Dave se baladait près du lac. Le soleil n'était pas encore partie se coucher mais ça ne saurait tarder. Il marchait d'un pas lent tout en fixant l'eau du lac. Le lac était si calme que le léger bruit d'eau causé par la légère brise de vent réussissait à calmer le septième année. Oui le septième année était très énervé ses temps-ci et pour cause, son frère et sa soeur était je-ne-sais-où, car il venait d'apprendre - il y a quelque jours de ça - que les services sociaux avait prit en charge les deux jumeaux. Mais où étaient-ils ? Ne pas savoir le démangeait. Il voulait les retrouver mais comment faire ? Il ne pouvait pas quitter Poudlard. Et s'il leur arrivaient malheur, il ne se le pardonnerait jamais.

Bien que le bruit de l'eau était apaisant, ce n'était pas assez ... il maquait encore quelque chose. Le jeune homme s'approchait du lac, les pieds trainant sur le sol. À proximité du lac, il fini par s'assoir tout près de l'eau tout en fixant le reflet de la lune qui commençait à apparaitre dans le miroir qu'était le lac.

Le regard perdu dans les flots, le Poufsouffle se mit à pensé à son petit frère et sa petite soeur, il pensa aussi à ses amis du centre jeunesse ... puis il se surprit à pensé à Victoire Weasley. Pourquoi pensait-il à elle ? Peut-être que s'était elle qui parviendrait à le calmer complètement, ils avaient tellement partagé de chose ensembles qu'il était impossible qu'elle n'y parvienne pas car d'une certaine manière elle le comprenait et il la comprenait ... mais maintenant que s'était fini entre eux, il avait une peur bleu - qu'il n'osait pas s'avouer - de constater que rien ne sera plus jamais pareille entre eux. Il en serait même triste si sa venait à arrivé. Le jaune et noir soupira tout en ramenant ses jambes contre lui tout en les entourant de ses bras.

Soudain un bruit retenti. Un petit bruit, mais s'était assez pour que le Poufsouffle se doute qu'il y avait quelqu'un. Il se retourna tranquilement, s'apprêtant à renvoyer cette personne, qui quelle soit, d'où elle venait mais quand il s'aperçut que s'était Victoire ... non sa jolie Victoire, il se reteint et souffla d'une voix agréablement surpise:

- Princesse ?!

Une journée calme venait de passer. Encore une. Je commençais presque à en avoir assez, de ces cours, de ses débats, de ces discutions stériles et de ces profs ! C’est vrai, j’étais calme, en cours… Mais là, j’avais envie de faire des folies, de danser en boîte, n’importe quoi qui changerait de la routine ! Mon ventre me faisait encore mal, ce qui m’empêchait de trop sortir car l’infirmière voulait toujours avoir un œil sur moi… Dommage !

J’avais absolument besoin de calmer mes pensées car voir Lysander pendant le cours de DCFM m’avait presque retourné l’estomac… Je ne comprenais pas ma réaction car je l’avais déjà vu plusieurs fois, depuis l’incident ! Peut-être était-ce l’ambiance calme des cours, ou la présence du prof ou encore une autre chose dont je ne me rappelais pas ! Je courrais dans mon dortoir, balançais mon sac sur mon lit et pris une veste sous le bras avant de pousser le portrait de la Grosse Dame qui hurla d’indignation. C’est vrai que je n’étais pas très douce, ces temps-ci.
Doucement, je sortis dans le parc. Je grimpais dans un arbre et, assise sur une branche, j’observais le ciel. Le doux murmure du vent dans mes cheveux, dans les feuilles. Les piaillements des oiseaux. Le bruissement de l’herbe. Mes yeux perdus dans l’immensité bleue-grise, mon esprit voyageant je ne sais où. Ca faisait vraiment du bien d’être loin des bruits habituels, loin du monde habituel. Le calme me suffisait, pour le moment.

Soudain, un jeune homme passa en-dessous de mon arbre. Je me penchais légèrement et je cru reconnaître le visage d’une connaissance… Le problème étant que cette personne avait disparu sans laisser de traces il y a bien trop longtemps. Je le laissais s’asseoir au bord du lac avant de me laisser glisser sans un bruit sur le sol. Mes pas glissèrent et je m’arrêtais, à quelques centimètres de lui. Oui, je le reconnaissais même de dos. Je souris lorsqu’il se retourna et qu’un éclair de surprise passa dans ses yeux.

Princesse ?!
Salut Dave…

Je ne savais pas quoi dire d’autre car j’hésitais entre lui coller une gifle monumentale, lui sauter dans les bras ou m’effondrer en pleurs. C’était quand même beaucoup d’émotions que de se rendre compte qu’une personne chère à son cœur, disparue, réapparaît du jour au lendemain sans qu’on y soit un minimum préparé…

Dave se releva tranquilement tout en restant où il était pour ainsi contempler la rouge et or de loin. Elle était toujours aussi belle et toujours aussi ... elle. Dave se sentait un peu -beaucoup- mal d'être parti tel un voleur, il savait que ça surement fait du mal à Victoire et pour ça il s'en voulait. C'étais une des rare personnes à qui il ne supportait pas faire de mal, mais il lui en avait pareil ... ce qu'il pouvait être con parfois!

- Désoler d'être partit comme ça ...

C'est excuse était des plus sincère. Le jaune et noir tenait réellement à s'excuser de son comportement des plus blessant.

- Je peux t'expliquer si tu veux.

En effet, le Poufsouffle pouvait bien lui expliquer. Peut-être qu'elle comprendrait son choix mais si elle ne comprenait pas, il était un peu inquiet de la manière dont elle pourrait réagir.

- Mais si tu souhaite que je parte, tu n'as qu'à le dire et je partirais.

Chassant les idées noirs qui lui envahissait de plus en plus l'esprit d'un geste de tête rapide, il commença à s'avancer tranquilement vers la sixième année. Quand le septième année s'arrêta trente petits misérables centimètre les séparait les deux et Dave plongea ses yeux dans ceux de Victoire. Les jolies yeux qui lui avait tant manqués. Levant les mains tranquilement, il prit délicatement le visage de la Gryffondor entre ses mains tout en s'approchant légèrement de la demoiselle, ce qui laissait seulement une vingtaine de centimètres. Toujours les yeux rivé dans les siens il souffla doucement:

- Tu me giflera ou je peux te prendre dans mes bras sens risque ?

Dave ne voulait pas brusquer sa princesse, comme il avait toujours aimer l'appeler, alors il resterait à distance si c'est ce qu'il fallait même s'il mourrait d'envie de la serrer dans ses bras.

Désolé d'être partit comme ça... Je peux t'expliquer si tu veux. Mais si tu souhaite que je parte, tu n'as qu'à le dire et je partirais.


Dave s'avança tranquillement vers moi. Je n'étais vraiment pas prête à le retrouver. Surtout après ce qu'il s'était passé avec Lysander et Lorcan. Ou peut-être était-ce justement le bon moment. En tout cas, je voulais savoir pourquoi il était parti. Et oui, il me devait des tas d'explications...


Ne part pas, je veux des explications. Tu me dois au moins la vérité, je pense. Non ?


Ce n'était même pas une question. Plutôt un ordre déguisé en question. Et... Mes pensées perdirent tout ordre logique. Il venait de prendre mon visage entre ses mains, comme il avait l'habitude de le faire lorsque nous étions ensemble. Et, souvent, ce qui suivait était un baiser passionné. Je fixais mes yeux dans les siens et calmais mon coeur. Le passé était du passé. Je ne pouvais rien changer et je ne le voulais pas. Ce n'est pas pour autant que je dois sans cesse y penser.


Tu me giflera ou je peux te prendre dans mes bras sens risque ?

Depuis quand tu poses la question avant de faire ce qu'il te plaît, quel qu'en soit la réponse ?


Pour répondre de manière claire, je passais mes bras autour de son corps et posais ma tête sur sa poitrine. Retrouver son odeur et la chaleur qui se dégageait de son corps, c'était comme utiliser un retourneur de temps et retourner il y a quelques années. Je n'allais pas me plaindre, loin de là. Mais j'avais quand même envie de le gifler...

En effet, il lui devait des explications et la vérité alors il lui dirait. Cependant, il ne savait pas tellement comment aborder le sujet car s'était tout de même délicat. De plus, la Gryffondor semblait "confuse" du fait que le Poufsouffle ait prit son visage entre ses mains. En constatant ceci, Dave se mit à sourire pendent qu'elle répondait à sa question ... en plus elle avait totalement raison. Depuis quand il posait des questions ? Décidément le fait d'être loin de sa princesse l'avait ... ramollit.

- C'est bien trop vrai, je vais remédier à ça!

Après qu'elle eut passée ses bras au tour du corps du jaune et noir et qu'elle ait posé sa tête sur son torse, Dave passa doucement ses bars dans le dos de Victoire pour finalement resserrer l'étreinte. Quelque secondes s'écoula sans que le septième année ne dise quoi que se soit. Finalement il déposa un doux baiser sur la tête de la sixième année. Se détachant lentement de la jeune femme tout en faisant glisser ses bras pour que ses mains parvienne à attraper les deux mains de la demoiselle.

- Viens, je vais t'expliquer ce qui ses passé et ça sera la vérité, je te le promet.

Dave lâcha tranquilement une des deux mains de la Gryffondor puis il l'incita à le suivre près du lac. Dave s'assit tranquilement tout en attendant que sa princesse soit confortablement installé.

- En fait si je suis partie c'est que je n'aurai pas pu supporté te voir triste ... et puis je me suis dit qu'il serait plus facile de faire croire à tes parents que s'était mon dépars précipité qui t'avait rendu triste plutôt que la vrai raison. En suite, je me suis rendu aux services sociaux ... En fait, la vrai raison pour la quel je suis venue chez toi, c'est que j'avais fugué du centre jeunesse où j'étais parce j'étais souvent en conflit avec d'autre gens et sa finissait toujours en bain de sang et j'en avais marre et non pas parce que j'avais eu un accident de voiture ... désoler d'avoir menti et je suis vraiment vraiment désoler d'être partie comme ça. J'espère que tu me pardonneras un jours ...

Dave avait l'impression que la gifle serait pour bientôt, mais il s'en foutait, tout ce qu'il voulait à l'instant précis s'était d'être avec Victoire un point c'est tout. Le jaune et noir tandis la main pour prendre délicatement la main de Victoire, puis avec son pouce il caressa doucement le dessus de la main de son ancienne petite-amie.

C'est bien trop vrai, je vais remédier à ça!

Il ferma ses bras autour de moi et posa sa tête sur le dessus de la mienne. Je souris contre son pull. Ca me rappelait vaguement les moments de complicité que l'on avait eue lorsque nous étions un couple. Je n'étais pas mélancolique, je me demandais juste comment nous allions nous comporter l'un envers l'autre. Et comment allait réagir Lysander. En fait, ça, je m'en fichais pour le moment. Il m'avait déchiqueté, je pouvais bien avoir un moment de complicité "en souvenirs du bon vieux temps" avec Dave. Non ?

Viens, je vais t'expliquer ce qui s’est passé et ça sera la vérité, je te le promet.

Il lâcha une de mes mains et nous entraîna vers le lac. Là, il s'assit et me laissa une place à ses côtés. Je resserrais ma veste autour de mes épaules et m'assis en tailleur à quelques centimètres de lui. Posant ma tête dans ma main, elle-même posée sur mon genou, je fixais mon regard sur Dave et écoutais attentivement ce qu'il me disait.

En fait si je suis partie c'est que je n'aurai pas pu supporter te voir triste ... et puis je me suis dit qu'il serait plus facile de faire croire à tes parents que s'était mon départ précipité qui t'avait rendu triste plutôt que la vrai raison. Ensuite, je me suis rendu aux services sociaux ... En fait, la vrai raison pour la quel je suis venue chez toi, c'est que j'avais fugué du centre jeunesse où j'étais parce j'étais souvent en conflit avec d'autre gens et sa finissait toujours en bain de sang et j'en avais marre et non pas parce que j'avais eu un accident de voiture ... désoler d'avoir menti et je suis vraiment vraiment désoler d'être partie comme ça. J'espère que tu me pardonneras un jours ...
Et quelle est cette vraie raison, alors ? Tu dis que c'est ton départ qui me rendrait triste plus que la vraie raison... Quelle est-elle ? Et tu n'écoutes jamais en cours d'histoire de la magie ? Tu n'avais pas compris que les Weasley, amis de Potter, c'était ma famille ? Des fois, tu me désespères...

Je dis la dernière phrase avec mon petit sourire en coin, qui veux dire : "je déconne, ne me prend pas au sérieux". Et je savais qu'il le connaissait. Je le lui avais souvent fait lors de nos jeux-disputes. Et à chaque fois, il éclatait de rire et m'embrassait. Oups... Il m'embrassait après ? Je me demandais presque s'il allait oser le faire...

Apparemment, elle n'avait pas trop l'air fâché. C'était déjà un très bon point! Par contre, elle ne semblait pas comprendre ce qu'il voulait dire par « vrai raison ». Pourquoi quand les filles parlaient à mi-mots elle se comprenait toujours entre elles et quand un gars essayait de faire pareille s'était du chinois total ? ... C'était bien un truc de filles ça! Puis, quand elle releva son "incapacité" à écouter en Histoire de la magie, Dave se reteint de ne pas éclater de rire, chose qu'il ne réussit aucunement à faire après qu'elle avait affirmé qu'il la désespérait puis une fois son hilarité calmée, il lui répondit tranquillement:

- Ouais bah d'un côté je me voyais très mal dire à tes parents: «Ouais bah elle est triste parce qu'on à rompu... ouais on était en couple, désoler de vous l'apprendre maintenant que c'est fini.». Sinon pour l'histoire de la magie, ce n’est pas que je ne veuille pas écouter... c'est que Morphée me réclame à chaque fois! Elle a l'air de bien m'apprécier, beaucoup même... et puis ses bras son très confortable bien que trop populaire à mon goût, j'aime bien l'exclusivité! Mais ma popularité auprès des déesses ne me surprend pas.

En disant sa dernière phrase, il avait lancer un clin d’œil à Victoire tout en affichant un sourire mi-charmeur/mi-moqueur.

Soudain, une phrase se mit à résonner dans sa tête... cette même phrase où la Gryffondor disait qu'il la désespérait. Sans compter qu'il se rappelait parfaitement ce qu'il faisait quand elle disait ça. C'est pourquoi un sourire taquin et joueur se dessina sur ses lèves pour prendre la place de son autre sourire qu’il affichait précédemment.

Dave passa délicatement son bras dans le dos de Victoire tout en effleurant volontairement les omoplates de la demoiselle du bout des doigts avant de déposer délicatement sa main sur une des deux épaules de la Gryffondor. De l’autre bras, il entoura la rouge et or avant de l’attirer d’un geste d’une extrême douceur vers lui. Le jaune et noir plongea alors ses yeux dans ceux de l’élève de la maison de Godric. Toujours en affichant son sourire taquin et joueur, il laissa échapper un : «Tu es la souris, je suis le chat … je crois qu’une fois de plus…». Puis il s’approcha de plus en plus de la belle Gryffondor. 10 cm … puis 5 … et finalement 3. Rendue à trois petits misérables centimètres qui les séparait, il restait là en suspend pour souffler d’une voix suave en direction de l’oreille droite de la jeune femme : « … je vais gagner!». Toujours aussi souriant, il finit par déposer délicatement ses lèvres sur celle de la demoiselle. Un contact, qui étrangement, lui avait manqué. Bizarre. Ce même contact lui procura un grand frisson le long de la colonne vertébrale et quelque mini électrochoc dans tout le corps. C’est fou comment une femme pouvait manquer à un homme! Le contact dura bien plus de temps qu’il ne le doive. Finalement il se retira tranquillement, et ce, toujours avec son même sourire.

- Je crois que le vilain garçon n’est toujours pas dompté, susurra-t-il avant de faire un clin d’œil.

Et si maintenant elle ne le giflait pas, ça tiendrait du miracle, parce qu’il l’avait franchement cherché. Même s’il avait reprit la phrase de la souris et du chat de leurs jeux-disputes et qu’il avait signalé que finalement « il n’était toujours pas dompté » … ça ne lui garantissait aucunement que sa joue n’allait pas subire une irritation très prochaine. Ce qui malgré tout l’amusait franchement beaucoup.

Cette fille avait le don de le rende complètement cinglé! Mais quoi de plus normal pour quelqu'un qui a du sang de vélane? Honnêtement, Dave ne le savait pas. Et puis, elle savait très bien s'en servir, tellement que même que parfois, par le passé, il s'était souvent demander si s'était vraiment elle qui lui plaisait OU s'était dû aux composantes de son sang? Mystère et boule de gomme!

Cependant, l'affirmation de la demoiselle de la maison de Godric sur le fait qu'il ne la connaissait plus aussi bien qu'avant et que s'était à lui de voir si elle lui plaisait autant. À ces mots, le sourire de Dave s'étira ... et il avait franchement le goût de la prendre aux mots.

- C'est un invitation à tester ou me trompe-je?

Puis elle recula et fit volte face pour finalement faire dos au septième année pour ainsi s'assoir sur le sol. Elle enleva ses chaussures et se mit à effleurer l'eau avec la plante des pieds. Quant à Dave, lui il restait debout et regarda la jeune femme blonde:

- Joli dos! Par contre, il n'arrive pas à la cheville de ton visage.

Le jaune et noir pouffa légèrement de rire puis il s'assit à ses côtés. Il fixa longuement un point invisible devant lui avant qu'une idée vienne s'imposer dans son esprit. Une idée ... assez "amusante" en soit pour des jeunes gens qui aimaient jouer ... Le jeune homme tourna son regard vers son ex-petite amie et lui accorda un de ses mystérieux sourire en coin ...

- Je te proposerais bien un bain de minuit princesse mais ... l'eau du lac me parait quelque peu trop froide pour ce genre d'activité sans être malade en retour ... donc voilà ce que je te propose, je crois que j'aurai besoin de quelques cours en particulier avec vous princesse, pour apprendre à vous re-connaitre et savoir ce que cache une nouvelle fois votre joli visage d'ange ... comme au premier jour de notre rencontre. Qu'en dites vous?

Il fini en lui accordant un clin d'oeil sans pour autant effacer son mystérieux sourire.