Nan, ça ne pouvait plus durer, cette petite chanson moldu pour gamin de huit ans tournait et retournait dans la tête du brun depuis des heures déjà. Non, il n’était pas fou, c’était juste un remix. Comme s’il allait chanter que lundi il y aurait des patates. Nan mais, fou oui! Mais pas à ce point!

Voilà qui était mieux pour commencer, mais quand même, s’il échappait ne serait-ce qu’une seule fois cette petite chanson dans le cours d’histoire de la magie, il allait écoper d’un renvoie du cours avec punition et retenue pour alimenter le tout. Le professeur d’Histoire de la magie l’avait prévenu. S’il faisait encore un pas de travers, il aurait tout sur le dos. Surtout, ne rien laissé échapper, Albus aimait faire le pitre mais il ne fallait pas exagérer, il ne voulait pas non plus gâcher son weekend à ses bêtises. D’un mouvement lent il tourna la tête vers l’autre coté de la classe, la où se tenait Angela. La vipère sournoise le regardait avec un petit air satisfait. Il lui fit un clin d’œil et un sourire ironique pour bien la faire enrager, puis il se retourna. Déjà cinq minutes que le cours avait commencé et on aurait dit qu’une éternité s’était écoulé. Le temps risquait d’être fichtrement long durant cette heure. Ne pas craquer… Ne pas craquer.. Ne pas Craquer.. Ne pas CRACK..

« LYSANDER! TA GUEULE, COMPRIS?! »

Mais qu’est-ce qu’il lui prenait à celui-là? Il était malade ou quoi? C’était la première fois qu’Albus entendait Lorcan sortir une réplique dans ce genre, sur ce ton là. Il se figea de stupeur. Un petit silence emplit la salle déjà réveillée par la réplique du Gryffondor. Les cours d’histoire de la magie à cette heure-ci étaient Gryffondor, Serpentard. Quelle idée? Ils voulaient que la salle se transforme en champ de bataille ou quoi? Heureusement que les tensions s’étaient apaisées ces temps-ci.

« Rentrez en silence, jeunes gens... Mr Scamander... vous vous sentez bien? »

Pff! Quelle question, il pète la forme Lorcan! Rien qu’à voir ça tête habituelle on le comprenait directe! Mais non, ce professeur restait vraiment en travers de la gorge d’Albus. Il ne le détestait pas, s’était pire, s’il avait pus lui jouer toute les crasses du monde il l’aurait fait volontiers, mais ce weekend il ne voulait pas le passer enfermer en retenu. C’était simple, il devait donc se taire.

« Je suis désolé... ça n'arrivera plus. »

QUOI?! Rrrh.. S’il pouvait se réveiller comme ça à tout les cours la vie serait nettement plus marante. Le jeune Potter avait l’horripilante envie de crier « Mais réveillez-vous les gens on n’est pas à un enterrement! » Mais s’il faisait la moindre réflexion s’en était finit de lui. Ne pas craquer.. Ne pas Craquer.. Ne pas craquer, surtout ne pas craquer!

« Potter, Salut. »

Albus se retourna vers la place à ses cotés, Lysander.. Il lui sortit un de ses sourire en coin à l’Albusseveruspotter. Et oui, sa existe ça!

« Lysander, quel plaisir. »

Contrairement à Lorcan, Albus avait un peu plus de mal avec Lysander, ce n’était pourtant pas sa maison qu’il le dérangeait mais quelque chose.. Peut-être ne se connaissaient-ils pas encore assez.

« Potter, Taisez-vous!
- Mais Monsieur, j’ai rien dit!
- Vous venez de parler à l’instant même, si vous continuer je vous promets que vous sortez! »

Ne pas craquer.. NE pas craquer.. NE PAS craquer.. NE PAS CRAQUER!

Elle était toujours là.. Cette irrépressible envie de s’endormir pour ne plus jamais se réveiller, l’envie de se fondre dans un mur pour ne plus jamais en ressortir, l’envie de s’enterrer trois pied sous terre, pour ne plus jamais revoir la cruelle lumière du jour. Elle était encore et toujours là… Comme si un jour elle pouvait imaginez que ses poumons se videraient pour ne plus jamais se remplir, que ses yeux se fermeraient à jamais et que le néant l’envelopperait. Comme si elle pouvait imaginez pousser un dernier râle de souffrance. Inimaginable.. Tout simplement. Une douce caresse dans ses longs cheveux bouclés, un frôlement, juste un frôlement. Le temps passe doucement, les secondes s’égrainent lentement, comme si le temps avait tout fait pour que les minutes ralentissent leur valse endiablée. Comme si toute la semaine se résumait en une heure de cours. Quel foutu pressentiment.. C’était comme quand les animaux flairaient les catastrophe naturelle à l’avance. Angela elle sentait que quelque chose allait leur tomber dessus, une chose qui n’allait vraiment pas lui plaire du tout…

« LYSANDER! TA GUEULE, COMPRIS?! »

Un choc, des sursauts puis un silence pesant. Comme si cette tension pouvait peser une tonne, c’était une horrible impression de lourdeur. Angela tourna vivement la tête vers l’auteur de cette charmante réplique. La voilà sa catastrophe naturelle. Il ne manquait plus que lui pour que cette heure devienne un cauchemar éveillé. Le visage impassible de la jeune femme blonde exprima un léger agacement. Elle se détourna. C’était une blague? Elle avait peur de Lorcan et de Lysander maintenant? Elle était pathétique et pitoyable. Que valait-elle à cet instant même? Heureusement que son cousin ne la voyait pas dans cette état là. Quelle Dark Raven faisait-elle là, assise sur sa chaise en se lamentant sur son sort.

« Rentrez en silence, jeunes gens... Mr Scamander... vous vous sentez bien? »

Angela se redressa dans son siège une légère raideur emparant sauvagement ses membres. C’était imperceptible mais très agaçant pour elle, elle qui se devait d’être impassible face à tout. Impassible et impitoyable, c’Est-ce qu’elle avait appris. Ne rien laisser paraitre, ne pas être faible, se montrer forte, courageuse. C’était ce qu’était devenu la fillette blonde au long cheveux bouclés, si innocente et si naïve.

« Je suis désolé... ça n'arrivera plus. »

La jeune femme pris sa plume entre ses doigts avant de toucher son pendentif puis de commencer à écrire des détails sur du parchemin, elle savait déjà tout cela mais elle ne voulait pas croiser son regard. Pas maintenant alors qu’elle n’était pas en pleine possession de ses émotions. Elle releva la tête et un regard croisa le sien quelque fractions de seconde. Elle soutint son regard sans ciller, puis elle reporta son attention vers le professeur. Mais elle ne tint que quelques secondes avant que ses doigts effleurent un papier. Ce fameux parchemin. Elle se leva, posa le papier sur la table de Lorcan avant de jeter un parchemin dans la corbeille à papier prévu à cet effet et de revenir à sa place. Non, elle ne pouvait vraiment pas le jeter mais en même temps, elle ne pouvait le garder. Elle ne voulait pas.

« Je te connais, n’est-ce pas? »

Angela se raidit encore une fois. Soit c’était une coïncidence énorme soit elle devait vraiment se faire du souci. Elle porta sa main à sa baguette et la serra fermement dans ses doigts.

« Je ne vois pas de quoi tu veux parler. »

Ne pas craquer.. C’était facile à penser tient! Beaucoup plus difficile à exécuter évidemment. Se défouler mentalement s’était bien, mais pas assez réconfortant pour ne pas craquer. C’était sur, il allait choper une retenue. Quoique s’il arrivait à ne rien laisser paraître il arriverai très bien à sauvegarder son week-end. En bref? Il n’arriverait jamais à tenir l’heure entière sans laissé échapper une remarque. Le professeur déblatérait son cours avec aisance et d’une voix monotone qui donnait l’horrible envie de s’endormir. Il n’arrêtait pas de fixer Albus comme guettant le moindre de ses mouvements. Ce regard, lourd sur les épaules du jeune homme. La tension dans la salle de classe était palpable, elle se propageait entre quatre élèves bien distinct. On voyait bien qu’Albus avait du mal à se contenir. Il tourna la tête en direction d’une zone de tension énorme. Angela? Mais pourquoi perdait t’elle alors son sang froid maintenant? C’était idiot? Toutes ses questions se bousculaient dans la tête du jeune homme et de plus il sentait sa patience sur le point d’éclatée.

« Albus... ce cours te plait tant que ça? Fais nous sortir de là, s'il te plait... »

Les paroles libératrices, se fut comme si un barrage s’était brisé, Albus se sentit tout de suite mieux et sans le vouloir il laissa échapper de sa bouche un flot de remarque désobligeante à propos du professeur, de son cours ennuyant et de ses méthodes de travail.

« Ecoutez Monsieur, la plupart des élèves de cette classe n’en on strictement rien à faire de vos pacotilles. Votre voix rend le cours encore plus ennuyant, on pourrait s’endormir que vous ne remarqueriez rien. Excusez-moi d’essayer de rendre le cours plus distractif! En plus le fait que vous guettiez mes moindres mouvements me rend nerveux. Je sais que je suis beau mais le harcèlement n’est pas toléré! »

Albus eut un soupire de soulagement avant que la suite des événements s’enchainent sans que le jeune homme puisse comprendre tout.

« MAIS PAR LA BARBE DE MERLIN!! »

Le professeur piquait sa crise.

« Votre gueule. »

Lysander dans toute sa splendeur bien sur!

« TOUS LES QUATRE VOUS SORTEZ IMMEDIATEMENT DE MON COURS! C’EST INADMISSIBLE UNE TENUE PAREILLE! MLLE STEVENSON VOUS ME DECEVER! ET VOUS LYSANDER SOYEZ PLUS RESPECTUEUX! »

En un rien de temps ils se retrouvèrent tous les quatre dans les couloirs. Albus un peu paumée dans la tension qui régnait.

La tension était à son comble, partout dans la salle on pouvait constater que quatre personnes était à fleur de peau. Surtout elle.. Quoiqu’Albus avait l’air pas mal non plus. Les muscles du dos de la jeune femme tressautaient sans qu’elle ne puisse les contrôler. Ses doigts attrapèrent sa baguette et se serrèrent autour avec toute la force qu’elle pouvait. Les muscles de sa main étaient si crispés qu’elle avait l’impression que sa main allait exploser. Il n’y avait d’ailleurs pas que sa main qui était au bord de l’explosion. Sa tête pleine de questions, de craintes, de haines, de colères, d’incompréhension. Avait-il retrouver sa mémoire? Savait-il tout? Cela faisait-il de lui un danger? Mais pourquoi le sortilège avait échoué? Était-elle vraiment devenue une incapable. En cet instant même elle haïssait Lorcan de toutes les parcelles de son corps et de son âme. Les dents serrés elle ferma les yeux.

« Ecoutez Monsieur, la plupart des élèves de cette classe n’en on strictement rien à faire de vos pacotilles. Votre voix rend le cours encore plus ennuyant, on pourrait s’endormir que vous ne remarqueriez rien. Excusez-moi d’essayer de rendre le cours plus distractif! En plus le fait que vous guettiez mes moindres mouvements me rend nerveux. Je sais que je suis beau mais le harcèlement n’est pas toléré! »

Outch, décidément il l’avait quand même bien placée celle-là! Des ricanements s’élevèrent dans la pièce alors qu’Albus se détendait. Le professeur parut tout d’abord étonné puis outré.

« MAIS PAR LA BARBE DE MERLIN! »

Il n’arriverait jamais à finir son cours dans de telles circonstances, en plus Albus ne serrait surement pas le seul à sortir une réplique bien cassante.

« Votre Gueule. »

Lysander, il s’y mettait lui aussi. Angela était au bord de la crise de nerfs, les dents serrées, les yeux fermés, les muscles crispés elle ne tint pas longtemps avant d’échapper un juron et de brandir sa baguette vers Lorcan avec une lueur de désolement dans les yeux.

« Bordel! »

Le professeur ne tint plus et craqua pour de bon.

« TOUS LES QUATRE VOUS SORTEZ IMMEDIATEMENT DE MON COURS! C’EST INADMISSIBLE UNE TENUE PAREILLE! MLLE STEVENSON VOUS ME DECEVER! ET VOUS LYSANDER SOYEZ PLUS RESPECTUEUX! »

Tous les quatre? Non! Il n’allait tout de même pas faire sortir Lorcan! Les autres cela passait mais lui?! Elle sentit qu’elle allait passer une sale heure. Tous sortirent.. Angela tenant encore fermement sa baguette dans sa main s’adossa au mur comme si elle était fatigué avant d’adresser un regard haineux à Albus et à Lysander.

« Mais à quoi est-ce que vous jouez?! »

Dans quelle bouse de dragon s’était elle encore fourrée? Dans quels problèmes à répercutions allait-elle tomber? Pourquoi n’avait-elle pas tourner les talons avant de commencer cette conversation avec Lorcan se soir là? Il était minuit. Elle s’en rappelait comme si cela s’était passé la veille. Le lourd son des douze coup de minuit résonnait encore dans sa tête. Pourquoi n’était-elle pas retournée d’où elle était venue? La réponse était pourtant bien là, face à elle. La curiosité… Elle n’avait pas put résister à cette conversation mystérieuse et au yeux du jeune homme.. Elle était pathétique! Idiote… Ses yeux haineux se dirigèrent vers Albus et vers Lysander. S’ils n’avaient pas mit furibond le professeur elle aurait put se contrôler et réfléchir. Maintenant tout cela était trop tard.. Bien trop tard. Elle devait affronter les trois garçons avec arrogance et force. Mais en était-elle capable? Bien sûr que oui. Il lui restait encore sa dignité.

« Ils sont testostéroneux... »

Et alors, ils ne pouvaient pas se contrôler de temps en temps ses idiots de services?! Elle tourna la tête vers Lorcan et affronta son regard avec une pointe d’arrogance. Elle n’allait certainement pas se laisser faire. Son regard glacé se riva à celui de Lorcan. Elle n’allait pas craquer.

« Tu es troublée? »

Que devait t’elle répondre à cela franchement? Elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche que Lysander se mit à rire et félicita Albus pour ses idioties. Albus eut un sourire moqueur, il avait l’air fier de lui le Saloupiot. Angela roula des yeux. Les gars étaient vraiment désespérant certaines fois!

« Ca n'a pas marché... ton sortilège. Nous l'avons combattu, selon toute évidence... »

Non sans blague? Elle n’avait pas remarquer peut être? Il avait l’air.. Moqueur, fier de lui? Était-ce l’imagination d’Angela ou non? Elle décida d’ouvrir la bouche avant qu’un des garçons lui coupe la parole.

« Tient, c’est bizarre, je n’avais pas remarqué. »

Ironique? Son ton l’était en tout cas. Enervée? Oui, mais contre elle-même. Et aussi contre Lorcan. Un peu… Beaucoup..

« Noisetier...elle me convient bien... De quel bois est la tienne, Angéla? »

Alors la sienne était en Noisetier? Angela serra sa baguette entre ses long doigts pale avant de la regarder avec intérêt. Elle y était attaché, incroyablement attachée. Plus que tout. Elle riva son regard à celui de Lorcan.

« Bois de cerisier, Ventricule de cœur de Dragon, 28,5cm »

Elle abaissa sa baguette sans pour autant la lâcher. Qui savait ce qui allait se passer maintenant?Albus les regardaient bizarrement, c’était normal après tout! Il ne devait pas comprendre grand-chose le pauvre.

« Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas marché... Luna affirme que nous pensons tous deux de manière différente. Même pour des Lovegood. »

Angela, elle, elle le savait. Ce tout petit moment d’hésitation avait dut laissé une fissure dans le sort. Qu’elle idiote faisait-elle. Son visage restait pourtant impassible.

« Et bien, Merlin seul le sait. »

Albus porta une main dans ses cheveux.

« Wow’ vous pouvez m’expliquez cette histoire là?! Je comprend plus rien moi. »

Il ne comprenais plus rien à l’histoire qui se déroulait sous ses yeux ébahis. Au début ils étaient bien tous quatre sortit pour avoir foutu le bordel non? Que ce cachait-il derrière tout ça? Si cela mêlait Angela c’était surement louche. De plus, de quoi parlait-il comme sortilège qui n’avait pas marcher? Et puis qu’Est-ce que ça avait à voir avec Lysander? Et lui? Dans quoi allait-il encore ce fourré? Aucune idée mais en tout cas il était sur qu’il voulait savoir ce qu’il se passait quitte à être dans la bouse de dragon jusqu’au cou.

« Albus? Je te préviens. Tu as le choix entre partir immédiatement, et rester en dehors de cela, ou écouter et... t'engager dans une spirale vicieuse. »

Une spirale vicieuse? Et bien il était partant, plutôt deux fois qu’une, en plus Lysander commençait à le faire marrer. Quoique il devait se méfier, cette histoire mêlait Angela Marie Stevenson, la pire des Serpentard présente en ce château. Mais il s’en fichait.

« Je ne veux vraiment pas d'embrouilles avec les Gryffondors. »

Poutch, il n’y aura pas d’embrouille mon pote. Il faillit lâcher cette réplique mais l’air sérieux de Lorcan et d’Angela le fit hésiter. Il préféra ne pas troubler la conversation avec ces éclats de gaieté inappropriés.

« Je suis partant pour cette spirale vicieuse, même si elle mêle Serpentard et Gryffondor. »

Dans quoi s’embarquait-il? Il n’en savait rien mais il y allait, quelque soit le prix à payer..


Encore une salle désaffectée. Au moins ils seraient tranquille.. Albus avait emboité le pas au trois autres, on voyait bien qu’Angela avait hésiter entre les suivre et fuir, mais le regard insistant de Lysander avait dut la décider. Maintenant Albus s’assit sur une table et se fit tout ouïe, cette histoire devait être interessante.

« Bien. Je vais expliquer pour Albus qui comme tout le monde le sait, est GRyffondor, et donc, ne manque pas de courage. Pas vrai, Al? »

Gryffondor rimait avec courage non? Non? Sur? Peut être pas finalement…

« Evidemment! »

Un clin d’œil ponctua sa courte phrase.

« En gros, il y a eu une petite...altercation entre Lorcan et Miss Stevenson; cette dernière n'ayant rien trouvé de mieux à faire que jeter ub sortilège d'Amnésie à mon frère. »

Poutch! Un sortilège d’amnésie? Rien que ça? Mouahahah! X) Sa lui correspondait bien en tout cas à cette sale petite vipère répugnante! Lui? Détester Stevenson? Naaaaan! Juste un tout petit peu beaucoup.

« Tu devrais le savoir. Les sortilèges amnésiques marchent moins bien lorsque la victime possède un cadre génétique totalement identique au sien. »

Albus osa un regard vers Angela, elle était impassible, elle serait sa baguette et se taisait. Albus lui avait des tat de questions à poser mais se retint.

« Et en plus, Lorcan possède une contre attaque mentale. Mais... Je pense que le sortilège était... inférieur...qu'il n'était pas bien lançé. »

Angela serra les dents et s’interposa.

« Mais bien sûr, peut être aurais-je hésiter à rembarrer un curieux? »

Son ton était ironique, mais vu le comportement d’Angela Lysander avait tapé juste.

« Durant notre absence, nous avons... développés notre cryptophasie...notre lien mental. Tu connais le fonctionnement d'une Pensine, Angéla? »

Albus tourna la tête vers Angela.

« Prend moi pour une idiote aussi! »

Son ton était agressif, elle commençait à s’énervé..

« Les jumeaux ont la possibilités de faire fonction de Pensine entre eux. Autrement dit... »

Lysander plaça sa baguette contre la tempe de Lorcan mais ne fit rien.

« Je peux, si j'en ai envie, découvrir à l'instant même ce qui s'est passé ce soir dans le couloir... »

Mais que s’était-il passer dans ce ****** de couloir?!

« Il refuse de me le dire... mais je pourrais. Pour sa protection. »

Grrr… Sacré Lorcan!

« Je cherche à te comprendre... Miss Angéla Stevenson. »

Angela ferma les yeux puis les rouvrit, une étincelle était apparut? Mais qu’était-ce exactement?

« Il n’y a rien à comprendre.. »

Elle riva son regard à Lorcan et ne le lâcha pas des yeux. Albus regarda successivement Lorcan Angela puis Lysander.

« Pour être plus clair, Lorcan et Angela sont les seuls à savoir ce qui s’est passé se soir là? »

Angela porta sa main à son cou discrètement..

Le début de la fin avait commencer par un simple geste, le même qu’elle se vit reproduire instinctivement, le même qu’elle faisait pourtant chaque jours depuis Quatre longues années. Le même qu’Hier, le même qu’aujourd’hui, et surement le même que demain… Un simple geste innocent, simple, anodin. Qui aurait cru que sans lui les éléments n’auraient pas pris cette tournure idiote? Nan, cette tournure n’était pas idiote, mais vraiment dangereuse. C’était elle l’idiote. Elle n’avait pas réussit à cacher ses plans, son rôle. Imbécile.

« Lys. Stop. »

Stop.. Si jamais il y avait un bouton permettant de revenir en arrière Angela l’aurait pressé jusqu’à sa naissance, qu’elle puisse recommencer tout depuis le début, sauvegarder son innocence et sa joie de vivre, tuer ses peurs et son masque. Redevenir une fille normale. Comme les autres, sans se soucier de l’avenir du monde, de la mort ou de tout autre sujet qui maintenant occupaient le centre de son existence.

« Je vais lui parler... si cela ne la dérange pas. »

Franchement, avait-elle un tant soit peu le choix? Elle ne savait pas ce qui allait se passer, elle avait peur… Elle était lâche, mais impassible, et elle ne se laisserai pas marcher sur les pieds, c’était impossible, pas une Stevenson. Lorcan se rapprocha de la jeune femme. Elle ne bougea pas, ses lèvres frémirent mais rien ne bougeait chez elle. Ses yeux se fixèrent avec toute l’arrogance dont elle était capable sur Lorcan. Elle savait encore jouer son rôle. La baguette du blond vint se positionner sur la gorge pale d’Angela. Elle ne cilla pas une seconde et continua de la fixer avec toute la défiance qui lui restait.

« Il était une fois Tom Jédusor... »

Pathétique, cette histoire elle la connaissait, il le savait très bien, Albus lui par contre ne devait pas comprendre grand-chose, quoi qu’il était intelligent et ferait tout de suite le lien. Elle jeta un coup d’œil au brun qui avait le regard dur. Il avait comprit… Angela détourna la tête avec dignité et continua de fixer Lorcan. Le mettrait-elle mal-à-l’aise? Improbable, mais pas impossible… Lorcan fit apparaitre un Patronus, un Léopard. Celui-ci était magnifique.

« Je ne ressens pas de colère envers toi... ni de crainte. Je ne ressens qu'une chose. »

Angela savait qu’il mentait, elle aurait été furibonde si quelqu’un lui avait fait subir cela. Elle n’aurait pas supporter, se serait venger mille fois, aurait détruit la personne qui s’était fichu d’elle. Elle n’aurait pas eut la force de pardonner.

« Et qu’elle est t’elle? »

Regard rivé l’un à l’autre.

« Pour être plus clair, Lorcan et Angela sont les seuls à savoir ce qui s’est passé se soir là? »

Mais que c’était-il passé dans les murs de ce château de si exceptionnel pour que ce soit aussi secret que cela? Tout les événements les plus importants étaient connus dans tout le château, les secrets gardé ici prenait de l’ampleur dès qu’une personne malveillante était au courant. Merci de faire part de votre conversation à Monsieur Albus Severus Potter parce que là il est légèrement paumé! Merci les gens! Eh bien non, ils ne devaient pas être décidés à tout lui révélé, ni à lui faire comprendre qu’il ne devait pas s’en mêlé. Mais qu’est-ce qu’il foutait là? Franchement? Il n’en savait rien.. Rien du tout. C’était peu être personnel? Mais dans ce cas pourquoi était-il mêlé à cette conversation alors? Peut-être la meilleure solution revenait à ce qu’il parte sans ce faire remarquer et oublier toute cette conversation sans queue ni tête.

« Lys. Stop. »

Il était temps pour lui de s’éclipser le plus discrètement possible afin d’arrêter de se poser tant de questions. Après tout, c’était la meilleure solution vu que personne n’était décider à tout lui expliquer en détail.

« Je vais lui parler... si cela ne la dérange pas »

Albus se redressa de la table où il était appuyer et commença à esquisser un mouvement vers la sortie, de toute manière personne ne se souciait de lui et puis ils n’allaient pas l’obliger à rester?… La baguette de Lorcan vient se placer sous la gorge de la jeune femme.

« Il était une fois Tom Jédusor... »

Albus s’immobilisa quand Lorcan prononça se nom. Il s’immobilisa complètement et tendit l’oreille tout son corps crispé en un mouvement de recul. Il guettait les paroles qui viendraient après avec une certaine appréhension. Cette conversation n’était pas simple et cachait de lourds secrets, il ferait mieux de rester là. Un Patronus apparut, un léopard magnifique. Plus aucun mouvement, surtout, se concentrer.

« Je ne ressens pas de colère envers toi... ni de crainte. Je ne ressens qu'une chose. »

Pfou, là ça ressemblait à une déclaration d’amour. Albus se retourna vers Lys qui lui jouait avec sa baguette magique nonchalamment appuyé contre une table.

« Et qu’elle est t’elle? »

Dans pas longtemps ils allaient se tomber dans les bras tous les deux. Mais ça aurait fait trop bizarre de voir Angela, cette vipère, dans les bras de quelqu’un, c’était presque irréel.

« Je ne sais pas si je puis me fixer, pour l'instant. »

Albus se ré-appuya sur la table, ses muscles se détendirent un à un, bon, il allait rester finalement mais ça n’était peut être pas une bonne idée, si la conversation continuait comme ça Albus éclaterait de rire, c’était certain.

« Dis, Angéla. »

Albus fixa les deux blonds face à face qui se parlait laissant en dehors de leur bulle Lysander et Albus. La jeune femme releva la tête à l’entente de son prénom.

« Pourquoi tu fais ça? Te permets tu de te dresser d'une manière aussi cruelle? »

Albus crut voire une lueur d’incompréhension dans les yeux océans de glace d’Angela. Cependant elle n’esquissa aucun mouvement, aucune parole ne franchit les lèvres parfaites quoi qu’un peu fine de l’ange blond. Lorcan continua sur sa lancée, sans même attendre une réponse de la Serpentarde.

« Est ce que tu as peur? Est ce que tu ressens ce que nous ressentons tous? Non! Non, parce que contrairement aux stupides idiomes, nous sommes tous différents. Tellement opposés que la race humaine n'existe pas. Il n'y a que des milliards d'individus perdus dans le monde. Ceux qui se regroupent, qui gagnent leurs peur, deviennent humains... »

Encore une phrase compliqué à la Scamander, compliquée? Mais tellement vraie. Il fallait juste un peu d’attention et de réflexion pour comprendre à quel point ce que disait Lorcan projetait bien le réel. Il pencha la tête, un air légèrement mélancolique emplit ses traits.

« Est ce que tu as peur, comme moi? Est ce que tu es toi? »

Angela baissa la tête pendant quelques seconde avant de la relever avec son habituel air impassible coller au visage. N’avait-elle jamais d’émotions?

« Tous le monde à peur, ta question trouve sa réponse toute seule, tu n’avais même pas besoin de me la posée pour en connaitre la réponse. La réelle question est de quoi ai-je peur? »

Elle avait prononcer cette phrase en fixant longuement Lorcan, ses yeux risquèrent une embardée sur Albus puis sur Lysander avant de se reposer sur son interlocuteur.

« Je suis ce que la vie à fait de moi. Je suis celle que j’ai choisit d’être… »

Un tressaillement chez Angela indiqua que quelque chose la gênait, mais quoi?

« Tout va bien faites comme si je n’étais pas là. »

« Je suis ce que la vie à fait de moi. Je suis celle que j’ai choisit d’être… »

En donnant cette réponse à es-tu toi, elle ne répondait pas parfaitement à la question mais elle n’avait aucunement l’intension de répondre plus précisément à cette question. Il n’en était pas question. Cette conversation ressemblait de plus en plus à un interrogatoire, avec pour victime malheureusement Angela qui sentait de plus en plus l’envie d’en finir maintenant, de partir pour ne plus se retourner et d’abandonner là, dignité, impassibilité et Mage noir par-dessus le marché, mais.. Elle ne pouvait pas, elle était enchainée à ses obligations, ses peurs, sa dignité ne lui permettait pas de craqué. Elle restait donc là, encore et toujours, répondant du tac au tac à chaque coup du sort. Mais les répliques s’essoufflaient dans sa bouche qui aurait dut rester innocente et qui par un jeu du sort s’était remplie de haine. Une haine destructrice. Qui l’avait ravagée de l’intérieur, qui ne lui laissait aucune trêve. Ses yeux glacé fixaient Lorcan, une lueur de défis ne les avaient pas quitté depuis le début de leur face à face.

« Tout va bien faites comme si je n’étais pas là. »

Lui, toujours et encore lui. Minable Potter. Si elle en avait eut l’occasion plus tot elle l’aurait déjà étriper avec ses propres doigts pales. Il venait de la réveillée dans son face à face, la faire revenir à la réalité de l’instant. Elle jeta un regard Haineux à celui-ci qui lui rendit un grand sourire ironique, cela l’amusait de toujours tout gâcher celui-là!

« Mr Potter....vous aviez remarqué que vous aviez les même yeux, ou presque, que nous? »

Angela leva les yeux au ciel, pitié… Ces deux la faisait bien la paire niveau gâchage de conversation, réplique inutile et conneries par-dessus tout. Elle replanta son regard dans celui de Lorcan. Le défiant de continuer la conversation, elle s’était reprit, elle allait tenir tête à tout ses machos.

« Dis, Angie, mon cher Bubus et moi nous posions justement la question. De quoi donc as tu peur? »

Elle n’esquissa aucun mouvement, elle faisait comme si elle n’avait rien entendu. C’était entre elle et Lorcan que tout ce passait, ces deux là n’avait rien à voir avec cette histoire.

« Lorcan? Tu peux lui poser la question? »

Elle ne cilla pas, ne bougea pas. Allaient-ils les lâcher ces deux là?

« Je répète ma question, Angéla. Est ce que tu as peur? »

Pfff, l’idiot… Elle avait déjà répondut à cette question, et franchement la réponse implicite aurait dut tous les satisfaire au lieux d’attendre des réponses explicites. Les idiots. Angela serra sa baguette en se retenant de ne pas leur lancé un sorts.

« Parce qu'on ne peut avoir peur et ensuite dire "je suis ce que j'ai décidé d'être." On ne devient ce qu'on est uniquement suite à un environnement. Ce dernier influant sur la pensée, le corps, l'esprit. On ne peut être effrayée comme tu l'est est sans qu'il n'y en ai quelque chose qui te pousse à être ce que tu deviens. »

Il n’avait donc pas comprit? Ou cherchait-il à la pousser à bout?

« Et je répète ma réponse, Tous le monde à peur.. Je ne fais pas exception. »

Elle se tut et lui lança un regard lui défiant de lui demander plus d’explications, ils en avaient déjà assez, implicitement parlant bien sur.

« Bubus? Je pense que c'est à toi de parler, non? »


Bubus? C’était la première fois qu’elle entendait ce surnom idiot, remarque il allait très bien avec la personne qu’il désignait.

« Le très Cher Bubus a la langue clouée au palais? »

Son ton ironique vint agrémenté son regard noir et haineux et son petit sourire moqueur. Comme à son habitude Albus répondit du tac au tac sur le même ton mielleux.

« Devant tant d’idiotie venant de ta langue de vipère? Oui, mais figure toi que Ce très Cher Bubus se retient de rire devant ton incapacibilitée à comprendre les questions d’autrui. »

Les doigts d’Angela serrèrent un peu plus sa baguette. Quel Idiot!

« Devant tant d’idiotie venant de ta langue de vipère? Oui, mais figure toi que Ce très Cher Bubus se retient de rire devant ton incapacibilitée à comprendre les questions d’autrui. »

Angela agrippa sa baguette pour se retenir autant qu’elle put, mais rien ne paraissait sur son visage, ses yeux exprimait la haine, c’était le seul élément visible avec ses mains crispée au jointure plus blanche que la normale tellement elle serrait sa baguette. Puis il vint, le coup qui libéra l’électricité qui embrasa l’air. Mais étonnamment il ne venait pas d’elle, Lorcan venait d’envoyer son frère à l’autre bout de la pièce. Angela ne comprit pas tout de suite, elle fixa Lorcan puis quand elle vit Albus complètement désemparé face à ce geste elle ne put retenir le sortilège informulé qui l’envoya boulé contre le mur avec force. Oups. Aucun regret. Satisfaction? Oui.

« Et toi, Angéla Marie Stevenson? Tu as déjà failli mourir? »

Elle refixa de ses yeux océan le jeune homme blond. Mais franchement, qu’est-ce que ça lui ferait si elle lui répondait ou pas? Franchement, à quoi rimait cet interrogatoire? Elle en avait assez de toutes ces questions.. Que lui voulait-il? Il savait déjà la vérité, pourquoi la pousser à bout? Elle n’était pas quelqu’un qu’on manipulait à son aise, il fallait en subir les conséquence après. Elle ne s’arrêta pas de fixer Lorcan sans pour autant lui répondre. Elle était à bout de nerf depuis le début de cette conversation.

« Oui, mais je ne vois pas qu’Est-ce que ça vient faire là. Ca rime à quoi tout ça!? »

Elle était sur le point de tout envoyé valser, mais elle se retint. Angela, dis-moi, ou est passé ton impassibilité? Ou est passé ton self contrôle? Ou sont passés toute les technique de manipulation de Chace? La crispation autour de sa baguette devint un peu moins serrée, sa mâchoire se relaxa et son corps aussi. Mais elle resta sur ses gardes, Albus allait riposter d’un moment à l’autre, c’était certain.

« La mort, et la vie. »

Un petit regard vers Albus, il se relevait, le regard haineux et incompréhensif.

« C'est juste une danse. Il suffit de savoir écouter les vibrations. »

Savoir écouter les vibrations, il disait vrai. Cette phrase était vrai en tout point. Angela hésita, baissa sa garde. Mais le coup vint, rapide, cruel. Elle fut propulsée contre le mur. Une douleur, une haine. Un sentiment de faiblesse. Ses cheveux empêchaient les autres de voir sa réaction. Un sourire sadique sur ses lèvres.

« Devant tant d’idiotie venant de ta langue de vipère? Oui, mais figure toi que Ce très Cher Bubus se retient de rire devant ton incapacibilitée à comprendre les questions d’autrui. »

Un sourire moqueur étira les fines lèvres du jeune homme, qu’avait-elle à répondre à cela? La tension était bel et bien là, palpable, électrique, figeant les membres d’Albus tout en le rendant prêt à sauter sur le premier qui l’échaufferais trop. Il était comme ça, seulement il ne provoquerait personne, la situation présente l’en empêchait, il lui était impossible de provoquer alors que la discussion qui se déroulait devant ses yeux était importante, il voulait savoir le fin fond de cette histoire. Bam, le choc, Lorcan? Mais.. Ca n’était pas logique ce qu’il venait de se passer. Boum, le coup vint, violent, le prenant par surprise. La garce blonde.. Il en était sûr. Il ne comprit pas tout ce qu’il se passait, Lorcan avait envoyer balader son jumeau et Stevenson l’avait littéralement envoyer contre le mur. Une douleur dans son dos l’empêcha de reprendre ses esprit tout de suite, pourtant il le devait. Il se redressa en grimaçant. Une fois debout, ni une ni deux il fit un geste violent de la baguette, la mâchoire contractée. L’ange blond se retrouva propulsée contre le mur à un petit mètre de hauteur avant de retomber lourdement sur le sol froid. Il savait qu’elle allait se faire violence, il savait qu’elle ne resterait pas comme ça, humiliée. Lysander ne perdit pas son temps non plus. Angela se releva, son visage était caché par sa lourde chevelure d’or, mais il savait que son visage était surement figée en un rictus sadique. Le coup suivant vint avec moins de rapidité que le premier, mais tout aussi violent.

« Rélectrècutrice »

Albus l’esquiva, avec facilité, pour l’instant, elle ne faisait que jouer, c’était certain, Albus ferait mieux de se méfier. Le jeune homme envoya lui aussi une attaque, essayant de se concentré pour toucher sa cible.

« Expulso »

Angela dévia son sort avec facilitée avec un petit sourire moqueur sur les lèvres.

« C’est tout ce que tu sais faire? Le fils prodigue D’Harry Potter ne vaut pas mieux qu’un veracrasse! »

Elle eut un rire sans joie, la tension était réelle, Albus se contracta à ses paroles.

« Et toi la vipère, le nouveau mage noir est si idiot pour recrutée une incapable comme toi? »

Que se passerait-il si se combat tournait mal?

« C’est tout ce que tu sais faire? Le fils prodigue D’Harry Potter ne vaut pas mieux qu’un veracrasse! »

Les mots sortirent, vis, brulants, lacérant le cœur de son destinataire, il fallait qu’elle recouvre ses esprit, c’était mieux pour elle et son entourage, si elle ne se calmait pas vite fait elle risquerait de faire une erreur, une grosse erreur dont elle ne se pardonnerait jamais auprès de son cousin et d’autres personnes qui comptait sur elle. Il fallait qu’elle respire, son regard bleu glacial se posa sur Albus avant de se refermer brièvement et de souffler. Ses coups elle les avaient ratés, elle était bien trop énervé pour faire preuve de calme dans sa tête et ne pas loupé son adversaire. Toujours les yeux fermé elle entendit son assaillant riposter.

« Et toi la vipère, le nouveau mage noir est si idiot pour recrutée une incapable comme toi? »

Angela ouvrit les yeux, un éclair passa au fond de ses prunelles, il n’aurait pas dut riposter, tous cela aller se passer mal, très mal. Angela crispa sa main sur sa baguette et s’apprêta à formuler un sort pour faire taire cet idiot mais trop tard. Un serpent fut propulsé contre elle, enfonçant ses crocs dans la chair de son bras. Elle eut un gémissement de douleur.

« Vipera evanesca. »

Qui était donc l’idiot qui l’avait attaqué comme un lâche, sur le coté? Elle se tourna vers Lorcan, une fureur sans nom balayait son visage de toute part. ça n’était pas à Gryffondor qu’il aurait fallut l’envoyer ce poltron! Ses doigts se crispèrent et sa colère plus que sa volonté lança un volate ascendere sur le Gryffondor. D’un bond il évita le jet de lumière et se retrouva dos à une table renversée, c’était maintenant l’occasion ou jamais de lui faire voir de quel bois elle se chauffait. Seulement un hurlement de douleur retint son attention, il venait d’Albus, celui-ci tenait son bras, le sang s’échappait d’une longue plaie qui lui barrait la peau, allant de l’épaule à son coude. Lysander ne l’avait pas rater. Elle eut un rire sadique avant que le noir ne s’installe. Elle sentit la peur l’envahir, dans le noir, les attaques risquaient d’être plus dure à évité et à lancer. Encore un coup tordu de Lysander à tout les coups. Elle resta sur ses gardes, laissant Lysander agir à son aise. Soudain une douleur atroce la fit tomber par terre, elle tint son mollet et sentit un liquide poisseux s’écouler. Elle était sûr de la provenance de ce coup. Elle hurla de rage et le sort vint tout seul.

« Endoloris. »

Des gémissements emplirent la pièce tandis qu’Angela prenait un malin plaisir à entendre la douleur du jeune homme.