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 Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander

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MessageSujet: Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander   Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander EmptyLun 10 Jan - 19:44

Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander 560096 Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander Small.110211261
« Dans une chute le plus dur
c'est sûrement de se relever ... »


C'était passé si vite, je n'arrivais pas à croire que nous avions déjà accomplit un mois de travail. Mais le souvenir de mes vacances tumultueuses restaient dans ma tête. L'été à Oxford avait été véritablement éprouvant, ma mère s'était donnée du mal pour le pourrir du moins. J'avais été bloqué en dehors de la maison pendant plusieurs jours. La vieille peau avait ordonné aux domestiques de ne pas ouvrir le portail et elle avait elle même pris soin de le fermer à clef si bien qu'étant sortit de la maison je ne pouvait plus y rentrer. J'aurais bien essayer de l'escalader si l'arcade en fer forgé de près de deux mètres cinquante de haut ne s'était pas interposer à mon chemin. Alors j'étais piteusement allée demander à ma tante de m'héberger pendant quelques jours. Parce que oui j'ai une tante, la sœur de ma mère, Milena. La chose la plus flagrante quand on observe les sœurs Donovan -le nom de jeune fille de ma mère- c'est bien la différence d'apparence. Cachée derrière son chignon serrée et son dos courbée ma mère ne passe sûrement pas pour une belle femme tandis que ma tante elle se dévoile au devant d'une crinière sauvage et abondante couleur auburn, et dont la peau diaphane fait ressortir le gris de ses yeux en formes d'amandes: oui, je lui ressemble, je sais. Pour en revenir à ce fameux soir de juillet j'avais dormi chez Milena qui semblait avoir préméditer mon arrivée. Quand j'avais débarqué, mon lit était admirablement bien dressée et la chambre respirait la fraîcheur des beaux jours. Non son petit appartement n'était pas comparable au style baroque et flamboyant de la villa Delorbeby. J'y pense, je ne vous ai pas raconter l'aspect intérieur de ma tante. Et bien on peut dire qu'elle contraste pour le moins avec l'image de ma mère. Milena c'est une femme moderne, elle est architecte à son compte et passe son temps à voyager dans le monde. C'est le genre de femme qu'on rêve d'être même si je ne veux pas lui ressembler. Elle a tout ce qu'elle veut et le problème c'est que ce n'est pas assez, elle est belle, elle a un travail parfait, elle a des milliers d'amants, elle se drogue. Et c'est la que vous êtes choqué n'est ce pas ? *déjà dehors* L'aspect décontracté et enthousiaste de ma tante dissimule une dépendance au cannabis mais surtout ne lui dites pas que je le sais. Voila pourquoi je ne vais pas souvent chez elle, elle est très gentille et joviale mais le problème c'est que je sais comment ce genre de choses commencent et puis un nom de drogue ca me suffit déjà amplement !

J'avais donc couché chez elle une semaine durant sans donner aucunes nouvelles à mes parents. De toute façon mon père n'aurait même pas remarquer que j'étais absente et ma mère elle se serait dit que c'était une bonne occasion de décompresser. Sept jours plus tard je suis rentrée chez moi, Felize m'attendait dans la cuisine, et, lorsqu'elle me vit arriver elle ne put s'empêcher de m'esquisser un de ses sourires chaleureux. Naturellement elle aurait préféré me prendre dans ses bras mais il faut le dire, je ne suis pas de nature "tactile" dirons nous. Le reste de mes vacances avait consisté à admirer le ciel, adossée sur la balancelle qui depuis petite était un réel endroit d'évasion pour moi. C'est la que vous vous dites " Et l'école, et les révisions ... et les lettres ? ". Les révisions, quel sujet tabou! Je ne suis pas très ou plutôt pas du tout studieuse ça vous le savez mais non à la villa Delorbeby il n'est pas question de magie. Lors de ma première année j'avais trouvé bon compte de ramener quelques parchemins de cours sur l'histoire de la magie chez moi et ils avaient finit carboniser dans la cheminée du petit salon de ma mère. Sur ce j'avais pris décision de ne plus les ramener ici si je ne voulais pas les voir disparaître. Et pour les lettres c'est évidemment la même histoire, les rares amis que j'ai à Poudlard je leur ai interdit d'écrire, justement à cause de la vieille peau qui fait contrôler mon courrier, non mais suis je encore un bébé ? Je vous jure des fois mon instinct de félin remontent et j'ai vraiment vraiment envie de prendre ma baguette et de la coller au plafond cette ... Rhhhhhhhhhh *CENSURED*

Pour en revenir à moi j'étais arrivé au collège début Septembre et les cours avaient repris. J'avais pris une résolution, attendre un peu avant de me manifester en classe, pour l'instant j'étais la fille aux mauvais résultats qui passaient inaperçu mais je savais au fond de moi qu'en attendant un mois avant de révéler mon vraie caractère la surprise ne serait que plus grande. Vous l'aurez compris, le félin qui demeurait en moi aller se réveiller d'une façon plutôt brutale, asseyes vous un peu, que la chute soins moins brutale ...

=> Après les vacances le retour au normal:


Les dernières âmes de l'automne s'éteignaient progressivement sur Poudlard. Bientôt le lac serait gelé et on pourrait de nouveau allumer les cheminées de l'école. Le retour au banal me direz vous, seulement les rumeurs qui rodaient sur ce retour d'un mage noir avaient finit par ébranler l'école. Pour l'instant je ne m'en préoccupai pas, était-ce vrai, était-ce faux, je m'en contrefichai: une vie de sorcière me suffisait amplement et je n'avais pas besoin de cette stupide gazette du sorcier pour me démonter le moral. Alors j'étais la, adossée sur la fenêtre du dortoir, à contempler le peu de feuilles morte qui rodaient encore dans les cours extérieures. La plupart des élèves s'étaient regroupés dans leurs salles communes et jouaient gentiment comme de pauvre petits mômes qui ne savent que faire. Mes vêtements de nuits glissèrent lentement sur ma peau opalescente et je les remplaça brièvement par des habits plus chauds -pour être enfin apte à sortir-. Je me dirigea vers la salle de bain ou je m'attacha brièvement les cheveux et trottinant gaiement je quitta le repère des Gryffondors. C'était comme je l'avais prédit, les couloirs étaient presque déserts, au moins j'avais un avantage, aucunes rencontres déplaisantes à venir. Je salua au passage un tableau ou s'établissait un petit groupe de personnage et enjambant les marches deux par deux -comme le faisaient les enfants- j'abandonnai le château. Une brise fraîche balaya la cour intérieure de Poudlard. Profitant un instant de ce léger souffle je repris ma course. Vers ou je me dirigeais ? Je ne sais pas, demandez à mon subconscient, il sait mieux que moi lui. Bientôt, j'arrivai à la lisière de la forêt interdite. Ce qui m'avait toujours plus dans ce tas d'arbre c'était justement son caractère interdit, vous n'avez jamais trouvé ça existant d'enfreindre le règlement ? Sur ce point on pouvait dire que oui j'étais dépendante, dépendante de la liberté, dépendante de cette adrénaline qui monte quand on enfreint ces foutues règles. Seulement voila quand on transgresse, on le paie ...

Alors je restais la, l'air un peu passif. Quelque chose m'attirait vers cette forêt, comme l'envie de la découvrir. Bien sûr j'y étais déjà aller de nombreuses fois mais elle recélait toujours des surprises. Comme un appel incessant, vous savez le genre de petit démon qui vous monte sur les épaules dans les films américains -jamais trouvé ca crétin vous ?- sauf que la je ne pesais pas le contre. Il fallait le dire, j'en avais ma claque de la gentille Opium tolérante. Je fermai les yeux avec un sourire plus que radieux, je me voyais déjà dans le bureau du directeur de maison, entrain de me faire réprimander. Sans réfléchir je pris mon inspiration et me mit à courir. Au fur et à mesure que j'avançais de mon plein être la terre qui parsemait la forêt semblait fondre sous mes pieds, le vent qui se faisait plus important comme une claque sur ma peau. Une brindille, puis deux, puis trois, puis une sur ma joue, puis une petite ouverture son mon pauvre visage. Je passai ma main dans mes cheveux et les libéraient de ce morceau de caoutchouc qui n'avait rien à faire ici. Je le balança un peu plus loin, ne quittant qu'un court moment ma vision de la forêt, très court certes, mais bien assez long pour me faire trébucher sur une racine d'arbre. Je m'étala brusquement par terre -d'une façon très peu gracieuse ça c'est dit - en barrant le passage à un petit faon qui passait dans le coin. Bambi 2 le retour
C'était comme si je venais de revivre l'accident de moto, une chute, certes moins grave mais identique à celle que j'avais vécu il y a maintenant bien des années. Je me releva en riant de moi même, et c'est à ce moment la que vous me penser vraiment très bête hein ? J'aurais pu me casser le poignet ou je ne sais quoi et moi je rigole, je vous l'avoue c'est comique mais franchement je n'allais pas pleurer pour si peu. Je me frotta l'avant bras, c'est sur une culbute c'est jamais très agréable. Des pas lourds se firent entendre, c'était exactement comme l'accident, je tombe, je me relève, et quelqu'un arrive ...


=> Post long mais c'est parce que je voulais raconter les vacances d'Opipi comme je viens d'arriver! ^^


Dernière édition par Opium E. Delorbeby le Dim 16 Jan - 10:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander   Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander EmptyDim 16 Jan - 9:33

J'appréçiais particulièrement les orages pour le contraste météorologiques que ceux ci provoquait. J'aimais sentir les gouttes de pluie glisser sur mes joues et mon front, tandis que mes prunelles fixaient aveuglément un soleil aléatoire. La chaleur qui faisait autant frissoner que cette humidité, et les brises à peine perceptible. J'aimais l'orage autant que la lune ou le soleil.
Ce vendredi, matin, je descendis du dortoir des Gryffondor, avec cet automatisme qui me qualifiait, et sans vraiment m'en rendre compte, je traversais tout le château. Etre à Poudlard, pour moi...ce n'était pas grand chose, car... descendant d'une lignée de sorciers, j'en avais entendu parler toute mon enfance. J'avais fantasmé les murs et les tapisseries, au subvenant de ce que me racontait mes parents. ...Et j'en avais conscience. Alors je me plaçais souvent dans la tête d'une personne qui grâce à un concours d'heureuses circonstances, s'y retrouvait. Et du coup, tout devenait tellement plus magique! Je ne me lassais pas de sentir cette odeur de merveilleux, ces couleurs de fantastique, cette ambiance d'impossible. Poudlard était un rêve éveillé, un rêvé réalisé, que je vivais comme deux milles autres élèves.
En sortant du Hall, par les deux énormes portes de bois, je me retrouvais dehors, acceuilli par une bourrasque de vent. Surpris, je posa ma main dans mes cheveux blonds. Un sourire ravi mon visage, et j'écartais les bras en fermant les yeux.
« Salut, le Vent. »
Un élève de Pouffsouffle, habillé aux couleurs de l'uniforme de Quidditch laissa s'échapper un rire moqueur, mais ne fit pas de commentaires, en me contournant pour rentrer. Je rouvris les yeux, débordant de joie. D'une foulée bondissante, je me précipita sur le sentier, en route pour une destination qui m'était totalement inconnue. Des corbeaux vinrent me dire bonjour en passant, et je souris au géant Hagrid qui ramassait ses citrouilles. Mes pas me conduisaient, et je ne faisais même pas attention où j'allais. L'important étant d'y aller, puis d'y être.
Lorsque les ombres de la forêt Interdite-pour-raison-mystiques-et-purement-illusoire me recouvrirent enfin, je me stoppa, un air énigmantique accroché sur ma face blanche.
« Bonjour Forêt. Tu m'as manqué. »
Je me remis à avancer, et mes regards circulaires, curieux, se posaient sur le moindre détail accessible. Un morceau de mousse qui se décollait d'un tronc millénaire, une volute de brouillard qui léchait mes mollets tandis que j'avançais, un oiseau qui m'étudiait de manière approximativement détaillée. J'en souris. J'étais joyeux, cela se voyait, non?
Arrivé au milieu d'une absolument-pas-clairière, je me tournais, mes yeux dérivant sur tous les côtés. Haaaaaan, qu'est ce que je devais faire crâneur! Le p'tit Lorcan, qui va directement dans la Forêt, et qui meurt pas percé par les flèches des centaures, parce qu'il est trop fort, il peut pas mourir, de toute façon, c'est le meilleur. Mon éclat de rire résonna entre les branches. Je m'assis au sol, laissant cette vapeur brumeuse atteindre ma poitrine, lécher mes épaules, mais pas plus haut. Je ramena mes jambes contre mon buste, et les enserraient de mes bras, en joignant les doigts. Le menton posé sur les genoux, je me mis à évaluer le temps qu'il me restait à vivre si je décidais de passer la nuit ici... disons, trois quatre heures, si l'on supposait que les centaures étaient fainéeants aujourd'hui, et qu'ils avaient décidés de marcher. Je fermais les yeux, laissant le bruit de ma respiration emplir ma concentration. Une langue de brouillard vint jusqu'à mon nez, spectrale, et je la repoussa en soufflant fortement. Ce petit jeu reprit de suite, et je ne restais pas sérieux très longtemps; la langue spectrale du brouillard vint effleurer mon nez.
« AAAAARG!!! Tu m'as eu! Noooooon!!! »
Je posais mon front sur mes genoux, hilare. Selon moi, le brouillard était causé par les perturbations climatiques ascendantes sur la Forêt: vu que c'était un énorme bois, il ne respirait pas beaucoup et pompait beaucoup d'eau au Lac, et rejetait la vapeur! Et il fumait! Et c'était d'ailleurs dangereux pour sa santé. Rauchen storb. Ou un truc comme ça, en allemand.
« Lorcan. »
Je relevais la tête, surpris. Qui était là? Mes yeux tombèrent sur le vide, puis, sortant de l'ombre du sol, a cause de ce maudit baka de brouillard, je vis un Dragon. Un magyar à pointe, violet, qui se rapprochait de moi, énorme dans cet endroit.
« Oui? »
« Pourquoi tu pleures ? »
Je pencha la tête, un air mystérieux dans les yeux. LE dragon se stoppa à trente mètres de moi, et je pouvais voir ses yeux. Magnifique, ils étaient entièrement rose fluo, avec des reflets bonbon.
« Parce que j'ai perdu mon ombre. »
Le dragon arqua très lentement son cou réptilien, et me jugea du haut de ses... cinquantes mètres.
« Ah. C'est très bête, ça. »
« C'est surtout très dommage. Je comptais l'emmener voir un match de tennis. »
« Et tu m'aurais pas invité? »
« T'aurais jamais payé la place. Comment tu t'appelles? »
« Bubuldesavon ».
J'ouvris en grand la bouche, et lachait un « Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaooookaaaaaaaaay!!!! » des plus surpris. Le dragon secoua la tête, avec un air de conspirateur.
« Et oui. Et toi? »
« Machin Lorcan. »
« Ravi de faire ta connaissance, Machin. Tu sais pourquoi on fait grillés les sauterelles, chez les aborigènes? »
« Parce qu'elles jouent pas aux cartes. Et c'est très mauvais pour leurs cerveaux. Tu attrapes des rhumes cérébraux, si tu joues pas aux cartes. »
« En l'occurence, elles n'ont plus de cerveau. Mais je tiens à voir ce match. »
« Certainement, puisqu'elles sont mortes. Il est trop tard pour cela, c'était la semaine dernière. »
Le dragon renifla d'un air dédaigneux, puis se coucha au sol. Ce fut monstrueux: il allongea son cou, comme s'il s'écrasait, et frappa le sol de ses deux avants bras. Puis, sa gueule pointue et courte s'étala devant moi, reposant sur le sol. Je fixais les yeux ronds son énorme visage.
« Comme tu as de grandes dents. »
« C'est pour mieux te manger. »
J'avais de la chance, j'étais tombé sur un speciment particulièrement cultivé. D'abord Peter Pan, et là, le petit Chaperon Rouge. JE lui souris. Ses orbites roses fluo me fixaient, et ses babines étaient retroussées en un espèce de rictus comique.
« Tu connais Angela? »
« Nope. »
« Et ben elle est vachement belle, intelligente, mais c'est la piiiiiiiiiiiire pétasse que le monde est jamais connu!! »
« Pourquoi? »
« Je sais pas, c'est ce que tout le monde dit. »
« Haaaaaaaaan, je vois. Et? »
« Et ben, en fait, j'ai eu une mauvaise note au devoir, mais c'est pas grave. Maximilian Halbermond, je sais pas trop où le caser. Vu qu'il était à Serdaigle, il est intelligent, mais jusqu'à où? En tout cas, il est allemand, tu savais? Et, euh, il est trop jeune, et puis... Angela est vraiment relouuuu!!! Mais en fait c'est de ma faute parce que je t'explique, si je lui avais pas lancé l'Impero, bah on serait pas ennemis. La prochaine fois que je la verrais, je lui demanderais à devenir mon amie. »
Bubuldesavon soupira d'un air affirmé, puis il reposa ses prunelles rose sur moi.
« Salut Lorcan, comment vas tu? »
Je ramassais un peu de terre, et d'un mouvement du poignet, la jetait sur son énorme carapace violette.
« Mal, y'avait plus de pudding au festin. »
Je me leva, et me mis à marcher, Bubuldesavon me suivant. C'est ainsi que je découvris une fille, dans la fôret. silence. Bubuldesavon explosa de rire.
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MessageSujet: Re: Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander   Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander EmptyMer 19 Jan - 12:06

Les pas se rapprochaient timidement. Je restais la, postée par terre le regard vide. À vrai dire j'avais pas forcément prévu de faire une nouvelle rencontre aujourd'hui, non j'avais pas prévu d'être agréable. La voix d'un jeune homme retentit. Enfin retentit j'aurais plutôt décrit ça comme un charabia incompréhensible. Il parlait de pudding et de festin si mes souvenirs sont bons, vraiment, Poudlard était une école de fou. Il m'arrive parfois -oui bon souvent- de parler toute seule mais sûrement pas pour tester la qualité du pudding, j'ai franchement autre chose à foutre. Même si il faut le dire je serais prête à tout pour un pudding ...
Mon interlocuteur arriva à ma hauteur, moi j'étais toujours dos tourné, jouant d'un peu de terre entre mes doigts. Il ne dit rien, enfin il, je supposais que c'était un homme, n'ayant pas encore découvert son visage je m'attendais au pire. Si je tombais sur Foil ça allait fuser Alors cette étrange hermaphrodite au sexe inconnu demeurait toujours la, silencieux. Assez saugrenue comme réaction, qu'il ne veuille pas discuter je le conçois, mais qu'il reste planté la pendant une éternité à ne rien faire un peu moins. C'est que ca m'intriguait un peu ce comportement -t'es trop curieuse Opipi- oui je l'avoue je bouillais d'envie de savoir qui était derrière moi mais il fallait espérer que je ne me fasse pas désintégrer au premier mouvement. Réfléchir su la conséquence de mes actes je n'avais pas tellement l'habitude. Je posa mes paumes de main à terre et me souleva pour me retourner vers l'étrange personnage. Alors j'aimerais vous décrire avec précision la tête que je tirais à ce moment la mais c'est assez périlleux alors bon je fais ça à la troisième personne: Opium resta interdite. La bouche béante, elle déglutit difficilement le peu de salive qui ornait sa gorge. Elle soupira et se frotta les yeux. Devant elle, se tenait apparemment Lysander Scamander, le tout jeune Serpentard, ou autrement dit le salop avec qui elle s'était embrouillé quelques mois auparavant. Je reprends à la première personne si vous permettez.

Je le dévisagea, mes mâchoires contractées. Non ce n'avait jamais été le grand amour entre nous, j'avais toujours détester les personnes qui veulent tout contrôler et malheureusement pour lui, Lysander était ce genre de personne. Il possédait une chevelure blonde et libertine à souhait, une peau légèrement halé et des yeux d'un bleu clair surprenant. Le mécheux dans toute sa splendeur. *sors* Une stature peu imposante et un regard lunatique ... Lunatique ? Non Lysander n'avait jamais vraiment été lunatique, je veux dire c'était plutôt le genre de personne froide et impartiale qui espère vous dominer. Qui sait il allait peut être légèrement agréable aujourd'hui, enfin si il pouvait l'être. Je m'arrêta à son buste, d'où rougeoyait son insigne de maison. Je dis rougeoyait parce que non ce n'était pas le blason vert des Serpents qui étaient sur sa robe. J'humectai furtivement mes lèvres, découvrir l'histoire qui se cachait derrière cette histoire de robe m'ennuyait déjà. Non mais quel crétin, à quoi lui servait de voler une veste ? Lysander petit idiot, tu vas tomber de bien haut. Je passais ma main dans mes cheveux et me relevaient. Que faire ? J'étais arrivée en première, c'était à moi que revenait le droit de rester ici. -Comme si la forêt interdite avait besoin d'être habiter- Vous les savez mieux que moi quand j'ai une idée en tête pas question de m'en lâcher. Mes yeux se levèrent machinalement vers le ciel, en quelques minutes c'était comme si la nuit était tombée. Le brouillard m'enveloppait peu à peu, réduisant progressivement la visibilité ici. Je me dirigea lentement vers jeune homme. Lui semblait m'ignorer, le regard toujours fixé vers l'horizon. Mes lèvres se rapprochèrent de son oreille si bien que je l'effleurai presque. Puis dans un songe de folie je m'exclamai:

OPIUM: « Powaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! » hurlai-je enfantinement.

Il trembla, compréhensible quand on sait que je venais probablement de lui arracher le tympan. Je me recula avant qu'il puisse m'atteindre, je préférais m'assurer de revenir en vie d'ici. Et je rigolais à gorge déployée, telle une môme de cinq ans. Pauvre petit chou, il irait peut être se plaindre à Pom Fresh de la méchante Opipi -pitoyable-. J'étais face au vert et argent, le dominant de la taille, les prunelles de mes yeux au ciel, prête au duel verbal qui allait sûrement débuter. Je voyais déjà les éclats de voix se succéder, faisant revivre le moment de notre précédente dispute. Un conflit absurde basé sur une seule chose, je n'ai jamais accepté, je n'accepte pas, je n'accepterais jamais qu'on se prenne pour supérieur à moi. Non pas que je pense que je le suis par rapport aux autres mais, pas question que je me laisse contrôler par qui que ce soit. C'était mon côté Serpentarde égocentrique qui reprenait le dessus. Un sourire étira mes lèvres et j'ajoutai pour la forme chiante de mon caractère:

OPIUM: « Quel que soit la porte pour que tu sortes d'ici, elle est grande ouverte ... » déclarai je simplement.

C'était dans ces moments la que je me dis, tu es vraiment inutile Opium.


Post merdique comme pas possible ><
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MessageSujet: Re: Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander   Le souffle coupée. ▬ Opium Delorbeby & Lorcan Scamander EmptyLun 28 Fév - 18:18

Bubul flotte paresseusement à mes côtés. J'attends. Je sens que quelque chose va se passer, quelque chose, quelque choooose....
Le brouillard se lève. C'est amusant cet impression de magie qui, comme des tentacule, détruit tout once de pitié, juste par plaisir de garder cet envie de pouvoir, ce ressentiment de musique insonore, de caresse invisible, de sourire parfumée. Lorcan, fairais tu du style? Oui, entre allitération et synésthésie, le pas est bref.

Bubul ouvrit sa minuscule gueule, ses yeux rutilants de ce rose profond et intense. Le brouillard était intense. Le silence était intense. La magie était intense.

« Powaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! »

Mon corps se raidit avec une violence incroyable, et mes doigts se refermèrent sur mes hanches, mes ongles griffant mes paumes. Qu'est ce que...?!

Les prunelles de Lorcan pivotèrent avec une lenteur effroayble, son visage transformé en masque angoissant, il laissa un tremblement secouer son corps. Cette fille...

Elle souriait. C'était censé être drôle? Elle m'avait à moitié détruit le tympan... Je crispais les poingts, puis laissais un soupir furibond fuser entre mes lèvres. Puis, mes muscles se détendirent, et je reposais tranquillement mes mains sur mes hanches. Un sourire calme.

Quel que soit la porte pour que tu sortes d'ici, elle est grande ouverte ... »

Une expression surprise voila mon regard, et malgré tout, je trouvais la volonté de laisser un sourire rêveur flotter sur mes lèvres.

"Nan merci. Je suis là pour parler aux Sombrals. Je ne veux pas partir pour le moment."

Je m'avançais vers elle, l'étudiant. Je la connaissais, non? Son visage me disait quelque chose...

Un air de shimusen résonna quelque part. Je penchais la tête. C'était son âme qui faisait ce bruit là? C'était... joli.

"Tu es qui?"
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