Le soleil matinal effleura le bout de mon nez et je le fronçais légèrement sous l'effet de la chaleur. Puis, le rayon glissa sur mes paupières et teinta le monde de rouge et d'or. C'était bon de se réveiller en pensant aux Gryffondors. Je me rappelais ensuite l'hécatombe dans la Grande Salle. Je pensais donc à Domi, ma petite soeur qui s'était fait toucher par un sort et décidais d'aller lui rendre visite à l'infirmerie.

Je sautais en bas de mon lit, oubliant complètement que le chat s'était endormi sur le tapis, lui marchant donc dessus et me faisant griffer la plante des pieds. Je hurlais quelques jurons en français, sortis ma baguette de sous mon oreiller et refermais les plaies que j'avais sous les pieds. Ma voisine de lit, qui dormait encore pour une fois, se réveilla en sursaut et me dévisagea. Je lui souris, enfilais une robe de chambre et choppais mes habits en dévalant les escaliers.

Une heure plus tard, douchée, lavée, séchée et maquillée, je sortais de la salle de bain en enfilant mes talons. C'était le week-end, on pouvait donc s'habiller comme on voulait ! Pas que je me gène de le faire en semaine mais bon, j'étais moins hors la loi aujourd'hui ! Je souris à cette pensée et descendis dans la Grande Salle pour le petit-déjeuner. L'ambiance était assez sombre c'est pourquoi les couleurs vives de mon T-shirt firent lever quelques sourcils. Je n'y prêtais pas attention et m'installais à côté de amies pour manger.

Les discussions furent intéressantes et je ne vis pas l'heure passer. Je regardais ma montre et pris congé pour aller à l'infirmerie. Je volais un chewing-gum à une amie avant de pousser la porte du sanctuaire... qui pue le médicament. Je détestais cette odeur depuis que je m'étais fait déchiquetée par Lysander. Je n'aurais pas dû sourire à cette pensée mais c'est ce que je fis. La vue de ma petite soeur, allongée dans un lit, livide, me coupa toute envie de sourire.

Erwan était assis à ses côtés et lui tenait la main. Ils étaient vraiment magnifiques, ensembles. Je m'approchais et posais un baiser sur la joue d'Erwan. Je me penchais vers ma soeur, lui chuchotais quelques mots à l'oreille, posais un léger baiser sur son front et pris la direction de la sortie. Je ne pouvais pas supporter cette vision... Les larmes aux yeux, je poussais la porte et filais dans la salle commune. Je n'avais de nouveau pas vu le temps passer et je vis le soleil se coucher.

Je donnais le mot de passe à la Grosse Dame et entrais dans la Salle Commune. Les fauteuils étaient tous vides car la plupart des Gryffondors étaient à Pré-au-lard pour se changer les idées. Les autres étaient dans la bibliothèque pour étudier ou que sais-je encore. Je me laissais tomber dans le canapé le plus confortable et fermais les yeux. Je sentis alors deux mains me masser les épaules et je souris.

Coucou James. Je pensais pas te trouver ici. Ni comme ça

Je passais ma main sur sa nuque et l'attirais contre ma tête. C'était drôle de le voir ici et maintenant. Alors que je pensais à lui. Je souris, me retournais et posais un baiser léger sur sa joue. Je lui offris ensuite un sourire léger mais très sincère. Ca faisait du bien de voir sa famille.

Le Fils ainé des Potter avait passé sa matiné à flammarder dans son lit, il faut dire qu'il avait passer une nuit assez agité dans la sens ou le bal c'était déroulé d'une façon des plus troublantes avec les araignés, sur le coup James avait pensé qu'il vallait mieux pas qu'oncle Ron soit là sinon il serait parti en pleurant comme une fille face à ces béstiolles à huits pattes. Son après-midi fut tout aussi calme, tout le monde était sorti s'amuser pour se changer les idées. Notre petit James lui avait opté pour faire son devoir de Défense contre les Forces du Mal, pour une fois qu'il daignait travailler ses cours, il ne fallait mieux pas le déranger.

Après avoir passer une après-midi entière sur son devoir, il était remonté dans son dortoir pour ranger son cours et faire une petite sieste parce qu'il était épuisé maintenant d'avoir trop travaillé. Finalement il n'avait pas réussi à fermer l'oeil il avait passer pas loin de trentes minutes à regarder le plafond du dortoir. Il finit par descendre en bas dans la salle commune et il trouva une de ses cousines à la chevelure blonde. Il s'avança doucement vers elle et posa ses mains de façon à pouvoir lui faire un massage. En moins d'une seconde sa tête se retrouva collé sur l'épaule de Victoire, il laissa échapper un sourire. Quand la demi-vélane lui offrit un sourire après un léger baisé sur sa joue gauche il répondit à son sourire. Puis il se remit droit et avança jusque devant la jeune fille.

- Comment ça me trouver comme ça ? Bon c'est vrai que j'ai légèrement oublié de me coiffer ce matin et que je n'ai pas daigné m'habiller mais je suis très séduisant dans cette tenue aussi.

On avait oublié de vous préciser que Mr Potter se promène en jogging et torse nu depuis qu'il est sorti de son lit et bien maintenant vous êtes au courant. Il tendit une petite boite de chocolat vers sa cousine.

- Tiens je t'en offre, ma mère me les envoyé. Mais ne mange pas tous j'y ai pas encore gouté.

Une fois la boite de bon chocolats dans les mains de Victoire, il alla s'assoir à côté d'elle sur le canapé.

Comment ça me trouver comme ça ? Bon c'est vrai que j'ai légèrement oublié de me coiffer ce matin et que je n'ai pas daigné m'habiller mais je suis très séduisant dans cette tenue aussi.

Je ris. Effectivement, mon cousin n'était pas très habillé. Les regards que les filles encore présentes dans la Salle Commune firent monter en moi une bouffée de jalousie et je fixais. C'est vrai qu'il était beau, mon cousin. Et la complicité qui émanait de nous faisait que les filles lâchèrent l'idée de nous déranger. Notre conversation promettait d'être intéressante, comme à chaque fois.

Il me tendit une boite de chocolat et je lui souris. Il savait que j'étais absolument folle du chocolat. En même temps, il savait tout sur moi. Et quand je dis tout, je n'exagère rien. Il sait tout. Absolument tout. Surtout ça, oui. Je me comprenais. Je souris à ce souvenir et pris la boite.

Tiens je t'en offre, ma mère me les envoyé. Mais ne mange pas tous j'y ai pas encore gouté.

Quelle gentillesse. Tu ne veux pas t'asseoir et les partager avec moi ?

Sans attendre sa réponse, je le tirais et il s'affala sur le canapé. J'éclatais de rire. On avait l'air fin, l'un affalé sur l'autre. Ce n'était pas la première fois, OK. Mais les gens présent dans la Salle paraissaient... choqués ? Oui, peut-être. Mais je m'en fichais pas mal. C'était mon cousin, je faisais ce que je voulais, bon dieu !

Je pris un chocolat noir et le croquais. J'avais oublié à quel point les chocolats magiques peuvent être surprenants. Les saveurs de fraises et de framboises éclatèrent dans ma bouche et je souris en haussant les sourcils.

Waw, c'est mortel tes trucs ! Bon, à part ça, tu me racontes quoi de beau ?

Je repris un chocolat en attendant la réponse de James.