La matinée était déjà bien avancée, et la plupart des élèves se prélassaient au coin du feu de leur salle commune. En ce jeudi matin, Max avançait rapidement dans le long couloir de son étage de classe, très souriant. Il avait cours dans un heure, et tout semblait magnifiquement parfait. Juste régler le problème des volets qui grinçaient un peu trop fort selon lui, mais sinon...il avait tout calculé.
Ses pas le conduisirent rapidement en face de la porte de son cours. Il inspira délicatement, puis introduisit la clé dans la serrure, et rentra une seconde fois.

Bien. Les documentsconcernantlesélèvesetleurspetiteshistoirespersonnelles étaient bien rangées! Ouf! Max posa un doigt sur sa tempe. Les chaises encore sur les tables furent rapidement otées à l'aide de sa baguette, puis il se tourna vers le tableau. Noir, vierge de toute impuretées, c'était presque un euphémisme... il écrivait beaucoup. Parlait peu. Et ça, les élèves allaient bientôt le remarquer. Il contourna son bureau, et posa la main sur le tableau noir. Une vibration sous ses doigts. Le silence.

Les élèves qui attendaient en bavardant dans le couloir sursautèrent en voyant la porte s'ouvrirent à la volée, et le jeune homme apparaitre avec un grand sourire, face à eux. Onze heures sonnaient.

Les pas de Max le fit longer les tables de classes, tandis que ses élèves s'installaient. Il alla se placer face à son bureau. Sa main posa la chaise sur le bureau, le dossier placé vers les élèves, et sans d'autre mots,explication, s'assit à l'envers sur la chaise, posant ses avant bras sur le dossier, et fixa les élèves. Ces derniers le fixaient, pourquoi? ah oui...il était leur prof....et il s'asseyait comme quand il était élève. Il sourit, et d'un mouvement du poignet, fit léviter une craie. Cette dernière inscrit rapidement, d'une grande écriture désordonnée, les mots qu'il ne prononcerait pas.

DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL. PROFESSEUR: MAX HALBERMOND.
GRYFFONDOR/ SERPENTARD
PAS DE MEURTRES, MERCI.

Il sourit tandis que les murmures s'élevaient. Puis toujours accompagnant la craie, continua d'écrire.

PRESENTATION, CHACUN SON TOUR. PRIERE D'EXPLIQUER EN UN MOT LE POURQUOI VOUS ETES ICI. CETTE DERNIERE CONSIGNE VOUS FIXANT SUR L'IMPORTANT. GARDEZ LA TETE FROIDE.

Il baissa le poignet, et la craie chuta au sol. Plus un mot dans la salle. Maintenant, le premier qui parlait, ce serait pour répondre. Du moins il l'espérait.

Depuis mon arrivée à Poudlard, il y a de ça cinq petites années, je me sentais très seule. Aucun autres vampires à l'horizon, aucune personne pouvant me comprendre. Je montais doucement (pour un vampire) les marches qui menaient au cours de défense contre les forces du mal. Normalement, ce n'était pas une matière que j'appréciais vraiment, mais avec une professeur aussi mignon que l'était ce certain Maximilian V. Halbermond, je ne pouvais décemment pas rater son cours. J'entrais dans sa classe, quelques élèves étaient déjà là. Certains que je connaissais, d'autres que je n'avais jamais vu. Je m'assis au dernier rang, j'avais beau ne pas avoir peur de me faire remarquer, je préférais quand même rester discrète quand je n'avais pas à parler. J'eus un petit rictus lorsque je remarquais l'inscription "pas de meurtre, merci" sur le tableau. Avait-il prédit que j'allais venir? Je sortais quelques affaires lorsque le professeur se remit à écrire. Une présentation. J'imaginais déjà la mienne : "Bonjour, je m'appelle Susan, j'ai 15 ans, non en fait j'en ai 150, mais vous êtes pas censé le savoir". Je soulevais un sourcil, le professeur avait beau eu fini d'écrire, personne ne prit la parole. Un silence total vint s'abattre sur la classe, maintenant pleine.

Voyant que si quelqu'un ne se lançait pas, personne n'allait le faire, je me levais doucement, et dit en regardant le professeur gentiment :
- Je m'appelle Katyhya Susan Åksænrá, je suis en cinquième année, Gryffondor. Je me suis inscrite au cours parce que..., je réfléchi un moment. Pourquoi m'étais-je isncrite à ce cours qui allait surement être vachement barbant? Je décidais de prendre la réponse que le professeur devait attendre :
- Parce que, j'aime beaucoup les défense contre les forces du mal et que j'aimerais approfondir mes connaissance dans ce domaine.
Sur ce, je me rassis, et attendis avec impatience que le professeur ouvre la bouche (en espérant qu'il le ferait).

Lorcan explosa de rire. Lysander dans un énorme cri de rage s'écrasa contre le mur, mais son jumeau s'était déjà enfui en courant vers le virage du couloir. Lysander, haineux, pointa sa baguette sur Lorcan, mais se ravisa, tandis que ce dernier disparaissait au coin du mur, prenant de l’avance. Son frère sourit calmement, et d’un coup de baguette magique vers le sol, murmura « Accio Skate. »
Il se mit à marcher tranquillement, suivant Lorcan. Ils s’étaient tous les deux donnés le pari d’arrivé, après trois tours dans Poudlard, en face de la salle de DCFM , à l’heure. Lysander ricana sinistrement. Lorcan ne se douterait de rien, et il allait gagneeeeer !!! hahaha !!! Bref.
De son côté, Lorcan s’entrainait au cent mètres, glissant contre le mur d’une longue foulée dynamique, un grand sourire hilare sur sa face blanche. Il dérapa, et d’un torsion du bassin, s’engouffra dans un passage secret, un tableau representant une coupe de fruit, et il fallait se précipiter directement sur la peinture ; cette dernière s’ouvrait directement.
Lorcan se stoppa, histoire de reprendre son souffle, puis il étudia autour de lui. Mwahhaa, il avait trop bien poussé Lys, ce dernier devait s’être tué à l’impact, vu le retard qu’il avait. Il sourit encore plus, et traversa cet étrange couloir du passage secret, persuadé de gagner. C’était mal compter sur Lysander. Totalement eberlué, Lorcan se retrouva à son tour plaqué contre le mur, l’échine endolori, tandis que son jumean, riant comme un dément cinglé, filait, en équilibre sur son skate board.
« TRIIIICHEUR !!! » Hurla Lorcan, prit au dépourvu, et se remettant à courir.

Bref, après une défaite totalement cuisante, les jumeaux discutaient devant la salle de DCFM. Lys et Lorcan relevèrent leurs yeux bleus sur Victoire quand elle leur adressa un signe de la main, mais avant qu’ils n’aient eut le temps de lui parler, un homme jeune se posât face à eux, un sourire sur les lèvres. Lorcan eut le reflexe de l’imiter, méprisant, tandis que Lys, méfiant, remit en place le morceau de pierre qu’il avait tenté d’arracher du mur.
Ils entrèrent en silence, comme la plupart des élèves. Puis, ils s’assirent côte à côte, et sortirent leur affaire, particulièrement excités.
Stupéfaits, Lorcan fixa le prof mettre la chaise SUR le bureau, monter souplement SUR le bureau, et s’asseoir A L’ENVERS sur la chaise, SUR le bureau. L’était timbré ou quoi ? Lysander faisait les mêmes yeux ronds que lui. Ils sourirent toutefois. Meutres ? A propos de la rivalité Serpy Griffy ? Aucun risque de leur côté, ils étaient incapable de se tuer…ce qui était dommage, parfois…
Lorcan leva la main, mais ce fut Lys qui parla.
« Lorcan et Lysander Scamander, Vert et Rouge, 5ème année, obligation. »
Ils avaient interprétés la consigne comme Victoire ; décrire en UN SEUL mot la raison de leur présence ici. Et puis, de toute façon, c’était un peu le cas de tout le monde. Lorcan ricana et Lysander posa son visage dans sa main.

Max, toujours silencieux, attendit patiemment qu'un élève prit la parole. Une jeune fille aux yeux, au regard particulièrement ...inhumain. Il ne fit pas le moindre commentaire, tandis que la demoiselle sortit une raison qu'un gamin de trois ans aurait put balancer. Une réponse presque automatique; cette élève était bizarre. Il baissa un peu plus le visage, ses prunelles scrutant son visage blanc. Il la surveillerait. Puis, une autre jeune fille se leva, et intérpréta la consigne comme il l'avait souhaité. En UN mot. Il sourit poliment, tandis que la jeune fille (Weasley Victoire) se rasseyait. Mais il ne fit pas de commentaires. Juste le silence, qu'il cherchait à capter par tous les pores de son corps.

Des jumeaux, blonds aux yeux bleus, demandèrent l'autorisation de parler. Encore une fois, ce fut d'un seul mot. Les yeux de Max se teintèrent d'une légère amuserie quand à l'heure lien particulièrement affuté, selon toutes apparences. Obligation? Voilà qui était sincère. Effronté. Mais sincère.
De nombreux autres élèves se présentèrent, les uns après les autres. Il ne fit pas le moindre effort pour commenter tel ou tel prise de parole, se contentant d'étudier fixement les élèves. Puis, quand tous les Serpentards et Gryffondor furent rassis présentés [agissez comme tel, chers membres xD ] il leva lentement l'échine, se leva, et contourna la chaise. son bureau, personnellement choisi, était très large. Il se posta, debout sur le meuble, face à la classe. La craie se releva, et comme un automate, restranscrivit la moindre parole qu'il prononça.

"Je suis Max Halbermond. Autrefois élève de Serdaigle à Poudlard. Je n'aime pas parler."

La craie, effrénée, écrivait à toute allure les mots, respectant par des virgule ou une soudaine police les intonations de sa voix. Il sourit et reposa son regard sur les élèves.

"Tout le monde debout. Devant sa chaise."

Il regarda les élèves s'effectuer. Puis, il remonta l'ourlet de sa manche d'un petit geste crâne, et la pointa sur ses élèves.

"Nous sommes en période de guerre. La défense n'attend pas. Pas de questions futiles, juste l'observation...et surtout..."

Il ferma doucement ses lèvres, et porta un doigt mince à son oreille, tirant doucement son lobe. La craie ecrivit le dernier mot en enorme sur le tableau.

"ECOUTE"

Il les fixa. Chacun avait sortit sa baguette, ou presque. D'un mouvement, il fit tomber les livres de la tables des élèves, et d'un carton poser à ses cotés, fit léviter une trentaine de marionettes , hautes de cinquantes centimètres, en face de chacun. Toute articulées, elles n'avaient aucun traits particulier, si ce n'était qu'un trou perçait leur bouche et leur paumes.
Laissant le temps aux élèves d'étudier leur pantins, il leva la main et la craie écrivit la consigne sur le tableau.

CHAQUE MARIONNETTE EST ENSORCELEE. JE VOUS DEMANDE D'ECOUTER. SI VOUS N'ETES PAS ATTENTIFS, CELA FERA MAL.

Max fit lever deux marionnettes, pour montrer l'exemple. Les deux pantins s'agitèrent soudainement, dans un cliquetis régulier, et l'une leva la main. Du trou de sa paume, un éclair bleu frappa l'autre, l'entourant d'une légère nappe bleue. Du gel se forma sur le bois de la marionnette.

"Sortilège de Glace mêlé à celui d'electricité. A vous d'user du Protego. Un conseil...n'utilisez pas vos yeux."

Je fermais la bouche, un sourire méprisant sur les lèvres, puis posais mon menton dans ma paume. Accoudé sur la table, je fixais le prof. Mon regard stria jusqu'à victoire, soudainement, puis je souris et revins à Halbermond. Pourquoi il portait un chapeau, lui? Je soupirais et échangeais calmement mes idées télépathiquement avec Lorcan, lorsqu'une marionnette hideuse se posa devant moi, et de même pour Lorcan. Silencieux, nous observâmes les marionnettes se tirer un jet bleu dessus. J'écoutais distraitement les paroles du prof. Ne pas utiliser nos yeux??? C'était une blague! Comment j'allais faire moi? Je pouvais m'imprégner de Lorcan, mais je ne serais jamais assez concentré pour ensuite rediriger les sorts. Je soupirais, lorsque soudain, le cliquetis de la marionnette en face de moi se déclencha, et stupéfait, je vis un sort foncer sur moi. En plein dans le flanc, là où j'étais particulièrement sensible.
« AAAAAAAAAAIIIIEUH!!! CONNARD DE PANTIN!!! »
Lorcan explosa de rire, tandis que choqué, je tentais rageusement d'enlever la plaque de gel qui s'était déjà cristallisé sur mon sweat. Il y avait eu un vilain éclair qui avait frappé au même endroit que la glace. Furibond, je croisais le regard de Victoire, mais ne fit même l'effort de l'affronter du regard, tandis que l'hilarité de Lorcan me contaminait.

Après trois minutes de stupides souffrances brèves, mais ….bien existantes, je pris mon pantin sous les bras, et le dirigeais sur Lorcan. Mon pantin leva les bras, et frappa Lorcan à la joue. Ce dernier, mort de rire, et les yeux rouges de larme, s'écroula sur sa chaise. Ma vengeance fut de très courte durée, son pantin se mit à son tour à me bombarder de rayon soudainement de plus en rapide. Sous l'assaut, à la fois gelé et brulé, je m'écroulais sur le sol, mort de rire, mais refusant de ne pas blesser Lorcan. Lui aussi chuta rapidement sur sa table, tandis que euphorique, j'essayais de découper mon pantin qui, devenu fou, tirait dans tous les sens.
« Protego, protego! »
Je n'arrivais plus à respirer, et finalement, ce fut le fut le pied de Lorcan qui s'écrasant sur la gueule au bonhomme, stoppa notre jeu de gamin débile. La plupart des élèves nous regardait, consternés, mais moi, j'en pouvais plus. Je devais être passé à la chaise électrique une demie centaine de fois, après avoir été plongé dans de l'eau gelé. Je me relevais, essoufflé, puis croisais le regard du prof. Ce fut un grand instant de silence, puis je me retrouvais plié en deux, avec Lorcan, encore terrassé par un fou rire commun. Sale jumeau!



Corrigé par Victoire. 6 fautes^^

Très tôt le matin, Lily était déjà totalement réveiller et prête à aller en cours. Seulement, parfois, ces compasse de dortoir se demandait si la fille de l'élu dormait le soir. Toujours la dernière à se coucher et toujours la première levée au matin. Elle était toujours très réveiller et très alerte et surtout très joyeuse le matin.

Étant assise dans un des fauteuils de la salle commune, elle lisait calmement la lettre de ses parents. Elle aimait bien, non adorait, lire les lettres de ces parents parce que ça lui donnait l'impression qu'il était toujours un peu avec elle. Chose qu'elle aimait bien. Cette fois, ces parents lui demandèrent en plus où en était rendu sa réserve de potion qu'elle cachait admirablement bien depuis sa première année à Poudlard. La jeune Gryffondor se rappelait qu'elle en avait encore assez pour quelque pleine lune à venir.

Les heures passèrent, pendant les qu'elle la jeune fille était aller prendre son petit déjeuner puis était revenue dans sa salle commune. Mais rapidement ce fut l'heure du cours de défense contre les forces du mal. Son sac était déjà près puis elle le saisi et se dirigea vers la sortie de sa salle commune en sautillant comme toujours.

Elle arriva rapidement au cours et attendit quelque instant avant que la porte s'ouvre. Quelque instants pendent les quels elle fouilla dans son sac pour y retrouvé sa baguette. Rapidement elle commença à s'impatienter de ne pas la trouver mais quand elle la trouva elle se calma immédiatement puis elle s'amusa à la faire pivoté entre ses doigts.

Bientôt la porte s'ouvrit à la volé mais Lily n'avait pas bronché, puis elle entra dans la classe en même temps que les autres. Ce trouvant une place rapidement elle installa ses choses tout en restant des plus silencieuse.

Le professeur se mit donc à écrire sur le tableau noir le titre du cours, son nom, à quel groupe s'adresse le cours tout en rajoutant "pas de meurtre, merci" ... comme si Lily représentait, en se moment, un danger ... bref, le professeur écrivit également qu'il voulait que les élèves se présente.

Ce fut alors une élève de sa maison qui se présenta suivie de sa cousine Victoire ... plus plusieurs autre élève.

- Je m'appelle Lily Luna Potter, troisième année à Gryffondor, et je suis ici parce que la défense contre les forces du mal m'a toujours passionnée.

Passionnée ... s'était peu dire, Lily était une vrai mordu de se cours ... surement que son père y est pour quelque chose dans l'intérêt grandissant de la jeune Gryffondor.

Une fois que les élèves se fut présenté, le professeur se présenta également. Celui-ci prétendait ne pas aimer parler. Très bien, alors Lily se prépara mentalement à devoir beaucoup écrire lors de se cours mais cela ne la dérangeait même pas une seule seconde.

Mais alors l'enseignant demanda au élève de se levé derrière leur chaise. Alors Lily lâcha rapidement sa plume et s'exécuta sans le moindre bruit, pendent que leur professeur leur fit comprendre que les deux mots les plus important en temps de guerre était l'observation et l'écoute ... ça la jeune Potter s'en doutait bien.

Puis les consignes du cours d'aujourd'hui fuses rapidement dites ... pendent que la troisième année fixait littéralement sa marionnette des yeux et donc apparemment il fallait utiliser le charme du bouclier. Très bien! Elle resserra sa main sur sa baguette et attendait une moindre réaction du pantin car elle ne voulais pas s'exécuter pour rien et en prime gagner une probable visite à l'infirmerie.

Quand le pantin décida de s'exécuter lui-même, Lily était prête à réagir, le pantin avait à peine bougé que la rouge et or ferma les yeux et murmura la formule pour activer le charme du bouclier et dans le temps de le dire la marionnette se trouva en état d'hors de nuire. Lily se mit alors à sourire, satisfaite d'avoir réussi son charme du bouclier. Par contre, une question restait ... pourquoi elle avait toujours de la difficulté à exécuté ses sorts quand il n'y avait aucun danger mais dès qu'il y en avait elle les réussissait tous ? Peut-être que comme ses parents disait, elle était plus efficace sous l'adrénaline et la pression ...

Mes yeux suivirent la lente progression des présentations. Puis l'exercice des marionnettes. Je devais m' y attendre, ce fut catastrophique. Mlle Bizarre incanta sur une de ses camarade de maison, un Serpentard se battait avec la feuille qu'il avait apparemment ensorcelée, les jumeaux Lovegood se battaient comme des enfants, et la plupart des autres élèves semblaient s'ennuyer.
Un sourire étira doucement mes lèvres. Je pris ma chaise, et la posait sur le sol. Puis descendis du bureau, contournais le bureau et me postai en face de la classe. Les bras croisés sur la poitrine, je les observais. Impassible.
Peu à peu, le calme revint. Les marionnettes s'étaient stoppés dans leurs mouvement, et mon regard balaya quelques visages trop souriants. Je n'aimais pas parler. Car il me semblait que les paroles étaient utilisées à des fins trop futiles, la communication parfois inefficaces. Mais lorsqu'il s'agissait d'enseigner, je me devais de briser mes préjugés.
« Vous êtes persuadés que ce cours est sur le Protégo? »
Je laissais planer quelques secondes le questionnement, toujours figé dans mon attitude hautaine. Je releva alors lentement le menton, un petit sourire moqueur sur les lèvres.
« Vous êtes tous sorciers. Vous partagez certainement des idéaux. Des rêves, des idées. Mon but ici est de vous permettre par la défense et l'attaque d'atteindre cet objectif. Je me fiche que vous teniez à tuer vos parents ou bien sauver le monde, l'important étant de croire en ces rêves. La première leçon que vous devez apprendre ici est (je soupirais une seconde) non pas de se protéger d'un sort, mais de savoir lire entre les lignes. »
Je sortis doucement ma baguette de la poche arrière de mon jean, et la pointait sur un élève au hasard [ le premier à répondre ]. Je lui fis signe de me rejoindre, et je le plaçais sur l'estrade.
« Je vais user du même sortilège que le pantin. L'important n'est pas de savoir utiliser le Protego. Plutôt de savoir quand l'utiliser et pourquoi. C'est valable pour toute choses dans la vie. »
Je jetais alors un regard sévère sur l'élève, puis après qu'il se soit mit en garde, levait ma baguette.
« Prêt? »
Je pointais ma baguette. Sur sa gorge, prêt à descendre en un mouvement du poignet sur l'estomac. Mes yeux se posèrent sur l'élève, et informulé, mon sort bondit sur lui. [ à toi de voir ce que tu veux faire. Réussir ou non.]

Après la démonstration, je m'étais rassis sur le bureau, et étudiais les élèves affronter leurs marionnettes. Le cours étaient déjà bien avancé, et je tourna légèrement le visage vers ma craie ensorcelée. Comme un petit chien fidèle, elle effectua un petit soubresaut, puis alla frapper le tableau noir de son écriture rapide.

DEVOIR POUR LE COURS PROCHAIN. QUELS SONT LES SITUATIONS DANS LESQUELLES VOUS POURRIEZ USER D'UN PROTEGO?

Je levais la main, cherchant à attirer l'attention des élèves. La cloche de la Tour résonna dans tout Poudlard, annonçant la fin de l'heure. Les élèves lurent la consigne, tandis que je rangeais peu à peu les marionnettes (certaines fumantes, celle des Scamander, par exemple) dans la boite en carton.
Mon regard se posa sur certains élèves.

SUSAN, CHACE, viendront me voir à la fin du cours, dans mon bureau. Merci. Bonne journée à tous.
Je descendis doucement du bureau, et laissa sortir les élèves, un sourire énigmatique sur les lèvres. Le cours avait été rapide, certes, mais j'avais besoin d'une approche. Surtout pour ces deux maisons.