Hier les deux meilleurs amis Gryffondor avaient longtemps veillé, errant dans les couloirs du château. Cela leur arrivait souvent, mais généralement ils se couchaient beaucoup plus tôt. Pendant la nuit, alors qu’ils retournaient vers leur dortoir, ils s’aperçurent que la grosse dame était partit de son tableau pour certainement rendre visite à un amant. Rien que cette pensée avait entrainé des cauchemars à Scorpius. Après ça, ils ont du la rechercher dans les tableaux, où sinon ils devraient dormir dans une salle désaffectée, alors durant 1heure de plus, ils ont fouillé les tableaux de leur étage seulement (Il y en avait beaucoup trop!) & finir par la trouver enlacée dans les bras d’un homme d’une cinquantaine d’année, au cheveux d’un noir de jais, laissant apparaitre seulement quelques cheveux blancs, avec une petite moustache beaucoup plus décolorée. Les deux adolescents s’étaient cachés la vue et tentait de chuchoter le plus fort qu’ils pouvaient en évitant de se faire repérer. Finalement la grosse dame réagit et s’en alla en rouspétant un peu trop fort. Albus et Scorpius sont finalement rentrés dans leur dortoir vers les o4hoo du matin, et ne s’étaient pas levé de la matinée. Heureusement qu’ils n’avaient pas cours! Cependant, vu l’heure qu’il était ils avaient plutôt intérêt à se dépêcher de se préparer pour pouvoir manger avant de partir pour Pré-au-Lard, pour leur première fois de l’année.

Scorpius était donc le seul des deux amis a être réveillé et se disait qu’aujourd’hui serait un jour de vengeance. Il allait enfin pouvoir réveiller brusquement son ami, mais comment? Scorpius réfléchit un petit moment, imaginant de nombreuses possibilités quand il trouva la bonne..! Cela allait peut-être le ridiculiser, mais au moins il serait bien réveillé. Scorpius vérifia quand même qu’il soit un minimum habillé puis il l’enroula dans sa couette avec l’aide de la magie et avec le sort de lévitation, il le souleva dans les airs et le fit passer par la fenêtre qu’il venait d’ouvrir. Il voyait qu’Albus se débattait dans sa couette et il eut un énorme sourire sur le visage. Quelle belle journée qui commençait. Scorpius continua son sort jusqu’à ce qu’Albus se retrouve au dessus d’une petite fontaine profonde jusqu’à la taille. Scorpius ouvrit seulement la couette avec sa magie pour ne pas la mouiller et ricana quand il vit Albus plonger dans l’eau. Le blond ramena rapidement la couverture à lui et la remis en place sur le lit d’Albus. Il s’amusa ensuite à regarder Albus torse-nu et en caleçon sortir de l’eau d’une manière plus que rapide, il regarda par la fenêtre et vit un Scorpius mort de rire, s’engouffrer dans la chambre.

Scorpius, qui s’était enfin remit de ses émotions alla dans la salle de bain et s’enferma pour qu’Albus ne prenne pas sa vengeance tout de suite. Il l’imaginait, courant dans les couloirs vêtu seulement d’un caleçon, les filles qu’il croiseraient se moquant de lui, & pas que les filles d’ailleurs. & puis si il croisait un professeur ou même Rusard, qu’allait-il faire? Il n’avait pas peur de se prendre une retenue, il y était tellement habitué. Le jeune Malefoy était sous la douche quand il entendit Albus qui criait dans le dortoir. Il allait devoir faire attention maintenant, Albus était capable de tout. Il finit de prendre sa douche, puis il s’habilla de manière décontracté avec un jean un peu trop grand, et une chemise blanche qu’il laissa entrouverte. Aujourd’hui il n’avait pas cours et avait le droit de s’habiller comme il le voulait. Il s’ébouriffa rapidement les cheveux, qui étaient encore mouillés puis inspira un bon coup. Ce n’est pas un Albus qui allait lui faire peur, Oh que non!

Le jeune Malefoy sortit de la salle de bain, les mains protégeant son visage, mais rien ne venait, il ouvrit les yeux et regarda Albus qui se trouvait au fond de la chambre, encore trempé, souriant d’un air narquois. Le blond regarda autour de lui et releva la tête pour vérifier si il ne préparait pas un sale coup quand il aperçut un saut d’eau en lévitation se verser sur lui. Ooh non! Ses habits étaient maintenant trempés. Il vit Albus se précipiter dans la salle de bain et fermé la porte derrière lui, ce qui voulait dire qu’il n’y avait plus accès. Scorpius se changea donc rapidement dans la chambre espérant qu’il n’ait pas préparé d’autres mauvais coup, mais apparemment rien.

Une fois terminé, il sortit de la chambre et s’installa dans la salle commune qui grouillait d’élèves prêts à l’assaut de la grande salle. Il observa tout les groupes d’amis, quand l’un d’entre eux se dirigea vers lui et attaqua une conversation sur l’événement de tout à l’heure. Scorpius avait du mal à se retenir de rire, & d’après les témoignages des autres, il courrait plus vite que d’habitude, bousculant les autres élèves morts de rire, et ne faisant pas attention à Rusard. Il paraitrait même que le vieux concierge avait les yeux grands ouverts et continuait de regarder Albus courir dans les couloirs sans rien dire. Notre Albus aurait-il une touche avec ce vieux? Ou alors ce dernier était-il jaloux du corps de son meilleurs amis? Le groupe d’élève décida de le quitter pour aller déjeuner. Scorpius attendit son amie, le sourire aux lèvres, prêt à le charrier dés qu’il apparaitra devant lui, ce qui ne tarda pas…


Les deux amis étaient maintenant installés à une table aux trois balais avec un petit groupe d’ami. Durant toute la journée, les élèves qu’ils croisaient leur rappelaient l’événement de ce matin, ce qui déclenchait toujours le rire de Scorpius ainsi que l’embarras d’Albus. Bien sûr cela ne durait pas longtemps et Albus se promis de faire bien pire la prochaine fois. Scorpius avait intérêt à faire attention à lui ces prochains jours.

Au bout de plusieurs minutes, il aperçut sa mère qui se rapprocha de leur table, en leur lançant un regard froid.


Lorsque sa mère s’adressait comme ça au jeune blond, il ne valait mieux pas la contrarier, alors Scorpius jeta un regard à Albus, qui voulait dire qu’il s’excusait, puis il suivit sa mère jusqu’à une autre Table. Il espérait seulement que tout ces récents événements n’avaient pas atterris jusque dans ses oreilles.

« Que se passe t’il? »

Il ne suis va sa phrase par Mère ou quoi que ce soit comme le faisait Drago quand il était jeune. Jamais non plus il ne vouvoyait ses parents, préférant un contact plus chaleureux avec eux.