Le contact de mes lèvres sur sa joue fût comme un éléctrochoc. Il nous redressa légèrement et sa main gauche glissa jusqu'à ma nuque. Mon tremblement s'intensifia. Je ne savais même pas pourquoi mon corps tremblait !

Soudain, doucement, violemment, ses lèvres effleuraient les miennes. Tant d'adjectifs opposés expolsaient dans ma tête ! Passion, calme, douceur, violence. Jamais un baiser pareil ne devrait exister car il fait perdre la raison à tout homme sain d'esprit.

Une brûlure glacée envahi mon ventre, puis tout mon corps. Le bleu de ses yeux se mélangeait avec celui du ciel, grâce à un magnifique reflet. Sa langue effleura la mienne et toutes pensées qui me parassaient encore logique quelques instant auparavant ne l'étaient plus.

Nos corps fusionnaient, se complétaient réellement. Jamais, au grand jamais, je n'avais ressentis pareille sentation. Lys me faisait complètement perdre la tête. Une telle douceur devrait être interdite par la loi divine. Je divague complètement. Quelle loi divine ?

Lys approfondit notre baiser, ce qui me fit immédiatement revenir sur terre. Ma main droite se tenait au sol pendant que ma main gauche carressait le visage de mon amour. Oui, il me faisait vraiment perdre la tête pour que je pense déjà à lui comme à mon amour.

Ma bouche glissa dans son cou et je ne pûs retenir un sourire en repensant à une discution avec Elysha et Laïla. Je le sentais se crisper. Ma bouche retourna sur celle de Lysander et je le fis basculer au-dessus de moi.

Mmm!
Je n'arrivais plus à penser!
Mes mains dessinaient, ondulaient sur son corps. Glissaient entre ses cheveux comme du sable. Je n'arrivais plus à penser. Je la tenais contre moi, et pourtant, je me sentais ailleurs.
Sa bouche vint trouver ma carotide. Frustré, je levais la tête, surpris par moi même. Ses lèvres continuèrent de glisser sur mon visage, continuèrent de m'embrasser.
Ses doigts étaient inidentifiable. C'était des striures brûlantes sur mon visage glacée, sur ma peau ébouillantée.
Un incendie embrasait mes chaires. MEs doigts épousèrent la forme de ces reins. ... Le monde s'était basculé dans une gravitation que je ne percevait plus. Je reculais légèrement, mon nez effleurant celui de Victoire. La Vélane, séductrice. tout, absolument tout m'attirait chez elle.
Et je n'arrivait pas à me calmer.
Mes paumes se posèrent sur ses mâchoires. Combien de temps duraient les baisers? Celui là durerait une éternité, pensais-je avec fougue en l'embrassant de nouveau. Un baiser.
C'était voir à chaques secondes, les lèvres, hypnotisantes, se rapprocher beaucoup trop des nôtres. Et puis.
NE plus rien controler.
Nous étions perdus. Quelque part. Ma main sur sa joue, ou sur sa hanche. Yeux plissées, yeux fermés, ou ouverts, ça n'avait plus d'importance.
C'était choquant.

Notre baiser devenait de plus en plus passioné. Ses mains glissaient, remontaient, étaient douces puis brûlantes sur ma peau. Le monde n'avait plus aucune logique à part celle de nos corps enlacés, de nos baisers brûlants, de nos souffles mêlés. Le vent faisait chanter les arbres. Nos souffles complétaient cette symphonie.

Son nez effleura le mienn lorsque, se relevant un peu, il prit mon visage dans ses mains. Douceurs, brûlures. Le baiser qui nous emporta de nouveau loin de ce monde fût encore plus passioné, plus brûlant qu'avant. Combien de temps cela durait-il ? Des secondes, des minutes, des heures ? Mon cerveau avait cessé de penser à cela. Seul le moment présent l'interressait.

Un baiser. Qui durait encore et encore. Et je ne voulais pas que ça s'arrête. Lys non plus, je le sentais à sa passion. Nous êtions perdus, plus rien ne pouvait nous séparer. Pour le moment... Jamais une proie n'était devenu un amour. Jamais. Pourquoi ce mot perdait tout son sens dès que je le reportais sur Lysander ? Pourquoi ma proie avait-elle changé pour devenir ma passion ? Et surtout, pourquoi ne m'en étais-je pas rendu compte avant ?

Ses mains, ses baisers, son corps. Plus rien n'avait d'importance. Plus rien. C'était... perturbant, agréable. Et, pour ma nature de vélane qui tentait de se rebeller, choquant.

Stupéfiant. Tout simplement.
Mes yeux s'ouvrirent sur un horizon opaque, d'où je ne percevait plus rien, mais tellement de sensations.
Je terminais le baiser, en posant mes lèvres sur celle, supérieure, de Victoire. Tenant son visage entre ses mains, les yeux fermés, je l'étudiais, l'observait.
Mes yeux se rouvrirent lentement.
C'avait été improblable et pourtant cela s'était déroulé. Le jour, une semaine ou un siècle plus tôt, ils s'étaient réellement rencontrés dans le hall, j'avais perçu la joueuse, la séductrice, l'amie.
Mais l'amante?
Je reculais doucement, mes yeux fixées sur ses lèvres. Nous étions comme des aimants aux pôles inversés. Nous aurions dût nous repousser de par notre instinct. Non. C'avait été l'inverse, le miroir.
C'avait été fusionnel. Lorcan était mon jumeau. Je le comprenais. Et il me comprenait. Mais là...c'était...comme se regarder dans un miroir. Juste le sexe opposé...
Dire que tout avait commencé par une danse. Tout commençait toujours comme cela; de manière stupide. Et cela bifurquait sur des possibilités de jeux incroyables.
Je venais d'aimer une fille, sans Lorcan.
Peu à peu, un lien se coupa.
Victoire Weasley.
Vélane.
Je souris, orientant son regard sur la lune naissante. Soit le temps passait trop vite, soit nous nous étions vraiment atardés, songeais je avec un sourire qui revint, familier.

Poudlard n'était plus très loin, et malgré les pseudoes sentences à venir, nous nous fichions royalement de l'heure.
Je me tournais vers Victoire, mon sourire rieur aux coins des lèvres.

_Sérieux. On devrait être beaucoup plus sages.

Elle fit mine d'être outrée, je ris.

_Seulement, il y a des choses qu'on découvre dans la vie. Ou qu'on ne découvre pas.

Je plissais mes yeux, presque impassible.

_Par exemple, la passion.

Je disparut dans les ténèbres, emportant avec moi le parfum de la Vélane.

Fin du RP ?