le plus bleu et pur que j'eus jamais connu vrilla sur moi.
Son sourire dévora son visage maladif.

_Lorcan! Qui nous ramène tu donc? Une Vélane? Et ...une Wedelbey, si je ne me trompe pas.

Aie. Pour la discrétion, c'était pas trop réussi.
Luna, attrapa le crayon qu'elle tenait dans sa main, et le plaça au dessus de son oreille, comme d'habitude, puis bondit littéralement sur Victoire.

_Ravie de te rencontrer, ma chérie!

Elle rayonnait autant que la robe jaune qu'elle portait ce jour là.

_Lorcan, mon chaton! Tu n'as pas honte? Cette demoiselle est on ne peut plus souffrante! Et tu ne fais rien pour l'aider?!

Je regardais brièvement. Tsss, elle avait raison. Rolf, lui, était encore perdu.

_Elle est bourrée de Joncheruines! Etonnant, d'ailleurs, pour une Walbidy...truc.

_Mmm.

Lorcan m'attrapa par le bras et me fis courir. Je riais et les gens se retournaient sur notre passage. Je me demande bien pourquoi, tiens ! Nous ressemblions à deux fous pris d'une soudaine envie de courir. Ce qui n'était pas très éloigné de la réalité. Il me fit entrer dans une animalerie où la vendeuse sembla le reconnaître. J'avoue que je me demandais bien ce qui allait encore m'arriver. Mais je faisais confiance à Lorcan.

Lorcan! Qui nous ramène tu donc? Une Vélane? Et ...une Wedelbey, si je ne me trompe pas.

Je n'eu même pas le temps de me rendre compte que j'étais en face des parents de Lorcan que sa mère, Luna si je ne me trompe pas, me sautait déjà dessus, toute contente. Contente de quoi ? Bonne question...

Ravie de te rencontrer, ma chérie!
Euh... Oui, enchantée aussi...

Je ne savais même plus parler. La spontanéité de cette femme réchauffait le coeur! Je comprenais mieux comment mes parents et elle étaient devenus amis. Ils étaient aussi fous les uns que les autres...

Lorcan, mon chaton! Tu n'as pas honte? Cette demoiselle est on ne peut plus souffrante! Et tu ne fais rien pour l'aider?! Elle est bourrée de Joncheruines! Etonnant, d'ailleurs, pour une Walbidy...truc.
Weasley.

Je la corrigeais sans m'en rendre vraiment compte. Malade, moi ? Je me sentais en pleine forme. De...quoi ? Jonchirunies ? Jamais entendu parler. Puis je me rappelais une conversation entre Harry et Ron. Ils parlaient de Luna et de ses lunettes bizarres. Et de Joncheruines ! Mais je n'arrivais pas à me rappeler l'effet qu'ont ces petites bestioles sur le cerveau... Je jettai un regard à Lorcan en retenant un sourire.

Je sentis le regard de la Vélane se poser sur moi. Je souris.

_Mes parents sont là pour des raisons beaucoup plus cruelles qu'ils ne l'affirment à la vendeuse.

Elle m'interrogeait du regard, tandis que Luna souriait dans le vague, commençant à traverser la boutique d'un pas lent. Je comptais six foulées avant de répondre.

_Un de nos Sphinx adore les rats albinos.

La cage que lorgnait Rolf en était emplies.
Victoire ouvrit des yeux ronds. J'éclatais de rire. Du rire de Luna. Un rire totalement impossible à décrire, selon moi. Moqueur, joyeux, ironique, nerveux...tous les adjectifs convenaient.

_Tu vois, tout le monde va bien.

Je levais mes yeux vers le plafond. Des gens marchaient, là haut. Rolf attrapa les épaules de Victoire, et l'embrassa sur le sommet du crâne.

_Une des plus belles Vélanes, qui existe, tu crois?

Je fit la moue, tandis que Victoire, nerveuse et surprise, riait jaune.

_Perso, Luna l'égale.


_C'est très gentil, Grinning Cat, murmura Luna en passant à coté de nous, mais Victoire est ravissante.

Elle se stoppa, un pied en l'air.

_Tu t'appelle bien Victoire? C'est toi qui était encore debout le soir de Noel quand Fleur m'a invitée?

Elle rit, reposant son pied et secouant ses cheveux. Ces derniers, blonds diaphanes, sales, emmelées, dansaient jusqu'en dessous ses fesses. De minces tresses oubliées étoffaient sa tignasse.

_JE me souviens que tu m'avais pris pour le Père Noel... ou un fantome du Père Noel, je crois...

Elle tourna alors un visage sinistre vers Rolf.

_Chéri. Je viens de me souvenir du nom d'un enfant autre que le mien.

Ses yeux exorbités se détournèrent de Rolf pour se poser sur moi.

_Je crois que Watson Lys, Grinning, est toujours au parc moldu...aux rampes.

Je me retrouvais encerclée par les fous. Enfin, de gentils fous, apparemment. Lorcan me sourit. Ouais, c'est mignon mon chou. Mais ça va pas m'expliquer ce que c'est les Joncheruines !

Mes parents sont là pour des raisons beaucoup plus cruelles qu'ils ne l'affirment à la vendeuse.

C'est censer me rassurer ? Merci beaucoup, ce n'est pas le cas ! Je crois qu'il le comprit à mes yeux ronds. Lorcan, chéri... Fait moi sortir d'ici !!! Quoique non. Je rigole bien. Surtout à la phrase suivante. Un de nos sphinx adore les rats albinos... Si tu le dis !!! Le père de Lorcan, dont je ne connaissais pas le nom, soit dit en passant, m'attrapa par les épaules et m'embrassa sur le frond. J'éclatais de rire.

Une des plus belles Vélanes, qui existe, tu crois?

Je sentis mes joues rougirent. Lorcan me sauva un peu en disant que sa mère m'égalait. Attend. Il appelle sa mère par son prénom ? Je ne savais pas vraiment pourquoi mais cela me choquais un peu. Luna dit que j'était ravissante... Merci. Puis elle s'arrêta, un pied dans le vide.

Tu t'appelle bien Victoire? C'est toi qui était encore debout le soir de Noel quand Fleur m'a invitée?
Euh.. Je suppose, oui. Je ne me rappelle absolument pas des fêtes de Noël...
JE me souviens que tu m'avais pris pour le Père Noel... ou un fantome du Père Noel, je crois... Chéri. Je viens de me souvenir du nom d'un enfant autre que le mien. Je crois que Watson Lys, Grinning, est toujours au parc moldu...aux rampes.

Je ne trouvais rien à dire. Watson Lys, Grinning ? Connais pas. Jamais entendu parler. Ah si, peut-être qu'elle parle de Lysander. Oh oh... Et d'abord, quelle rampes ? Je plongeais mon regard dans celui de Lorcan et haussais légèrement un sourcil.

Victoire parut surprise, puis haussais un sourcil. Je lui retorquais un sourire moqueur. Naturellement qu'elle ne comprenait pas; nous parlions tous les jours comme ça! Impossible pour un étranger de comprendre lorsque nous nous lançions dans une de nos discussions le soir à table. De un, parce que tout le monde parlait en même temps, dans des dialectes différents, et qu'on se répondaient les uns après les autres sans jamais nou regarder. Mwahahaha x).
Et surtout, Lorelei, Lys et moi ne parlions des fois ps du tout pour nous répondre. Vive la télépathie...ou presque.

_Encore aux rampes? Rolf, tu me laisseras nourrir Alberto?

_Okay...si il crache pas trop...répondit mon père en lançant un clin d'oeil à Victoire.

Je crispais la mâchoire, oscillant entre la fureur et la joie puérile que j'allais ressentir quand il verrait qui je lui ammenais. Mwahahha.


_Et ben ce petit "..." va souffrir, marmonnais je en arborant un sourire de chat. Celui de Alice aux Pays des Merveilles...vraiment, très étonnant de ma part...
Je regardais Victoire étudiant son profil fin,sa silhouette svelte.

_Laisse moi deviner, marmonnais tandis que nous marchions tous deux sur le trottoir, tu n'as jamais fait de sport?

Elle me retourna la question. Je souris.

_Bien sûr que si. De la gym, et je suis dan l'équipe de Quidditch. Batteur.

Elle semblait surprise. Pfffff, c'est bon, j'ai l droit de jouer au garçon et de défoncer la petite balle légèrement titillante? Ouiiiiiiiiiiiii? Yeeeesss!!!

_Et devine qui tient le même rôle que moi dans l'équipe de Serpentard, depuis l début de l'année?

Elle rit jaune, et nous explosâmes de rire. après un petit bout de marche à travers la capitale anglaise, nous arrivions enfin. Le Kingdom Parc, un des plus grands parc naturel, situé en face du Bunckingham Palace.
Nous dépassion l'incroyable porte d'entrée d parc, frappé par les lourdes lettres VR (Victoria Regina), incrustée en fer ouvragé, et pénétrions dans une incroyable enceinte végétale. De arbres partout, harmonieux, des drapées de pelouses émeraudes, des lacs...difficile de croire que le tout était entretenu par des Moldus.

_Nous allons vers l'Ouest!

Je rigolais, et nous croisâme des petits vieux en train de donner d pain aux pigeons, des enfants qui couraient à coté de nous, ou des chiens qui promenaient leurs maitres.
Enfin, après dx minutes de marche à travers le parc, nous débouchions dans une aire de jeux. Pour adolscents.
Avec, trônant en son centre, une des plus belles rampes de skate, une cinquntaines de garçons autours.

Lorcan me sourit, du genre de sourire qui figure dans un film... Mais quel film ? Ah oui ! Alice au pays des merveilles. Le nouveau film de Tim Burton, celui que j'ai regardé avec Domi. Et on a rigolé comme des folles pendant la gigadanse ou je ne me rappelle plus le mot.

Encore aux rampes? Rolf, tu me laisseras nourrir Alberto?
Okay...si il crache pas trop...

Je ne voulais même pas savoir de quoi ils parlaient. Lorcan marmonna quelque chose que je n'entendis pas. Et que je n'étais pas sûr d'avoir envie d'entendre. On sortit dans la rue, en direction des rampes, supposai-je. Puis, il me détailla. Ca y est. Qu'est ce que j'ai fais, encore ?

Laisse moi deviner. Tu n'as jamais fait de sport?
De la danse, uniquement. Mais jamais de sport plus... fatiguant. Et toi ?ajoutai-je en souriant.
De la gym, et je suis dan l'équipe de Quidditch. Batteur. Et devine qui tient le même rôle que moi dans l'équipe de Serpentard, depuis l début de l'année?

Je ris. Je crois que les matchs Gryffondors-Serpentards seront très, mais alors là, très intéressants. Nous arrivions devant le Kingdom Parc. Les magnifiques portes de fer étaient maintenant derrière nous. Et des centaines d'arbres, de plantes, de lacs artificiels étaient devant. Apparemment, Lorcan savait parfaitement où était son frère. Il dit que nous allions vers l'ouest. Mon sens de l'orientation était parfaitement ridicule, je le croyais sur paroles ! Nous croisâmes des vieux qui donnaient du pain aux pigeons, des jeunes qui couraient partout y compris autour de nous. Un sourire s'épanouis sur mon visage. Combien donnerai-je pour retomber en enfance ? Bientôt, nous arrivâmes devant des rampes de skate. Génial. Car qui dit skate dit garçons. Et qui dit garçons dit charme... Je sentais déjà que j'allais bien m'amuser à rendre Lysander jaloux !

Lorcan se releva.
Son arcade pissait le sang, et le contraste bleu/pourpre était saisissant.
Aurait put l'être, si la rage qui s'y lisait ne m'était pas adressée.
Pfff, Lorcan, tu est encore un gamin. Tu ne sais pas réfléchir.
Ca, c'était pour Angéla. Bon, je n'aurais peut être pas dut lui faire ça...trop tard, mainetant.
Autour de nous, le silence qui régnait devint glacé quand Lorcan, les yeux vrillés sur moi, s'approcha.
En quelques secondes monstrueusement longues, je le vis, hypnotisant, se rapprocher de moi.
Trop près. Il fit quelque chose qu'il n'avait jamais fait.
Il me giffla à toute volée.
L'unique coup, d'une puissance sidérante, me fit chanceler.
L'ambiance était gelée.
Lorcan sourit doucement.
Puis se détourna. Je sentis son regard transperçant se poser partout. Il avança et les mecs qui lui faisaient face s'écartèrent. Il semblait plus grand.
Je souris à mon tour, tendrement.
Personne ne pouvait nous comprendre.
J'allais ramasser mon skate. Tach, au bout, d'une fleur pourpre. On ne lançe pas son skate à la tête des gens. PEut être.
Mis c'était ça ou un sort.

Assis sur les barres de sécurités, à quatres mètres du sol, je regardais traquillement Mickael, mon meilleur ami moldu effectuer devant les cinquantes ados présents un tornado flip. Il faillit se louper. Je plissais les yeux, lui adressant un sourire d'encouragment.
Puis, après dix minutes, Mickael, épuisé, abndonna.

_Lys! A toi! A toi! Cria soudain un mec blond dans la foule.

Quoi? Moi? Mais ooooh. Je faisais ce que je voulais!
Puis toute la foule se mit à scander "A toi, a toi!"... parmi eux, des filles qui levaient sur moi des regards étincelants d'admiration. Bon...mais c'était bien pou leur faire plaisir...Rires, quel chevalier, j'étais! ^^
Mickael, d'en bas, me balança ses genouillères. Je les enfilaient lentement, étudiant la foule.
J'étais élu, depuis septs ans, milleur skateur de Kingdom Parc.
Autrement dit, de Londres.
Mickael monta par l'escalier et se plaça derrière moi.

_T'es prêt?

Je ne répondis pas, mon sourire moqueur déjà en place. Je vis des passants du parc rejoindre la foule, et les derniers skateurs présents sur la rampe se dépèchèrent de vider les lieux. Toute l'attention sur moi. Mwahahahhaa x)
Le rebord gauche était situé à 4,50 mètres du sol.
La foule débuta pour moi le compte à rebours.
Trois. Respiration.
Deux. Concentration.
Un. Visualisation.
Je commence toujours pas un ollie. Mon truck frotte la pente, et quand je suis à mi-hauteur dans ma course, je me déchaine.
Pendant un quart d'heure.

Le silence s'installa quand ils firent leurs arrivés. Ils étaient grands, bruns. Des jumeaux.
Leur yeux verts étaient sidérants.
J'étais debout. Ca se voyait tout de suite q'ils n'étaient pas anglais.
Des androgynes.
Les cheveux longs, noirs et bouclés, des yeux de chat, un démarche féline en harmonie avec leur corps trop mince pour être réellement garçon.
Ils nous avaient vu et s'étaient aprochés. On sentait un aura sauvage, éléctrique, comme le mien, se dégager de leur couple.
Le plus ...vif attrapa un skate des mains de Mickael. Il étaient vachement grands... dans les 17 ans, certes, mais... impressionant.

_Toi... contre moi, au skate...

Il ne parlait pas anglais... ok.
Sa voix calme, glissa jusqu'a moi. Il avait la peau metisse. Un Indien...

_Je suis français...parle pas bien anglais...

Je me retenais de répliquer. De un parce que ils avaient trop de charisme, de deu, parce que...je ne sais pas...ils semblaient ne pas appartenir à ce monde.

_Tu es qui, mec?

Ils relevèrent leurs commissures pointues en sur leurs dents pointues, dévoilant un sourire particulièrement angoissant.

_Elyo et Willan Spirtyan. Dieux et rois de Talandie et Straelitzie.

Ca me fit bizarre. Ils étaient sincères dans leurs yeux émeraudes, mais c'était totalment impossible. J'accusais le coup.

_Moi aussi je suis fou...c'st génial, me murmurais je pour moi même.
En tout cs, Elyo venait de me lancer un défi.

Il passait ses mitaines à ses mains brunes, son regard rivé sur moi. Je souriais. tsssss.
Nous étions tout les deux opposés. Moi, blond, pâle, lui brun, metis. Nous avions pourtant la même attitude et le même regard crâneur.
Willan, son jumeau, orienta légèrement ses prunelle émeraudes vers l'escalier de mon rebord.Je trésaillit en reconnaissant mon jumeau accompagé.
Victoire.

Lys! A toi! A toi!

C'est quoi, cet appel ? Fronçant les sourciles, Lorcan et moi arrivions près des rampes au moment où tous les gens aux alentours criaient : A toi ! A toi !... Je ne comprenais pas grand chose mais là, ça battait des records. D'abord, je rencontre Lorcan, par hasard. Il m'amène dans une animalerie de fous où je rencontre ses parents qui me disent infestée de Joncheruines. Et là, je me retrouvais face à une rampe de skate, m'apprêtant à regarder Lysander faire le guignol pour se rendre intéressant. Levant les yeux au ciel, je haussais un sourcil et tournais mon regard vers Lorcan. Il regardait son jumeau, un léger sourire sur les lèvres.

Pendant un quart d'heure, un quart d'heure !, Lys se donna en spectacle. J'avoue, je déteste le skate. Mais là, ce n'était pas du skate, c'était carrément une danse. Et j'aime la danse. Danser sur une rampe, regardé par des dizaines de personnes, risquant à tout moment de tomber et de se casser un truc, Lys assurait. Mais vraiment. D'un seul coup, le silence se fit. Que se passait-il, encore ? Deux garçons, très grands, dégageant une aura comme je n'en avais encore jamais vue, étaient arrivés et venaient de lançer un défi à Lysander. Enfin, celui qui s'appelait Elyo. Ils étaient très grands, en taille, mais ne semblaient pas avoir plus de dix-sept ans. Des cheveux noirs, longs, un visage fin, des yeux verts, d'un vert hypnotisant, des dents pointues. Un mot s'imposa dans mon esprit. Androgynes. Bizarrement, ils disaient être rois et dieux (??) de Talandie et Straelitzie. Jamais entendu parler et pourtant, j'étais une mordue d'histoire. Et, encore plus bizarrement, je les croyais.

Soudain, Willian se tourna légèrement vers moi. Son regard plongea dans le mien et je me dis qu'il ferait une proie très intéressante. Jamais je n'avais vu un homme pareil. Il dégageait quelque chose de sauvage et de dangeureux. D'attirant. Lysander me remarqua aussi. Je lui souris, de mon sourire de vélane. Il cligna des yeux et Willian rit. Je lui fis un clin d'oeil et, soudainement intéressée par le skate, m'installais sur une barrière pour admirer la compétition qui se promettait passionnante.

Tsssssss. C'était qui ces deux là?
Ils me passionaient.
Elyo passa ses mains dans ses cheveux. Tout le monde se préparait psychologiquement au tournoi qui arrivait. Lys, champion du parc depuis 7 ans, face au taré français.
Je souris.
Les longs cheveux ondulés et noirs furent rapdement coiffés en un chignon sombre caressant la nuque. Je vis Victoire s'asseoir sur une barrière, captivée.
J'hésitais une seconde, puis courut vers la plate forme des Français. Ils me virent monter les escaliers avec surprise, puis me sourirent.
_Comment tu t'appelle? Demanda celui qui ne participait pas, tandis qu'Elyo tournait son regard vers Lys.
_Lorcan.
Ils sursautèrent, puis explosèrent de rire, avant de se mettre à parler dans un français trop rapide.
_Hahaha! Regarde moi ce Saeps! Heureusement qu'il ne sait pas maitriser ses pouvoirs, sinon je lui demanderais ce qu'il fait ici!
_Téliosen serait furieux de savoir qu'un de ses soldats à fuit le chateau!
Ils riaient, et je remarquais que Vctoire m'avait suivi. Parfait, une traductrice!
_Qu'est ce qu'ils ont dit???
Sa réponse me surprit.
_Mwahaha!
Je jetais un regard à Lys. Ce dernier leva un pouce encourageant vers Elyo.
_Allez boy! Montre nous ce que tu sais faire!
Elyo lui retorqua son sourire, ota sa veste, dévoilant un buste souple, svelte, a peine recouvert par un débardeur noir, contrastant avec sa peau métisse...
Fauve.
Je remarquais que Victoire étudiait Willan. Les yex verts se posèrent sur moi.
_Ecrivain.

Je vis Lorcan se diriger vers la plateforme des français. J'hésitais à me lever et, en soupirant, je le suivis. Qu'est ce qu'ils ont, aujourd'hui ? Arrivée en haut, j'entendis les jumeaux parler en français. Génial, ma langue maternelle ! Lorcan se tourna vers moi et me demanda les traductions. Pff ! Je devais absolument lui apprendre le français. Même si c'est une des langues les plus compliquées à apprendre. Un petit défi ne devrait pas le gêner.

Ils ont dit : Hahaha! Regarde moi ce Saeps! Heureusement qu'il ne sait pas maitriser ses pouvoirs, sinon je lui demanderais ce qu'il fait ici!. Ne me demande pas ce qu'est un Saeps, je ne le sais pas. Et l'autre à répondu : Téliosen serait furieux de savoir qu'un de ses soldats à fuit le château!

Lorcan sembla surpris et éclata de rire. Bon, OK, si ça te fait plaisir. Quelque aurait-il l'extrême gentillesse de m'expliquer ce qu'il y a de drôle ? Je retournais mon attention sur Lys, après avoir lever les yeux au ciel, bien sûr. Ce dernier leva un pouce en signe d'encouragement pour Elyo.

Allez boy! Montre nous ce que tu sais faire!

Oui, montre nous. Que j'aille une bonne raison de mettre lever ce matin... Le Français enleva sa veste. Son buste svelte était assez musclé. Et son débardeur noir, qui contrastais merveilleusement avec sa peau, mettait son corps en avant. Bizarre. Comme ça, il me semblait l'avoir déjà vu. En France, peut-être ? Pendant un voyage avec Maman... Je tournais mon regard vers Willan. Il était la réplique parfaite d'Elyo mais il me semblait fondamentalement différent. Je fonçais à peine les sourcils. Soudain Willan dit un simple mot à Lorcan.

Ecrivain.

Sans que je comprenne vraiment pourquoi, mon souffle se bloqua, ma vue se brouilla étrangement et je me sentis chuter.

Trois.
Deux.
Un.
Dans le même élan, Elyo et moi nous foncions dessus, avec une distance de 5 mètres nous séparant.
C'était un vrai combat qui débutait.

Victoire s'évanouie, ou presque, au moment où les roues de Lysander touchèrent le sol de la pente. Un regard, bleu, vert, puis la danse rivale s'executa.

Willan.
Son corps ondula sur la droite, et il attrapa le corps de la jeune femme. Le contact de sa peau brûlante sur la jeune femme sembla la ranimer. Il sourit, ignorant, contrairement à 50 autres personnes le ballet du skateboard entre le français et l'anglais. Figures et gravitation se mélaient, s'enchenaient.
Willan baissa les yeux sur la jeune femme. Il s'assit, les yex plongés dans ceux bleus, de la Vélane.

_Je suis étonné de trouver une bilingue ici, murmura t'il.

Elle lui sourit. Lorcan s'assit à coté d'eux, impassible.

_Nous sommes écrivains tout deux. Cela se voit. Tes doigts sont comme les notres. Et l'inclinaison de ton poignet.

Il parlait lui, couramment anglais.
Lorcan ne releva aucun mot. Seuls ses yeux étaient enflammés.

_Un de nos personnages s'appellent Lorcan.

Il sourit. Pas Lorcan.
Willan baissa les yeux sur Victoire.

_Je pensais qu'il n'y avait qu'en France que je rencontrerais d'aussi jolies filles...

Il rit, ses cheveux noirs courant autour de son visage.

_C'est ton "boyfriend", là bas?

Il sourit.

_Tu permets?
Il se pencha, et très lntement, en parfait expert français qu'il était, embrassa Victoire. Il la serra très légèrement contre son torse musclée, sentant les vibrations de ses muscles.
Un baiser bref, séducteur, poli et irrésistible. Très français.
Puis se recula, avec cette même lenteur douce.

_Ravie d'avoirfait ta connaissance.

Il tourna ses yeux sur Lorcan. Employa l'anglais.

_Dis à ton frère que les Spirtyans Elyo et Willan vous battrons. Toujours. Tu sais pourquoi...

Lorcan lui sourit.
Complices.

Lorsque je repris mes esprits, j'étais dans les bras de Willan. Génial, j'étais fichée comme étant fragile. Qu'est ce qui m'avait pris de tomber dans les pommes ? Je n'avais jamais eu ça. Peut-être était-ce à cause de ces foutues migraines qui me tiraillaient depuis quelques jours... Willan, souriant, plongea ses yeux dans les miens.

Je suis étonné de trouver une bilingue ici.murmura-t-il.
Ma mère est française. Elle nous a appris sa langue. lui répondis-je sur le même ton, en souriant.

Lorcan s'assit tranquillement à côté de nous. Je me redressais légèrement, pour ne pas me casser le dos. Les bras de Willan étaient forts mais il n'empêche que mes lombaires n'aiment pas forcément que tout mon poids repose sur eux. Quoique, je ne leurs ai jamais demandé. Willan expliqua que lui aussi écrivait. Et qu'il avait vu aux poignets de Lorcan que lui aussi. Ah. Lorcan ne dit rien mais ses yeux enflammés parlaient pour lui. Apparemment, un des personnages de Willan s'appelait Lorcan. Ben voyons. Soit il venait de l'inventer, soit c'était un coup de maître de mon vieil ami le Destin. Willan, voyant que Lorcan ne répondait pas, baissa les yeux sur moi.

Je pensais qu'il n'y avait qu'en France que je rencontrerais d'aussi jolies filles...
Techniquement parlant, je suis française. Pas en France, mais française tout de même. Et merci pour le compliment.

Pour une fois que je pouvais utiliser mon français, je n'allais pas m'en priver ! Même si Lorcan ne le comprenait pas. Willan rit, ses cheveux dansant autour de son visage. Il me demanda si Lysander était mon petit-ami. Je ne lui répondis pas, mais un sourire enjoleur éclaira mon visage. Si seulement il savait. Après avoir sourit et m'avoir demander ma permission, que je lui donnais avec un clin d'oeil, il se pencha lentement vers moi et m'embrassa. Aucune passion ne se déchaîna en moi même si ses lèvres étaient douces et expertes. Le seul but de ce baiser, qu'était-ce, alors ? Et bien, la jalousie, tout simplement. Ensuite, Willan se recula.

Ravie d'avoir fait ta connaissance.
Moi de même.
Dis à ton frère que les Spirtyans Elyo et Willan vous battrons. Toujours. Tu sais pourquoi...

Ils se sourirent, complices. Moi je ne savais pas pourquoi mais après cette journée de fou, je n'étais pas sûr de vouloir être mise au courant. Avec un sourire en coin, je pensais que Lysander savait déjà pour notre baiser. Lorcan et lui partageaient un lien que seul des jumeaux peuvent comprendre.

Elyo me battit dans un ollie démentiel. Il avait un équilibre incroyable. Merde! Ce mec aurait fait un joueur de Quidditch hors normes!
Je me stoppais. Un sourire aux lèvres. Il glissa jusqu'a mes cotés. Je lui envoyais mon poing dans l'épaule, rieur.
_Comment t'es nuuuuuul!
Nous explosâmes de rire. Puis, par reflexe, passais mon pouce sur mes lèvres. Je me tournais vers la plate forme, tandis qu'Elyo ramassais son skate. Lorcan croisais mon regard. Elyo regarda Willan. Je crois que c'était une situation unique: deux couples de jumeaux en train de se passer exactement la même image mentale.
Sale peste de Vélane! Tsssss! Ca lui faisait un point, une proie!
Je jetais un sourire sadique à Victoire. Hmm, elle me battait d'une victime. Je me mit à rire.
_Vous êtes libres, les mecs?
Nous marchions à travers le Parc. Lorcan, Willan , Elyo, et mon horrible peste blingue. Hahaha, je lui trouvais beaucoup de surnom.
Je me retournais, attrapant Victoire par les épaules, et lui glissait à l'épaule.
_Dis moi; tu cherches à me rendre jaloux?
Nos yeux riaient du même éclat.
_Ou simplement à élargir ton éventail de proies?
Je m'approchais de ses lèvres, étudiant ses réactions.
_Dans ce cas, je crois que c'est à moi de jouer, non?
Je ris, puis d'une démarche bondissante, m'approchais de Willan. Willan et Elyo. Je savais les différencier. Disons que...c'était un don. Je pense que nous étions tous capables de différencier chacun des duos de la Terre.
Enfin...au delà de la Terre. Je me comprenais.
Elyo était plus électrique. Mais plus ondulant. Willan était calme. Mais sadique.
Ils s'inversaient. Comme Lorcan et moi.
Nous étions aussi dangereux les uns que les autres.
Assis dans le confortable magasin des Fortarômes, devant un milk-shake. Elyo regardait la mixture d'un drôle d'air, en tirant la langue. Willan explosa de rire, en équilibre sur les deux pieds de sa chaise, à observer les alentours. Puis il ouvrit la bouche, français.
_Ce pays est excellent.
Elyo leva sa glace chaude d'un air dégouté.
_Normal, toi tu vois que les filles!
Je riais, plié en deux, certain d'avoir compris l'échange. Une main se posa sur mon épaule.
_Rolf? Luna?

Lysander observait Lorcan. Willan observait Elyo. Et je pensais savoir ce qu'ils se disaient lorsque Lysander planta son regard dans le mien avec un sourire sadique. Je lui souris, le plus innocemment possible. Un à zéro. En ma faveur, évidemment. Marchant dans le parc avec les quatres jumeaux, je voulais rire mais je me retenais. Peut-être Willan était un joueur mais je ne voulais pas que Lysander se doûte de mes plans. Après tout, c'était les vacances ! Et qui dit vacances dit jeu. Et qui dit jeu dit proie ! Enfin, pour moim en tout cas. Lys se tourna vers moi et, tout en continuant de marcher, m'attrapa par les épaules.

Dis moi; tu cherches à me rendre jaloux?

Mon regard était rieur mais je lui offrit un sourire candide. Jouer.

Moi ? Je ne vois pas de quoi tu parles...
Ou simplement à élargir ton éventail de proies? Dans ce cas, je crois que c'est à moi de jouer, non?

Je ne répondis rien. Ses lèvres s'approchaient dangeureusement des miennes mais aucune réaction ne venait troubler mon visage impassible. Il éclata de rire et se dirigea vers Willan. Mon rire éclata soudain. Je ne pouvais vraiment plus le retenir. Nous entrons dans un magasin et commandons un milk-shake. Elyo ne paraissait pas emballé par cette boisson et tira la langue à son jumeau. Lequel éclata de rire, évidemment.

Ce pays est excellent. Dit Willan, en français.
Normal, toi tu vois que les filles!répliqua Elyo.

J'éclatais de rire. Vraiment, ces deux-là ! Et Lysander remarqua la présence de ses parents. Bon, on ne peut pas les louper vu que Rolf avait posé sa main sur l'épaule de son fils.

Mes yeux se tournèrent sur Luna au moment où elle vrilla les siens sur moi. Bien. Je lui souris, elle m'imita.
_Nous vous cherchions partout...Rolf refusait de m'accompagner dans la Vallée des Embrumes...j'étais sûre que vous y seriez...murmura t'il en plissant ses yeux sur moi.
J'eus un sourire amusé.
_Mhmmm. Lysander, pas moi.
Rolf regarda les jumeaux Spirtyans.
_Vous êtes des élèves de...
Luna lui plaqua la main sur la bouche, puis vint se placer derrière Elyo.
_Mon dieu, qui sont ces charmants jeunes hommes qui je l'espère ne comprenne pas l'anglais?
_C'est le cas, répondit Lysander en balançant une chaise à Rolf. Ils sont français.
Elyo ricana, et devant mes yeux stupéfaits, sortit une carte de visite de sa poche.
_Elyo et Willan Spirtyan, écrivains et informaticiens. A votre service, Madame.
Rolf le regarda sournoisement, les yeux enflammés. Ce jeune impudent était français, mais qu'il ne s'approche pas aussi formellement de sa femme sinon...
_Rooooooh, c'est si mignoooon! Lança Luna en jetant une mèche blonde derrière son oreille. Qu'est ce que c'est? Une carte? Ca veut dire quoi?
Lysander explosa de rire.
_Luna...tu la tiens à l'envers...et c'est du français.
Il se tourna vers Elyo.
_Je croyais que tu ne savais pas bien parler anglais?
Elyo interrogea Willan du regard, ce dernier répondit.
_Disons que l'anglais étant la langue la plus connue en Europe, Elyo répète toujours la même phrase depuis longtemps...
_Okay...vous êtes écrivain, demanda Rolf en s'asseyant à coté d'Elyo qui lui sourit, s'écartant légèrement.
_Depuis quand?
Elyo et Willan se sourirent.
_Depuis nos seize ans. Nous avons remportés le prix jeunesse de littérature en France. On vayageait seulement...par pure...curiosité.
Sa voix se brisa sur le dernier mot en rencontrant le regard d'Elyo. Ce dernier sourit.
_Un ami perdu...murmura t'il d'un étrange anglais...
_Oui...
Ils tournèrent le même sourire vers la famille blonde.
_Milk shake? Proposa Elyo en tendant sa boisson à Rolf.

Lysander attrapa l'épaule d'Elyo.
_Tu viens dehors? Victoire et Lorcan aussi?
Mi et Willan ne bougèrent pas d'un pouce,
Ils sortîment tous les trois dehors.
Je regardais Victoire en souriant.
Très discrètement.

Luna et Rolf. Rolf et Luna. Lorcan regarda sa mère et souriant. Ils se ressemblaient vraiment, ces deux-là. Les mêmes cheveux blonds et fins. La même finesse de visage. Le même charisme.
Nous vous cherchions partout...Rolf refusait de m'accompagner dans la Vallée des Embrumes...j'étais sûre que vous y seriez...
Mhmmm. Lysander, pas moi.
Je ne comprenais pas grand chose à la discussion. Rolf faillit demander aux français s'ils étudiaient à Poudlard. Luna l'en empêcha juste à temps. Et espéra à voix haute qu'ils ne comprenaient pas l'anglais. Au même moment, Elyo sortit une carte de sa poche et la tendit à Luna, en souriant. Et en parlant anglais. Je retins un éclat de rire.
Rooooooh, c'est si mignoooon! Qu'est ce que c'est? Une carte? Ca veut dire quoi?
Luna...tu la tiens à l'envers...et c'est du français.
Je voulais éclater de rire. Vraiment. Mais par respect pour les parents des jumeaux, je me retins. Lysander, qui croyait que les français ne parlait que... français, fût surpris. Pffff... Tous les français parlent anglais. Ou savent au moins dire une phrase qui leur est utile.
Disons que l'anglais étant la langue la plus connue en Europe, Elyo répète toujours la même phrase depuis longtemps...
Okay...vous êtes écrivain. Depuis quand ?
Ca, s'était une question intéressante. Je n'avais jamais entendu parler d'eux. Même si j'avais l'impression de les avoir déjà vu.
Depuis nos seize ans. Nous avons remportés le prix jeunesse de littérature en France. On vayageait seulement...par pure...curiosité.
Ils ne disaient pas tout. Un léger tic avait secoué la paupière de Willan. Très léger, très rapide. Ils précisèrent un peu plus. Un ami perdu... Tiens donc ! Voilà qui était intéressant. Pour Willan, cet ami semblait être plus que ça. Il avait cligné des paupières et sa lèvre avait tremblée. J'aime observer les réactions des gens. Milk-shake ? Hein ? Ah oui. Elyo tendait sa boisson à Rolf.
Tu viens dehors? Victoire et Lorcan aussi?
Dehors ? Et bien, pourquoi pas ? J'attrapais ma veste et l'enfilais en me dirigeant vers la porte. Je souris à Lysander, qui la gardait ouverte, et sortit dans la rue. Avec les quatre garçons. Je me demandais encore ce que Lys avait comme plan...

Il faisait de plus en plus frais.
Elyo jetta un coup d'oeil mauvais au ciel. Quoi...il était Français, non? En France il faisait rarement plus chaud qu'ici. Je lui posais la question, surpris par sa réaction. Il me sourit.
_Je suis Indien...j'y vais souvent. Mais j'ai été adopté par une Française, et j'ai vécu en Bretagne...donc je suis habitué, mais j'espérais que l'Angleterre me suprenne.
Victoire traduit. Je regardais Elyo les yeux ronds. Nooooon? Mwahahhahahahahhaha x)
_Ben, désolé du nom de tout le peuple anglais. Je crois que le seul truc pas moche, ici, ce sont les filles, pas vrai?
Victoire rougit très joliment. Très trèèèès joliment. Elyo aussi, mais rit beaucoup plus. J'adorais ce mec, très bizarre, mais très...nous.
Très homosexuel, aussi???
Grande question, mais je pensais avoir compris "cet ami perdu".
_Tu es l'écrivain de Handschrift, c'est ça?
Il ne tourna pas les yeux vers moi, son regard émeraude se perdant dans un lointain souvenir.
_Yeah...
Victoire sembla se rappeller quelque chose, je lui souris. Bon, heureusement que le mec était français.
_Willan était sympa? Ricanais-je.
Nous explosâmes de rire.

Après avoir marché dans Londres un peu partout, je me tournais vers Victoire.
_Ta mère va te chercher, non?
Elle ne semblait pas inquiète. Tant mieux, j'avais encore des choses à faire. De graaaaaaandes choses! Mwahahhahaha x)
Le soleil se couchait, et nous longions le fleuve.
_Gael Mindsedge! Marmonnais-je après quelques minutes de silence.
Elyo et Victoire stoppèrent leur conversation francophone, et elyo tourna vers moi des yeux totalement impassibles. Bon saaaaang, les yeux! Son regard était à la limite du supportable quand il vous fixait. Veeeeeeeeeeeert. Et c'était le seul mot qui vous canalisait l'esprit.
_Quoi?
_Gael Mindsedge! C'est à lui que tu dédicace ton premier livre, sur la page aux remerciements. Je savais que j'avais lu votre bouquin.
Bon, je m'excitais comme un gamin, mais j'étais ravi. Ca faisait longtemps que je me posais la question.
_Tu es amoureux de ce mec! Il n'est pas en France?
Le silence qui chuta sur nous fut comme une pluie de Cognards. Je regardais Victoire, surpris.
_Je ne sais pas où il est, murmura t'il en anglais.
Je me taisais.
Mes yeux s'allumèrent d'un incendie azur.
_Mais je le trouverais.
Je m'approchais de lui, par derrière. Je m'assis à sa hauteur, et attrapai son visage.
Je crois qu'embrasser un garçon m'aurait fortement déplut, auparavant. Mais...l'aura de Victoire était comme un feu. Et Elyo embrassait très bien. Je fus surpris.
_Dis à ton mec que te laisser seul comme ça...c'est pas trop cool.
Je souris, prit tendrement la main de Victoire, et fit une légère révérence.
_Nos chemins se séparent, Mr Elyo Spirtyan.
Mes doigts glissèrent dans les cheveux de Victoire et je souris.
Nous marchions.
_Moi je te dis que ta mère va s'inquièter! Pauvre Maman!
Nous rîment. Willan n'était plus au pub. Lorcan se leva, rolf aussi.
_Vous vous amusez bien? Willan à dut partir.
_Je sais.
J'embrassais Victoire sur la carotide, tendrement.

Le froid me fit reserrer ma veste autour de moi. Décidement, j'étais la traductrice attitrée des jumeaux Scamander... Chaque fois qu'un des français parlaient, Lys ou Lorcan me regardait et je traduisais ! J'avais trouvé mon futur métier... Pffff.
Je suis Indien...j'y vais souvent. Mais j'ai été adopté par une Française, et j'ai vécu en Bretagne...donc je suis habitué, mais j'espérais que l'Angleterre me suprenne.
Ben, désolé du nom de tout le peuple anglais. Je crois que le seul truc pas moche, ici, ce sont les filles, pas vrai?
Je rougis. Quoi ? Pourquoi ça retombait toujours sur moi, les phrases comme ça ? J'étais maudite. Non, Lys m'avait lancé un sortilège et en profitait. Mouais, vraiment pas plausible...
Tu es l'écrivain de Handschrift, c'est ça?
Yeah...
Handschrift... Cela ne me disait rien. Soudain, un éclair passa dans mon esprit. Mais oui ! Le livre dédicacé à...Gael ! C'était lui, l'ami perdu ?
Willan était sympa? ricana Lysander.
Nous éclatâmes de rire. Non mais vraiment ! Comme si j'allais répondre à une question pareille !

Des heures que nous marchions. Mais mes pieds ne me faisaient plus souffrir. Se jeter un petit sort, c'est pas interdit, hein ?
Ta mère va te chercher, non?
Oh non. Elle peut me faire confiance. Et elle sait où je suis alors....
Soudain, Lys parut se souvenir de Gael. La discussion s'engagea entre Elyo et lui, stoppant notre discussion en français. Qui, je l'espère, avait échappé à Lysander.
Tu es amoureux de ce mec! Il n'est pas en France?
Je levais les yeux au ciel. Décidement, il manquait de tact. Bien sûr qu'il l'aimait ! Les mecs sont vraiment aveugle ou ont un temps de réaction très très lent.
Je ne sais pas où il est. Mais je le trouverais.
Lysander me surpris. Mais vraiment. Il se dirigea vers Elyo, part derrière, s'assit à sa hauteur, pris son visage et embrassa Elyo. Mais quand je dis embrasser, il faut comprendre embrasser ! Vraiment ! Lèvres contre lèvres ! Okay, un point partout... Un sourire passa rapidement sur mon visage.
Dis à ton mec que te laisser seul comme ça...c'est pas trop cool.
Puis, il se leva, pris ma main et s'inclina. Je dégageai ma main, allais embrasser les Elyo sur la joue et leur souris. Puis, je repris la main de Lys. Non mais !
Nos chemins se séparent, Mr Elyo Spirtyan.
Je fis un signe de la main à Elyo et nous commençons à s'éloigner. Lys jouait avec mes cheveux. Je voulais rire. Nous retournions vers le pub. Willan n'était plus là. Dommage. Mon sourire s'agrandit et je le cachais derrière ma main.
Vous vous amusez bien? Willan à dut partir.
Je sais.
Lysander m'embrassa, dans le cou. Je retins un frisson. Je voulais le repousser mais je ne le fis pas. Je me crispais un peu, tendis la main vers mon écharpe et l'enroulais autour de mon cou. Puis je me retournais vers Lys et lui souris. Avant de le prendre dans mes bras et de me venger en laissant glisser ma bouche sur son cou. Nan mais ! Rien sans rien, mon chou !

Wolaaaa...je n'étais pas expert en la situation, mais Lys réussit à crisper Victoire en l'embrassant dans le cou! Je souriais.
Luna regarda les deux tourteraux, faisant semblant de comprendre. Pfff...Comme si elle n'avait pas compris depuis le début...mais ce qui était bien, avec elle, c'est que j'étais le seul à lire son jeu. Pourquoi?
Parce que nous étions totalement semblable.
Rolf ricana en terminant le Milk-shalk quand Victoire se vengea sur Lys, puis ils s'assirent à leur place respective.
Je regardais ma mère. Moi. Mon père. Lysander. Nous étions une alchimie, tous les quatres, si semblable et si différents.
_Lore!
_Elle est là...ou presque.
Ma soeur arriva de derrière le comptoir moldu, une glace dans les mains. Son regard tomba sur Victoire. stupéfaite, elle étudia Lys, puis moi.
_Ahhhh!!! Mwahhaha, Lys à une p'tite amie!
Elle explosa d'un rire cristallin, et je l'imitai.
_Tout à fait,se défendit Lysander en se penchant vers notre petite soeur. Ce qui, je crois, n'est pas ton cas, Lorelei?
Ma soeur attrapa ses mèches froissées, et les jeta par dessus son épaule, un sourire aussi dangereux que celui de Lys peint sur ses lèvres blanches.
_Mmm, Monsieur Lysander, vous avez une réclamation à faire?
Ils étaient super proches...en train de se foudroyer du regard. Lorelei explosa en premier.
_Mwahahhaa, perdu!
Elle se précipita en avant, embrassant avec une telle violence Lysander sur le nez qu'il faillit chuter en arrière. Luna et moi explosions de rire.
_Tarée! Tarée, tarée!
Lorelei secoua ses cheveux qui lui arrivaient aux épaules.
_Salut! Tu es une sacrée dragueuse, pas vrai?
Elle ignora le regard outrée de Victoire. Eyyyh, oui...Lore était aussi bizarre que nous...ah, elle la connaissait pas? Ben...notre triplée...
_Mais je pense que tu as fait le meilleur choix en te mettant avec Watson. Sourit t'elle doucement en volant le Milk shake de Rolf.
Elle jeta un regard désemparé sur Lys. Ce dernier, impassible, semblait...très "grand frère". Calme, silencieux, en train de la regarder.
_Mais t'es con, toi! A cause de la crypto, je dis ce que tu pense!!!
Lys eut son sourire si particulier.
_Naaaaaaaaaan?
Lorelei se releva d'un bond et contournant la table, vint frapper Lys. Je m'amusais comme un petit fou.
_Lorcan! Il faudra absolument que tu m'aides pour le devoir de métamorphose! Et de défense contre les forces du mal aussi! De un t'es une grosse tête, de deux tu m'aide pas! Méchant grand frère!
_Tu ne peux pas savoir à quel point j'aime quand tu dis ça...mais t'es à Serdaigle, non?
_Ouais, on envahit Poudlard, ricana Lore. Tu m'aideras, hein?
_Promis...un de ces siècles...
Lorelei effectua devant Victoire SON sourire. Chacun de nous avions un sourire dans la famille. Lorelei c'était celui discret, calme, de la fille sérieuse. Très choquant quand on la connaissait vraiment. On qu'on la découvrait.
_Grinning Cat, tu as interet à m'aider...ou je te jette un sort et je t'assure que tu ne t'en relevera pas...
Je plissais les yeux, l'affrontant du regard.
_Va plutot te trouver un petit copain.
Elle ricana et s'appuit sur la table, les yeux aussi calme que les miens. Là, elle était en parfaite connexion avec mon esprit.
_Pourquoi toi tu vas pas voir ton A...!
Je bondis par dessus la table, plaquant ma main contre sa bouche.
Grand silence autour de la table.
_Un mot de plus et je ne t'aide pas à ton devoir?
Elle se dégagea, en souriant.
_J'adore faire des affaires avec vous, Mr Scamander.
Je me rassis silencieusement. Luna posa sa main sur la mienne.

Une fille sortit de derrière le comptoir. Elle ressemblait à ses parents et donc aux jumeaux. C'était... perturbant. Elle me vit, me détailla et éclata de rire. Quoi ?
Ahhhh!!! Mwahhaha, Lys à une p'tite amie!
Ah d'accord... Ah bon ? Où ça ? Un sourire flotta sur mes lèvres. Je sens qu'on allait bien rire.
Tout à fait. Ce qui, je crois, n'est pas ton cas, Lorelei?
Je sentais qu'on allait VRAIMENT rire. Lorelei fit passer ses cheveux derrière ses épaules, un sourire qui ressemblait étrangement à celui de Lys. Un combat de regards, comme nous les appelions dans la famille, débuta entre Lys et sa soeur. Et c'est Lys qui gagna, bizarrement. Sa soeur éclata de rire, bondit sur lui et lui fit un bisou si violent sur le nez qu'il faillit basculer en arrière.
Salut! Tu es une sacrée dragueuse, pas vrai?
Moi ? Non, je suis une vélane. C'est différent !
Mon sourire joueur la fit rire. Autant dire la vérité, non ?
Mais je pense que tu as fait le meilleur choix en te mettant avec Watson.
Watson ? Hein ? Je supposais que c'était Lys... Cette famille était folle. Vraiment folle.
Mais t'es con, toi! A cause de la crypto, je dis ce que tu pense!!!
Là, pour être perdue, j'étais perdue. Tant pis ! Si je comprenais un truc sur cinq, c'était déjà pas mal... Mais là, j'étais larguée...
Ils commencèrent à délirer sur les devoirs. Bon, elle devait être à Poudlard. Chez les Serdaigles, apparemment.
Grinning Cat, tu as interet à m'aider...ou je te jette un sort et je t'assure que tu ne t'en relevera pas...
Va plutot te trouver un petit copain.
Oh oh... Ca allait déraper...
Pourquoi toi tu vas pas voir ton A...!
Lorcan bondit et plaqua sa main contre la bouche de sa soeur. Rapide et efficace. Je me mordis les lèvres pour ne pas éclater de rire. Bien envoyé, Lorelei ! Le seul truc qui peut convaincre Lorcan de vous aidez ? Parlez d'An... Bien vu !
Un mot de plus et je ne t'aide pas à ton devoir?
J'adore faire des affaires avec vous, Mr Scamander.
Et moi j'adorais être entre eux pendant des "disputes". On dirait presque Domi et moi. Sauf qu'eux avaient la...crypto ? Connais pas. Je me retournais vers Lorelei et lui souris. Vraiment bien vu.

Grinning Cat, tu as interet à m'aider...ou je te jette un sort et je t'assure que tu ne t'en relevera pas...
_Va plutot te trouver un petit copain.
Ouuuutch! Méchaaaaaant! Merci Lorcan. Exactement ce que je voulais lui retorquer.
_Pourquoi toi tu vas pas voir ton A...!
Alors, là, ce fut du gros n'importe quoi! Parce que comme un imbécile, je clignais des yeux à ce moment là. Et que Lorcan, quand il le voulait, savait bouger vite. Très trèèès vite. donc, je me retrouvais avec Lorcan baillonant Lorelei.
Personne ne se rendit compte que Lorcan mourrait d'envie de dire "et je te tues" ? Personne? Vraiment? Etonnant.
Lorcan se rassit en silence. Lorelei, notre excitée de tous les jours se rassit aussi, étudiant méticuleusement Victoire. Mhmm, les filles. Surtout elles. Sérieusement, on ne pouvait pas trouver plus opposées! Luna posa sa main sur celle de Lorcan. Il hocha brièvement la tête. Je détournais les yeux. Regardait Lorelei. Elle posait sa joue dans sa main.
_Tu connais Lys depuis combien de temps?
Bon...connaissant Lore, ça allait devenir terrible pour moi. Sale fiiiiiiiiiiiiiiiiiille!!! Curieuse, bavarde, et intelligente! Diaboliquement intelligente!
_Vraiment? Ca fait pas très longtemps...vous vous êtes embrassés où? Quand?Et voilààààààààà!
_Mais pourquoi tu t'en prends pas à Lorcan! Marmonnais je, rageur. (ou presque) Tu l'embêtes jamais.
Nous tournions nos regard vers Lorcan, qui nous affronta tous les trois. Il sortit sa baguette, très discrètement.
_Parce que ce serait dangereux??? Répondit Lore, en souriant, un air angoissé sur le visage.
_Mmm...
Lore et moi affichâmes exactement au même moment le même et identique sourire. Victoire s'en esclaffa.
_Tsssss, c'est l'effet Lorcan.
Ce dernier, royal, nous snoba avec une classe toute particulière. Mwahahhaa...
... zeeeeen.

Lorcan relacha Lorelei et retourna s'asseoir, imperturbable. Lore posa sa joue dans sa main elle-même posée sur la table. Bref, on s'en fiche des petits détails.

Tu connais Lys depuis combien de temps?
Euh... Deux semaines, je crois. A peu près.

C'te question ! Je n'étais pas déséspérée au point de compter les jours ! Si ??? Hum.... Bref !

Vraiment? Ca fait pas très longtemps...vous vous êtes embrassés où? Quand?
Déjà, qui te dit que nous nous sommes embrassé ?

Au regard taquin qu'elle me lança, je compris le sens du mot Crypto. Ils échangeaient leurs pensées... Génial, même si elle me posait la question et que je ne répondais pas, elle saurait la vérité en "lisant" dans l'esprit de Lysander. Youpi !!!

Mais pourquoi tu t'en prends pas à Lorcan! Tu l'embêtes jamais.

Nous nous tournions vers le principal concerné qui sortit discrètement sa baguette. Euh, je crois que je savais pourquoi.

Parce que ce serait dangereux???

Voilà, oui ! Son sourire me semblait crispé et elle avait un air angoissé sur le visage. Okay, noter : Ne jamais, jamais, jamais, JAMAIS embêter Lorcan.

Les jumeaux et Lore s'échangèrent le même sourire. Exactement le même. J'éclatais de rire.

Tsssss, c'est l'effet Lorcan.

C'est ça, ouais ! Je lui souris, m'appuyant confortablement contre le dos de ma chaise. Attendant la suite des événements.