Salle commune samedi soir ... Ennui mortel !! Si l’ennui pouvait tuer, l’immense salle commune serpentard ne serait qu’un gigantesque sanctuaire où stagnerai des corps inertes en putréfaction. Mesdames et Messieurs bienvenue chez serpentard où l’ennui est une institution plus rasante que le cours d’histoire de la magie !! Je me suis toujours demandé si on pouvait trouver une occupation digne d’un quelconque intérêt tout en restant séquestré dans une pièce sans réel succès ! Bientôt deux heures que assise sur mon fauteuil attitré de sorcière suprême et cruelle où personne n’avais jamais osé aussi loin que je me souvienne de s’y asseoir de peur d’être affreusement torturé ! Un sourire malsain aux lèvres je scrutais donc depuis un bon moment le cheminée.

Mes yeux parcoururent la salle commune de serpentard , le silence qui régnait était presque religieux, une douce léthargie qui vous oppressé, vous donnez la sensation de vide, des plumes qui frotte sur du parchemin, le tic tac de l’horloge, le feux crépitant dans la cheminé, le frôlement des pages d’un livre lorsque l’on tourne les page… Tous cela commencé à m'agacer. J'aurai très bien put envoyer tout le monde dans son dortoir, mais ma colère était-t'elle à se point efficace ? Que cela pouvait t’il bien faire ? Personne ne viendrait me dénoncer ! Je fini par retourner au dortoir et je me laissai tomber sur mon lit, regardant le plafond une main sur le ventre l’autre jouant avec mes cheveux épars sur l’oreiller derrière ma tête. Ce plafond, je le connaissais par cœur, chaque parcelles, chaque coins, chaque défauts … Et il commencer sincèrement à me révulser… Une fine brume recouvrait Poudlard, mes yeux se tournèrent vers ma cape de sorcière. J’avais pour habitude de ne pas respecter le règlement ce soir paraissait parfait pour une fois de plus me faufiler en dehors des dortoirs et partir à la recherche de quelque chose à faire. Une jeune fille gémit à coté de moi en plein rêve. J’eu un rictus et disparu de mon dortoir comme un fantôme avec toute la discrétion que j’avais avec ses 7 années appris à avoir. Je sorti donc calmement vers la sortie du château. Une petite visite dans la forêt interdite histoire de la rendre plus dangereuse qu’elle ne l’était déjà. Lorsque j’entrai dans cette sombre forêt la dangerosité de celle-ci était décuplée. Aucune conscience, aucune peur de l’inconnu de ce que j’allai bien pouvoir découvrir dans cette forêt. Le néant, le vide entier dans mon petit être insignifiant que je pouvais être.

Le froid m’enserra, le vent frais fouettant mes joues et leurs donnant une tendre couleurs rosé. J’avais presque l’air d’une parfaite petite sainte si je n’avais pas dans les yeux cette lueur qui me rendait sinistre et folle. J’entrai enfin dans la forêt et le vent cessa presque entravé par les arbres. Il régnait ici une atmosphère prenante presque trop effrayante pour n’importe qui, pas pour moi. Je ressentais une excitation malsaine à l’idée de ne pas savoir ce qui pouvait surgir de nulle part. Ma baguette dans ma main je m’enfonçai de plus en plus, un craquement me fit alors me retourner. Il n’y avait rien, enfin en plissant les yeux une silhouette se dessina.

« Tiens l’hérédité fait de belle chose.. » J’eus un sourire sarcastique en voyant mon cousin arriver.

Mais, pourquoi était-ce aussi mort dans la salle commune des verts en ce moment? J'avais l'impression que les rouges s'amusaient plus que nous ces derniers temps, pourquoi? Je n'en savais rien. D'habitude, tout les sixièmes et septièmes années se donner rendez-vous, le soir, dans la salle commune, pour parler de tout et de rien, rire un bon coup etc, mais là, il n'y avait rien du tout, c'était étrangement bizarre à vrai dire.

Je montai dans le dortoir des filles, elles dormaient toute, même Nemesis, WTF? Bref, briquet à la main, je me dirigeai vers le lit de ma meilleure amie puis la secouai.

« Nemesiiiiis! » chuchotai-je.
« Hmmmm... Laisse moi dormir, Tay! » répondit-elle.

Je soufflai et m'éloignai du lit de Nemesis en direction du mien, je m'allongeai et attendis tout en allumant et éteignant mon briquet. Oui, faire cela était un moyen de ne pas stresser, c'était pour moi un déstressant, je faisais ça pour ne pas ronger mes ongles aussi, et ça marchait. On pouvait faire beaucoup de chose avec un briquet, et ne pas simplement fumer ou allumer un feu avec.

J'étais en pleine forme, les yeux grands ouvert, qu'allais-je pouvoir faire? Toute seule surtout, ce n'étais pas du tout marrant d'être seule, je préférais être avec plusieurs potes et faire des conneries et rire.

Je réfléchis à ce que j'allais faire, sortir? Dehors? Ouuuui ! Je pris un gros pull car il caillait dehors, ma baguette, et sortit du dortoir. Je courais sans faire de bruit dans les couloirs, direction la grande porte de l'école, les personnes dans les tableaux me disaient de faire moins de bruit, d'autre voulait que je me la ferme complètement et que j'aille dormir, mais je fis genre de ne pas entendre leurs remarques et continuai ma route. Je ne savais pas trop ce que j'allais faire dehors, sans doute me rendre dans le forêt interdite, j'aimais bien me rendre la nuit là bas, c'était à la fois excitant et effrayant.

Dès que je fus entre les immenses arbres de la forêt, je sortis ma baguette et la tendis devant moi, ici, j'aimais bien rester dans le noir, j'adorais entendre des bruits et ne pas savoir d'où ils venaient ni de quoi, c'était amusant.

Je marchais sans savoir où j'allais, puis soudainement, j'entendis un bruit de pas, je m'arrêtai net puis attendis.

« Tiens, l’hérédité fait de belle chose. »

Je reconnu la voix de Nox, que faisait-elle là? A qui parlait-elle surtout? Je recommençai à marcher discrètement vers la voix et m'arrêtai une nouvelle fois lorsqu'une nouvelle personne prit la parole.

« Apparemment… je vois que je ne suis pas le seul à venir m’amuser avec les arbres, la nuit… »

Lysander Scamander était aussi là. Je vis leurs visages lorsqu'une baguette s'alluma. Je souris et me remis en marche, j'avais envie de faire une petite peur aux deux Serpentard. Je m'approchai jusqu'à sentir les souffles, mais faisant attention à ce qu'ils ne me remarque pas, puis sautai sur eux.

« BOUUUUUUUUH ! »

J'éclatai de rire, puis alluma ma baguette.

« Désolée.. »