Dans le LAc, il y aurait un monstre communément apellé sirène.
Un monstre.

Lorcan, penché au bord de l'eau, silencieux, le dos arrondi, les muscles tendus, se tenait comme un chat prêt à bondir. Sa main posée sur le sol, ses yeux rivés sur l'eau légèrement clapotante, il attendait.
PAr trois fois, elle s'était montré touchée par son geste. Et froide comme la mort, derrière ce miroir qui les séparaient, l'avait observé. Que se demandait elle? Qui était il? Qu'est ce qu'il était? Avait elle perçu son regard?
Combien d'élèves s'étaient ils risqués a s'approcher d'eux? Ces créatures marines. Glauques. Combien avaient réellement entendu leurs chants?
Lorcan faisait parti de ceux-là. Son oreille avait capté les moindre vibration ultramarine. Et chaque note avait été perçue.
Le chant des sirènes.

Pourtant, en ce moment, s'il continuait, Lorcan finirait par se noyer.

LEs yeux fermés, Lorcan se laissa glisser. Il tomba sur le coté. Ses doigts pâles vinrent s'immoler dans l'eau froide de septembre. L'herbe verte, ses cheveux blonds, son apparence pâles et ses vetements blancs...tout contrastait à coté de la noirceur du Lac. Il rouvrit les yeux.
Elle partait. Doucement.
Lorcan plongea sa main dans l'eau. Non...malgré cela, le miroir ne pouvait se briser.
Il y avait les monstres. Et lui.
Et c'était tout.
Une heure plus tard, le soleil vint le reveiller. Il était sorti en après midi, et l'air de fin de septembre se faisait sentir. Sa main, anesthésiée, craquelait d'eau, de peau blanche et de striures ensanglantée sous la membrane à vif. Le froid n'était pas toujours recommandé.
Les rayons du soleil vinrent se noyer sur son visage, brulants et lointains. Dans le ciel, une chouette à la blancheur immaculée décrivit une parabole, avant de disparaitre vers l'horizon.
Lorcan secoua la tête. Il avait l'impression de s'être noyé. Désagréable. PAr reflexe, il ferma les yeux. Il se concentra aussitôt, entendant les pas tranquilles, aériens, d'une fille. Il entendit ses cheveux longs battre ses épaules, un caillou frapper la semelle tendre de ses chaussures, sa main effleurer sa poche.
Tout en le silence était bruit.
Elle arrivait vers lui.

La journée avait été longue. Enfin, je pouvais sortir pour réviser. La faîcheur du lac, l'air doux qui échappaît de sa surface, le léger clapotis de l'eau, les murmures des arbres, secoués par le vent d'automne. J'aimais toutes ces sentations de liberté éphémères.

Le vent jouait avec mes cheveux, rougissait mes joues, gelait le bout de mon nez et pourtant, je n'avais pas envie de rentrer dans le château pour me réchauffer.

Je me dirigeai lentement vers le lac. Mon petit coin, près d'un chêne, était jonché de feuilles mortes. L'automne était bien présent. Ma deuxième saison préférée. après l'été. L'air sec et chaud, remplacé par le froid et le vent.

Mes pensées filaient vers mes parents. Ma mère, avec qui je partageais beaucoup de choses, y compris la particularité des vélanes, me manquait beaucoup. Mon père aussi, lui si doux, si drôle. Son humour et ses câlins me manquaient plus que tout.

Je pouvais passer pour une fille-à-papa. Mais le lien avec mes parents étaient très fort et je n'avais jamais empêcher ça. Toujours au courant de tout me concernant, ils étaient compréhensifs et à l'écoute. En échange, ils me disaient tout sur leurs problèmes. De couple, d'argent, de travail.

Mes pas m'avaient conduit tout au bord du lac, à quelques centimères de l'eau. Je posais doucement mon sac à terre et, ne remarquant pas la présence du garçon, enlevais mes chaussures et m'assis sur le sol, les genoux sous le menton.

Un raclement de gorge me fit sursauter. Je me retournais vivement. Je devais être plus sur mes gardes !

Un garçon, magnifique, les cheveux blonds, les yeux blonds, grand et musclé, me regardait. Mon coeur sauta un battement.

Bonjour. Qui es-tu ?

Je ne l'avais jamais vu et c'était vraiment dommage que je ne l'aie pas repéré avant de m'asseoir.

Elle ne le vit pas. Ota avec douceur ses chaussures. Restant interdit, Lorcan rangea silencieusement sa baguette. Il avait failli lui jeter un sortilège, puis avait remarqué qu'elle était blonde. Il avait sourit.
Silence. Elle ne craignait pas le froid? Soit...
Lorcan attendit qu'elle soit parfaitement immobile pour se faire remarquer. Elle sursauta en le dévisageant. Puis, avec un sourire, lui demanda comment il s'appellait. Les filles...étaient étranges.
_Lorcan Lovegood Scamander...murmura t'il d'une voix douce, tranquille.
Il observa son visage. Lysander connaissait les noms, lui les visages.
_Il existe une règle qui indique que lorsque l'on tient à connaitre le nom d'une personne, on se prénomme avant.
Il n'était jamais méchant. Il faisait remarquer, et parfois, comme dans ce cas là, il pensait à voix haute.
_Pardon...n'es tu pas une Weasley? Tu as le même visage que certains membres de cette famille...
Si c'était vrai, leurs rapports devenaient immédiatement amicaux. Luna ne cessait de sourire en parlant des Weasley. Surtout de Ronald Weasley, qu'elle avait connu, ainsi que quelques uns de ses frères.
_Tu es très belle. Fit il remarquer, toujours impassible. Tu me fais penser à une jeune femme que j'admire énormément.
Il sourit, fermant un oeil. Lys...que ferais tu à ma place? Il parlait d'Angéla, naturellement. La jeune Serpentard qui occupait ses doutes et ses pensées depuis que le sortilège se levait.
La jeune femme rit. Elle riait d'une belle manière. Comme des minuscules cloches d'airain. Avec plusieurs petites notes aigues, aux vibrations nettes. Lorcan perçut son amuserie. Il en sourit.
_Tu ne craint pas Eol? Je ne connais que très peu de personnes qui adoptent le même style de défense contre le froid que moi...
Avec une étincelle de malice dans les yeux, Lorcan regarda les pieds de la demoiselles posés presque dans l'eau. PAr automatisme, il leva sa main glacée.
Il se leva, et étira son corps souple et mince. Puis, il se rassit avec lenteur. Ils devaient mesurer la même taille toute les deux.
_Tu me fais penser à ma soeur. Et un peu à mon frère, aussi.
Il rit, et il l'observait. Elle était différente d'Angéla...Victoire Weasley... interressant.
_Tu es blonde... je suppose que c'est ta manière de te différencier dans ta famille... tu sais, je pense que dans les familles nombreuses, il faut apprendre de l'autre... de par sa différence, et ainsi, s'élever...
Il plissa les yeux, prenant ses genoux entre ses bras.
_Moi, je suis un chat...
Il avait les yeux perdus dans le vague. Un courant d'air vint ebourriffer ses cheveux blancs. Il la regarda, lentement.

Le jeune homme n'arrêtait pas de parler... Lorcan, hein ? Très sympa, comme prénom.
Lorcan posait des questions, parlait, faisait des reflexions à vois haute.

Je m'appelle Victoire, Victoire Weasley, c'est exact.

A ce moment-là, il me dit que j'étais belle. Je restais un instant silencieuse, un peu choquée car je ne m'attendais pas à cela.

Mon rire résonna dans le souffle calme de l'eau froide.

Tu ne craint pas Eol? Je ne connais que très peu de personnes qui adoptent le même style de défense contre le froid que moi...

Eol ??? Mon étonnement dût se lire sur mon visage. Mes amis disaient souvent que l'on peut lire en moi comme dans un livre ouvert... Mais je ne trouve pas cela vrai. Enfin, pas tout le temps.

Qui est Eol ? Je n'utilise aucune magie. J'aime le froid et je ne le ressens que très peu. Pourquoi ?

Il me dit que je lui faisait penser à sa soeur et à son frère. La première partie me plu, la deuxième un peu moins mais son rire étincelant me fit oublier ce détail. Un rire magnifique pour une bouche et un visage magnifique.

Tu es blonde... je suppose que c'est ta manière de te différencier dans ta famille... tu sais, je pense que dans les familles nombreuses, il faut apprendre de l'autre... de par sa différence, et ainsi, s'élever...

Quel sens de la déduction ! Impressionnant. Ce jeune homme commençait à m'intriguer.

Je suis blonde car ma mère est blonde. Tu as peut-être entendu parler d'elle, mais je ne pense pas. Elle s'appelle Fleur Weasley, anciennement Delacour. Et ma différence n'en est donc pas vraiment une. Attend... Ta mère, c'est Luna ? c'est une des amies au frère de mon père. Dit comme ça, c'est un peu compliqué, en fait...

Mon sourire éclaira mon visage. Si c'était le cas, nous allions devenir amis ! Car mon oncle parlait de Luna comme d'une fille exentrique mais très gentille à qui on s'attache vite. Peut-être que ce sera pareil avec son fils ?

La phrase qu'il dit ensuite me déconcerta.

Moi, je suis un chat.

Je clignais rapidement des yeux, décontenancée. Il EST un chat ? Je sais que je suis blonde et que ça me sert parfois d'excuse, mais là, je ne comprenais vraiment pas.

Ses cheveux avaient l'air tellement doux que je ne pus m'empêcher de passer ma main dedans, au risque de paraître malpolie. Je la retirais rapidement après avoir vérifié mon doute. Ses cheveux ressemblaient à de la soie.

Il prit un air surpris. Honteuse, je baissais les yeux et regardais le lac.

Désolée mais ils avaient l'air vraiment doux...

Là? Totalement indécis.
Les yeux bleus de Lorcan vrillèrent sur Victoire, qui honteuse, s'excusa avant de détourner les yeux.
Un éclat de rire.
_Je prends cela comme un compliment. Je te remercie.
Incroyablement, le lien qui avait certainement rapproché leurs deux familles autrefois faisait cette même étrange alchimie aujourd'hui. Ils n'avaient pas le même caractère, mais semblaient tous deux sur une même ligne de joie qu'ils pouvaient traverser tous deux. Cela s'appellait l'amitié.
Angéla... Son esprit était encore rongé par le sortilège d'Amnésie. Mais, en soulevant peu à peu le voile, il apperçevait une chose. Une idéologie étrange, complexe, qui lui plaisait énormément. Un désir passionnel...presque.
_Victoire... tu es une fille...tu n'es jamais tombé amoureuse?
De Lys, il tenait les informations comme quoi la jeune fille blonde d'origine vélane sortirait avec un certain Teddy Lupin.
Il écouta la réponse un peu rieuse de Victoire. Il se rappella de sa rentrée de cette année à Poudlard.
De son absence.
Il avait changé en quelques semaines.
"Est tu quelqu'un de bien?" "Pour quelqu'un d'autre, je répondrais oui."
Il rouvrit les yeux. Victoire le regardait, calme, avec ce silence tranquille que maitrisait les filles. Il lui sourit.
_Pardonnes moi... je réfléchissais à quelque chose qui me...faisait mal. Tu crois en l'au délà?
Il étudia son profil. Mi-Weasley, mi-Delacour. Naturellement, il avait lu la biographie de Harry Potter. La Vélane, Fleur Delacour, la belle française qui avait fait tourner la tête a de nombreux garçons au temps des tournois des trois sorciers. Ronald Weasley était de ceux là, se rappella t'il avec amusement.
...
_Victoire. Si tu avais la possibilité de faire quelque chose en ces temps de crise...que ferais tu? Serais tu capable de quitter les White Dove?
Elle le regarda étrangement. Pourquoi? Peut être personne n'était censé savoir l'appartenance des élèves a tel ou tel clan. Mais Lys, en plus d'avoir de bons yeux, était avant tout un traqueurs d'informations. Il observait, étudiait, analysait et comparait. Comme un scientifique. Froid, clair, préçis, rapide.
_Je pense que tout le monde devrait s'unir. Se combattre ne fait qu'augmenter la tension. Si par exemple, nosu restions tous silencieux à refuser de combattre ce Mage noir, en connaissant ces crimes, mais en ne les expiants pas, cela serait révolutionnaire... Le Mage noir comprendrait que nous ne lui accordons pas d'importance. Alors que si, au contraire, on se bat contre lui, ou pour lui, cela veut dire qu'il occupe nos pensées. Qu'il grandit.
Il plissa les yeux, fixant le vague et ses souvenirs. Ses doigts dessinèrent un oiseau dans la terre meuble.
_Harry Potter ne dirait pas cela. Mais parfois, la violence et la virilité ne servent à rien.

Victoire... tu es une fille...tu n'es jamais tombé amoureuse?

Quelle drôle de question !

Bien sur que je suis déjà tombée amoureuse ! Mais, en ce moment, je n'ai pas de petit ami. Pourquoi cette question ?

Avec son visage d'ange et ses manières délicates, le jeune homme devait avoir soit quelques conquêtes, soit une multitude de filles qui lui courait après.

Lorcan était étrangement calme. Le silence s'établit, quelques instants. Puis, relevant la tête, Lorcan me dit une chose qui me déstabilisa.

Pardonnes moi... je réfléchissais à quelque chose qui me...faisait mal. Tu crois en l'au délà?

Une chose qui fait mal. Une chose qui avait l'air de le ronger au plus profond de lui-même.

Je ne sais pas s'il y a quelque chose après la mort. Si oui, je trouve ça assez rassurant mais rien n'a jamais été prouvé alors autant partir du principe qu'il n'y a rien pour ne pas être trop déçu.

Lorcan avait l'air triste. Je passais donc mon bras autour de ses épaules. Jamais je ne m'étais attachée à quelqu'un aussi vite. Mais, après tout, nos parents étaient amis. Nous devions donc avoir une "prédisposition" à l'être aussi !

D'un seul coup, il me parla de mon appartenance au White Dove. Je restais un instant sans voix. Il me tint une théorie très intéressante. Son idée me plaisait assez.

Tu voudrais dire que, si nous ignorions le nouveau mage noir, il disparaîtrait peut-être car il ne se fait pas assez remarquer ? C'est vrai que ça paraît assez logique. Mais, imagine que, n'ayant pas l'attention qu'il désire, il augmente les meurtres et les disparitions. Pour que l'on parle plus de lui. Alors, ça ne servirait à rien non plus de l'ignorer. Mais ton idée n'est pas mauvaise.

Vraiment, Lorcan avait l'air de savoir de quoi il parle. Sa souffrance était visible à des kilomètres à la ronde pour qui savait la voir. Je ne voulais pas le brusquer, je venais de le rencontrer. Mais une question me titillait l'esprit.

Où étais-tu, au debut de l'année ? Je suis sûr que tu n'étais pas là. Il est arrivé quelque chose de grave ?

Chacunes, absolument chacunes des réponses de Victoire témoignait d'une intelligence et d'une reflexion incroyablement semblable à la sienne. Ils étaient en accord. Presque comme dans une relation de cryptophasie.
Il sourit, et avec son bras droit, attrapa doucement la main gracile de Victoire.
_Tu as raison. Mais malgré les meurtres...je crois qu'aucun sorciers n'a jamais tenté de resister ainsi.
Il ferma les yeux, impassible. Puis un petit sourire instinctif vint courir sur ses lèvres.
_Tu connais un peu l'Histoire moldue? Un certain Ganddhi?
Il sourit. Naturellement qu'elle savait, elle était d'une famille on ne pouvait plus cultivée.
_Le meilleur moyen de refuser la haine n'est il vraiment pas de l'accpter pour mieux s'en défendre? En refusant ces meurtres... tu comprends ma théorie. C'est vraiment bien.
Puis, elle posa la question qu'il redoutait. Si. Certains élèves avaient remarqués, finalement.
_Tu as raison... je vais te le dire.
Par instinct, ses doigts se refermèrent sur ceux de Victoire. Ils étaient froids, tous les deux. Eol, dieu du vent grec, les couvraient de son écharpe scintillante.
_Luna à voulu nous retirer de Poudlard. J'ai refusé de me nourrir, pour cela. Et je suis tombé dans un coma... j'étais...déjà affaibli physiquement, et ma grève de la faim m'a couté mes dernières forces. Donc, j'ai vraiment effrayé ma mère. Mais... pendant ces treize jours de ... coma, j'ai appris deux choses. L'amour et la mort. Et ça m'a beaucoup aidé...
Il sourit, retrouvant une étincelle de malice, ses joues pâles se recouvrant d'un petit drapé rose.
_Lysander m'a accusé d'avoir tenté de me suicider... et Lorelei m'a montré qu'elle m'aimait d'une manière plus puissante et plus intense que je ne le pensait. Entre triplés, on se comprend, rit il.
Il joua un instant avec les superbes ongles de Victoire. Belle jusqu'aux bouts des doigts.
Il tourna son visage vers elle. Elle riait dans ses yeux, superbe. Il ferma un oeil, de la manière d'une lionne veillant sur ses petits.
_Tu n'as pas de petit ami. Et moi, je cours sans espoir derrière une chimère. LEs rêves sont parfois innacessibles...
Il se leva doucement, gardant sa main serrée sur les doigts fins. Ils mesuraient en effet la même taille, et bien qu'un tout petit peu plus carré qu'elle, ils étaient aussi fins. Il sourit, et observa le Lac. Ce géant gelé commencerait bientôt à se couvrir d'une draperie étincelante.
_C'est ce que je croyais avant de revenir.
Un murmure a peine audible.
Ses yeux, son visage, son sourire. En une seconde, il devint un masque de sauvagerie terriblement enflammé. Les prunelles saphir devinrent ciel d'orage, et les cheveux flammes endiablées d'hiver.
_Il est temps de révolutionner le monde magique.

Nos pensées semblaient conncetées. Aussi bizarre que cela puisse paraître, nous semblions être sur la même "longueur d'onde".

Bien entendu, je connais l'histoire de Ganddhi. Celui qui résista aux Anglais. Un model pour beaucoup de moldus. Et ils ont bien choisi.

Lorcan attrapa ma main, celle posée sur son épaule. Ses mains étaient douces et froides, comme du marbre et de la neige. L'hiver était bientôt là et il m'inspirait déjà. Ses joues blanches reprirent un peu de couleur lorsqu'il m'expliqua pourquoi il n'était pas là en début d'année. J'avoue que l'horreur m'a envahi un court instant, laissant place au soulagement. Il avait vécu quelque chose de dur, de surprenant mais aussi d'enrichissant. Et il en était revenu. C'est ça, le plus important.

Tu n'as pas de petit ami. Et moi, je cours sans espoir derrière une chimère. Les rêves sont parfois innacessibles...

Il dit cette phrase de manière désabusé mais une petite pointe de douleur naquis dans ses yeux. Il me fit me lever. Il était aussi grand que moi, quoiqu'un peu plus carré d'épaule. Un peu plus masculin, heureusement pour lui. Il murmura quelque chose que mes oreilles délicates ne purent saisir.

D'un seul coup, ses joues rougirent, ses yeux s'enflammèrent et il dit d'un ton passionné qu'il était temps de "révolutionner le monde magique".

Qu'entends-tu par là ? Je veux dire, révolutionner dans quel sens ?

Je m'attachais vraiment à Lorcan mais je ne connaissais pas la nature exacte de mes sentiments pour lui. Son côté fragile et doux était très attirant et la part de danger qui régnait dans l'atmosphère lorsqu'il se perdait dans ses pensées me faisait peur mais, en même temps, me rassurait. Ce garçon était une énigme pour moi. Pour le moment.

Pour le moment. (voix de Secret Story.)
MDR! Désolé, j'ai vraiment pas put m'empécher d'y penser!
*totalement pété en deux de rire*
Je vais demander si Le Mage Noir peut intervenir.

Lorcan se tourna lentement vers elle. Dans quel sens du terme? Le plus radical. Et de manière définitive, si possible.
_Nous devrions songer à quitter cet endroit, murmura t'il avec douceur.
Ses yeux s'étaient noyés d'un calme presque ennivrant. Il jeta très brièvement un regard sur la surface glacée du Lac.
_Je te conseille de garder ta baguette à portée de main... j'entends une présence qui n'a rien à faire...je sens, pardon. ... Il y a quelqu'un.
Il ne fallait pas forcément paniquer. De un, ne pas dire qu'il avait une ouîe supérieure à celle d'un animal. De deux, s'ils pouvaient quitter les lieux en vitesse, ce serait très bien.
Il attrapa la main douce de Victoire, insufflant tout son calme dans le contact.
_Nous allons aller prevenir Mme Mister... et nous continuerons cette discussion. Parce que tu es une captivante auditrice. Sourit il.
Il posa sa main sur sa poche, la baguette de noisettier à portée de main, comme un sabre.
Il ferma à demi les yeux. Chaque son parvint à so tympan qui en quelques instants, les analysa. Il se tourna vers Victoire.
_J'entends...très bien, dirons nous. Rit il doucement.
Ils commençèrent à se rendre au chateau.
Lorcan arborait une expression impassible.
De l'intérieur il bouillait. C'était le même son que dans la Foret. Celui qui avait lâché Cerbère sur Lysander, et qui avait failli blesser Léa était là. Lorcan serra un peu plus la main de Victoire.
Furibond.

Fin du Rp, on demande au mage noir d'intervenir, bitte please!