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 Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//

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MessageSujet: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyJeu 9 Déc - 20:48

Les lys blancs qui bordaient le LAc semblaient totalement déplacé s dans ce vase. Pourtant, il me semblait qu'elles étaient les seules fleurs qui correspondaient le mieux à Lysander.
Songe d'une nuit d'été, de Shakespeare. Une fois, j'avais trouvé la version française. Lysandre et Lysander. Lequel des deux était le plus romantiquement fou? Ils défiaient la vie de leurs aimées. Quelle ironie.
Mes yeux glissèrent sur Lysander. Cela faisait maintenant une heure qu'il était réveillé de son coma. Une heure. Nous étions tous deux sur la même ligne à present. Moi, j'avais refusé de me nourrir. Lui de se défendre. Stupides. Nous étions stupides.
Ses yeux bleus ne quittaient pas les draps blancs du lit. Silence. Je le sentais bouilloner. Je savais parfaitement ce qu'il pensait, pour avoir subi la même chose. Mais ce mec avait un talent énorme pour camoufler ses sentiments. Il était resté une semaine dans le coma. Moi même je n'y croyais pas trop. Cela me semblait....incompatible avec son humeur d'hyperactif. Toujours en alerte. C'était juste pas possible.
Cinq heure du matin sonna quelque part dans le château. Je relevais mes prunelles sur le ciel noir que l'on appercevait par les fenêtres de l'Infirmerie. Après un regard vers Lys, qui avait décidé de rester aussi neurasténique qque moi lorsque je m'étais réveillé, je me leva difficilement de son matelas, et me dirigea vers celui de victoire. Pomfresh avait passé une heure entière sur le ventre de ma camarade. L'os, les chaires, les muscles ....ç'avait été la partie la plus facile.
En fait, j'aurais juré que Lys avait tenté de s'acharner sur l'utérus, et autres caractères sexuels féminin. Mais il n'avait porté qu'un seul coup., bien que dévastateur. Victoire avait failli perdre la vie. Pourquoi?
Mon premier reflexe, monstrueux, naturellement avait été de maudire Angela. Mais c'était con. Très con de ne serait-ce rien que penser cela.
Epouvantable vérité. C'était ma faute.
Un mouvement sous mes doigts attira mon attention. Victoire se réveillait doucement d'une bonne nuit de sommeil. J'avais tenu à les veiller tous les deux. Je voulais surveiller que Chace ne mette plus jamais les pieds en présence d'eux deux devant moi. Voire jamais, si possible.
Mes doigts coururent sur la main de Victoire.
_Bien dormi?
Un sourire fugitif passa sur mes lèvres. Hier soir, avant de s'endormir, elle m'avait gueulé dessus une demie heure à propos du fait que je sèche les cours. Idiote.

_Pour répondre à ta question, darling, ma mère et mon père était tous deux à Serdaigle...j'ai hérité de certaines facilités...
Rien à voir, ça n'avait rien à voir avec ce qui bouilllonait dans Lysander. Je remarquais soudain que Victoire posait les yeux sur lui.
_Il est debout depuis une heure. Mais refuse de parler.
Mon frère semblait ne pas nous entendre. Grand vide. Et soudain, il repoussa ses draps brûlants, descendit de son lit, et attrapa un verre d'eau. Il était fièvreux. Cela se voyait dans chacun de gestes déments. Fièvreux, dément, mais calme puisqu'assomé par le coma.
Il posa le verre avec violence, et s'assit en tailleur sur le lit, récupérant au passage une fleur blanche correspondant à son nom.
C'avait été horrible d'entendre la reconstitution de son organisme. Du silence de sa respiration. J'entendais, il voyait. Si perdu l'un sans l'autre, pourtant, il noyait ses erreurs dans l'observation unique de ses yeux. D'un lys.
Victoire m'avait avoué être légilimencienne. Je n'avais pas frémis devant elle. rien du tout. J4avais simplement révolté mon esprit qui s'était dressé comme un chat furieux.
Elle pouvait nous voler...
Mais était notre amie.
Ironie, aporie, dilemne.
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Victoire Weasley
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyVen 10 Déc - 20:08

La nuit, le silence, le repos et la douleur. Surtout la douleur. J'étais inconsciente lorsque PomPom m'avait soigné mais mon corps me rappelait ce qu'il s'était passé alors que mes yeux n'était même pas ouverts. La douleur, courant de mon sein jusqu'à mon bassin, labourant mon ventre et mon bas-ventre. La douleur sourde qui gronde comme un animal endormi. La douleur que l'on s'efforce d'oublier pour dire que tout va bien.
La nuit. Sombre douceur dans laquelle on s'enfonce avec délice. Dans lequel on voudrait rester pour l'éternité. Dans lequel on voudrait tout oublier, tout effacer même si on sait que c'est impossible. La nuit réconfortante et calme où on pourrait tout oublier, pour un soir tout au plus. Mais qui est si reposante.
Mes yeux ne s'étaient toujours pas ouverts mais une main tenait la mienne. Mon corps se réveillait, mes sens se mettaient en marche et mon odorat trouva l'odeur particulière de Lorcan ainsi que celle des médicaments. Lorcan... Il devait me haïr pour se que j'avais fait. Doucement, lentement, mes yeux s'ouvrirent et mon regard rencontra le sien.
Je lui demandais de me rafraîchir la mémoire, de tout me raconter sans oublier le moindre détail. La clarté du soleil était presque aveuglante pour mes yeux resté si longtemps dans la nuit. Combien de temps, d'ailleurs ? Je posais la question à Lorcan. Presque une semaine. Je me rendis compte qu'il était censé être en cours et je lui hurlais dessus pendant une demie-heure, effrayant Mme Pomfresh et faisant rire Lorcan. Oui, ma bonne humeur était toujours intacte.
Mon regard se tourna vers le lit d'en face, observant la forme endormie qu'était le corps de mon petit ami. Petit ami... Ces mots résonnaient bizarrement à l'intérieur de ma tête. Après ce que j'avais fait, l'était-il encore ? Voulait-il encore de moi ? Je devais des explications à Lorcan, moi aussi. Je ne lui en donnait que les grandes lignes, lui disant au passage que j'étais une Légilimencienne.
La nuit retomba sur mon esprit, m'emportant une fois de plus loin de celui à qui je devais parler. Mais je savais qu'il ne bougerait pas d'ici tant que son jumeau ne se serait pas réveillé. Il n'avait pas besoin de le dire, je le devinais.
J'ouvris les yeux. Noir. Je n'avais dormi que quelques heures mais il me semblait que des jours étaient passés. Lorcan se dirigea vers moi, carressant ma main de ses doigts. Douceur presque féminine qui ne m'avait jamais frappé jusque là. Il me demanda si j'avais bien dormi. Un sourire qui se voulait rassurant étira légèrement mes lèvres. Une seule question tournait encore dans ma tête. Comment va Lysander ? Mon regard se tourna automatiquement vers lui.

Pour répondre à ta question, darling, ma mère et mon père était tous deux à Serdaigle...j'ai hérité de certaines facilités... Il est debout depuis une heure. Mais refuse de parler.

Soudain, Lysander se leva, et attrapa un verre d'eau. Il était fébrile, presque fiévreux. Ses gestes étaient fiévreux mais il était calme. Le coma dans lequel Chace l'avait plongé l'avait totalement assomé. Bizarre de voir le joueur dans un état aussi... calme. Il reposa son verre avec violence, attrapa une fleur et s'assit en tailleur sur son lit.
Doucement, je me levais. La douleur me déchira les entrailles mais je l'ignorais, me dirigeant à tous petits pas vers le lit de Lysander. Très lentement, je m'assis à côté de lui. Sans le toucher.
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptySam 11 Déc - 15:49

Mes yeux suivirent chacun des mouvements de Victoire. Victoire. Quel nom. Victoire sur quoi?En quoi était elle une gagnante? Sur quoi? Lysander l'aimait. Belle chose. Je ne savais ce que cela voulait dire. Je crois qu'en cet instant je me rendais compte de ma médiocrité. Lorelei. Ma soeur. Puis Angela. J'avais compris que c'était une attirance. Mais amoureuse? Avais-je été suffisamment faible pour me laisser piéger par des sentiments tellement humains? Ma mère, c'était con, m'avait été le seul guide dans la vie. Oh oui...d'un point de vue vicieux, qualifiez moi de fils à sa maman. Certes. Luna Lovegood, ou la folie douce, la philospohie et les rêves, m'avait permis d'avançer sur une voie que d'autre n'arpenteraient jamais. J'étais juste décalé. Et cette situation me plaisait. Tomber amoureux. C'était la voie des imbéciles. Des gros cons. Ils se laissaient détruire. Détruire par des sentiments mielleux. Avant de se rendre compte que leur bonheur n'était qu'éphémère. Je voulais juste vivre afin d'observer. Et d'entendre. Je voulais tout entendre de ce que cet univers pourrait m'apporter. Voilà pourquoi j'étais plus fort que Lysander. Cet imbécile se laissait tuer pour quoi? En punition de ce qu'il avait fait à une fille qu'il lâcherait une fois sorti de Poudlard. Il avait presque réussit à atteindre un niveau suffisamment puissant pour être en éveil platonique. Rires. Moi je savais comment vivre. Lysander se raccrochait à cette société. A comment vivre avec les autres. Idiot.
Etais-je un monstre? Mon frère avait failli mourir. Et je regrettais qu'il n'ai pas tué celle qui avait osé faire cela. Une seconde. C'était le temps qu'il m'avait fallu pour détester Victoire. Pourtant j'avais souris. Je lui avait dit que ce n'était pas grave.
J'étais un menteur.
J'étais un prédateur, qui ne pensait pas comme le voulait ce monde. J'étais la folie douce, la philosophie, et les rêves. J'étais le Chat souriant. Tapi dans l'ombre de mon esprit, tapi dans l'obscurité de Poudlard, vivant parmi les élèves. En fait, j'étais comme un certain Jédusor qui avait vécut comme d'autre. Se mêlant aux jeux et aux vies des élèves qui ne pensaient qu'aux notes, aux amours, aux lendemains banaux.
JE n'étais qu'une vision fixée sur l' aujourd'hui. JE comprenais Tom Jédusor mieux que personne en cet instant.
JE ne pouvais aimer. Désormais, je serais juste la Haine. C'était obligatoire. Mon corps chuta sur le sol, s'envahissant de cette vérité. Victoire et Lysander. Grand bien leur fasse. Qu'ils s'aiment. Se détèstent. Ils resteraient humains. Moi je serais ma mort. Je refusais désormais de nourrir un sentiment quelconque de douceur. A partir de l'instant où Lysander était mort, je mutais en ce que je devais être. Monstre. Quinze ans, cent ans, où étais la différence? JE ne voulais plus vivre avec vous. Angela était la seule à pouvoir me comprendre. Je la tuerais donc. Ou...
Mes prunelles se soulevèrent sur les deux. Mon frère aimerait Victoire. Elle avait tout pour plaire. Elle était une force. Une force en totale opposition à Lysander. Toutefois, elle était très loin de ce que j'étais. Je la détestais. Elle n'était pas mon ennemie. Seule Angela pouvait prétendre à cela. Chace Stevenson....comme par hasard, ce dernier entra dans l'infirmerie. Je ne sais pas pourquoi il se stoppa en me voyant. ….ou si, plutôt. Mes yeux avaient ils déjà revetûs la couleur du meutre qui naissait en moi?
J'allais me débarasser de ma plus grande faiblesse. Encore une heure. Non...encore quelques heures de plus. Lorsque le soleil atteindrait son zénith. Ce serait bien.
Je monterais sur la tour d'Astronomie.
Le suicide n'était pas une fin en soi. Malheureusement. Je mourrais. Mais des gens s'épouvanteraient sur mon cadavre disloqué. Et cela je ne le voulais pas. Je ne voulais pas que l'on observe mon visage si je n'en donnais pas la permission. JE ne voulais pas qu'on touche mon corps, surtout plein de sang. Ce serait un viol. Seul...non. Pas même Luna. JE la haissait, celle là. Elle m'énervait. Elle ne pouvait ...ne pouvait...PAS SE PERMETTRE DE ME RESSEMBLER COMME ELLE LE FAISAIT!!!
Mes doigts longs et blancs se crispèrent sur mes genoux. Victoire et Chace qui parlaient. Lysander et Lorcan qui se noyaient dans leur pensées. C'était juste normal. Tellement normal que je ne pouvais en douter. Pourtant, de cette pièce, ressortirais trois personnes normales. Moi, je ferais une longue, très longue attente. Et ça me démoralisait. Je n'en pouvait plus. J'étais mal. Mal. J'avais mal. Pourquoi est ce que personne ne le comprenait? JE voulais juste tuer le monde entier. JE voulais faire du...
_Victoire.
Parler me répugnait. Mais il me fallait choisir entre deux maux.
_Il me faut un piano...tout de suite.
Je me relevais. J'avais l' impression de saigner de partout. Je faisais une crise? Non...j'avais toujours été fou...seulement, il avait certaines portes de mon esprit que je n'avais jamais ouvertes. Là, j'avais ouvert la plus facile. Pourquoi, comment, je ne sais pas, en tout cas, je me retrouvais avec un clavier sous les doigts. Silence. Un clavier transportable. Encore mieux. Je m'assis sur le lit. Piano... j'avais l'oreille absolue. Qui ne s'en était jamais douté? Seriez vous bête? Oui. Ce monde était con. Mes doigts glissèrent sur la couverture du lit, et dans un mouvement presque iréel, je fis passer la couverture au dessus de moi. Hors de question qu'on triche sur moi. J'avais acquis ce talent en grandissant. JE fermais les yeux. Fermez les vôtres. Les notes qui nacquirent sous mes doigts furent plus intenses que jamais. Je comprenais. Ce n'était pas un simple clavier. Il était magique. Toutes les sonorités. J'inventais et cela naissait dans l'air. Effleurais-je réellement les touches? Existait il seulement? Ne délirais-je pas? JE ne savais plus. Ma bouche s'entrouvrit. Mon corps était loin de mon âme, mais je pus chanter en murmurant. J'allais tuer ce qui me reliait à ces dernières parcelles de chaires. Chanter. C'était s'élever. Luna m'avait un jour dit que j'avais une voix de fille. JE n'avais jamais mué. Ou alors, en silence. Sourire.
Le fantôme d'un chat vint danser dans mon esprit. JE n'étais plus dans l'infirmerie, j'étais dans mon propre esprit. La musique qui s'égrenait comme ma vie, et ce chat qui dansait devant moi. Un Patronus...le mien, c'était un léopard. Ah non...c'était le chat que j'avais tué qui venait m'accompagner au ciel.
J'enlevais lentement la couverture. LE piano se tût. Cinq heures trente du matin. Dans sept heure. Je fixais devant moi. J'étais...envolé.
_Une heure. Ensuite je pars. JE vous laisse tous les trois, d'accord?
Un sourire humain se posa sur mes lèvres. Ca y est. Je me souvenais. J'avais jouer le thème de l'hippogriffe, au piano...
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptySam 11 Déc - 18:42

Une semaine avait passé et je n'avais toujours pas trouvé le courage de passer à l'infirmerie. Ni même de parler à Lorcan pendant un cours ou de passer la tête par la porte pendant la nuit pour voir si Victoire ou Lysander étaient réveillés.
Je ne m'étais jamais senti coupable et je ne me sentais toujours pas coupable de quoi que ce soit. Seulement, lire le dégoût dans les yeux de Lorcan était plus que bizarre. Je ne savais même pas si c'était du dégoût, en fait. Mais c'est ce à quoi je l'associais. Et je ne pensais pas pouvoir regarder quelqu'un autrement si cette personne avait osé s'en prendre à Angela ou qui que ce soit de ma famille.
La nuit était tombée et, comme depuis une semaine, je me levais à ce moment-là. Une balade dans les couloirs ou un tour à l'infirmerie ? J'optais pour les couloirs, à ma plus grande surprise... Ou pas... Mes pas m'emmenaient dans des endroits que je connaissais par coeur, que j'avais déjà vu des miliers de fois. C'est pourquoi je ne regardais même pas où j'allais. J'étais en mode robot.
Le temps passait, les minutes défilaient lentement, la lune bougeait dans le ciel, comme à son habitude. Je repassais la scène de la salle de bain, encore une fois.
Une rencontre, un bain, une fuite, une discution, une explosion, du sang, des sorts et de nouveau du sang. Tous les détails étaient présents dans mon esprit. Mais je me repassais le film en mode accéléré.
Lorcan, choqué, que je tire à l'infirmerie en portant les deux corps avec un sort. Le regard intrigué de Pomfresh puis son visage, choqué au plus haut point lorsqu'elle découvre Victoire. La soudaine activité de l'infirmerie pour soigner les deux amoureux. Aucune excuse n'est donnée, aucune question n'est posée. Tant mieux.
Je me rend compte que je suis assis, dans un recoin de pierre tout près de l'infirmerie. Tout près, trop près. Je me lève, fais quelques pas vers la porte, recule. M'assied. Me relève et enfin, pousse la porte. Je vois Victoire, assise à côté de Lysander, tous deux réveillés. Lorcan, installé sur le lit de Vic, qui les regarde, une lueur de mépris et une visible envie de les tuer dans le regard.
J'entre dans la pièce. De quelques centimètres. Lorcan tourne son regard sur moi. La lueur de folie présente depuis longtemps mais plus visible que jamais dans son regard me dérange. Pourquoi est-il aussi mécontent que son jumeau aie survécu à mes sorts ? Il devrait sauter de joie.
Je me stopais, le dévisageais puis continuais mon chemin pour serrer Victoire dans mes bras et poser une main sur l'épaule de Lysander.

Il n'a pas parlé depuis qu'il s'est levé. Tu crois que c'est normal ?
Je ne sais pas.
Lysander nous entendait, au moins. Même s'il n'avait visiblement pas l'envie de nous parler. Même à son frère, me précisa Victoire. Je trouvais cela très bizarre. Vraiment. Nous discutions, tous les deux en incluant Lysander même s'il ne répondait pas, depuis quelques instants lorsque Lorcan parla.
Victoire. Il me faut un piano. Tout de suite.
Je regardais Victoire chercher sa baguette avec stupéfaxion. Elle venait à peine de se réveiller et elle obéissait à ses ordres ? Il n'était vraiment pas gêné, pour un Gryffondor. Je levais ma propre baguette et fis apparître un piano. Un clavier transportable serait plus juste. Il apparu directement sous les doigts de Lorcan.
Un regard étonné puis un mouvement vif et Lorcan disparaissait de notre vue. Enfin, plus ou moins. Il avait juste tiré la couverture par dessus sa tête. Une mélodie douce et envoutante s'éleva dans la pièce. J'aimais la musique, depuis toujours. Je reconnu le thème de l'hippogriffe au bout de quelques mesures. Le silence s'était installé dans la pièce et on entendait juste les notes couler du clavier. Virtuose.
Les notes se turent, Lorcan réapparut. Cinq heure trente au grand maximum. Le gryffondor semblait beaucoup plus calme. Une décision semblait avoir été prise. Bonne ou mauvaise, ce n'était pas mon problème. Victoire, blottie dans les bras de son petit ami. Moi, assis sur le lit, à côté d'eux. Lysander, perdu dans ses pensées, carressant distraitement les doux cheveux de la vélane.
Une heure. Ensuite je pars. Je vous laisse tous les trois, d'accord ?
Que redire à ça ? Nous hochions tous les trois la tête en signe d'accord. Lorcan sourit. Pour la première fois depuis une semaine, me semblait-il.

Comment vous allez ?
C'est toi qui pose la question ? En tout cas, je vais bien... Et vous, les jumeaux ?
Calme, douceur, décision. Qu'allait-il se passer ?
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyDim 12 Déc - 1:43

Vu que je n'ai pas forcément un tempéramment patient pour ce qui est des rps, surtout des miens, j'ai tout réinventé, ce qui est très différent de la première version papier, et aussi...beaucoup plus long...Oo

J'ouvris les yeux. Le phoenix se relevait de ses cendres. Où étaient les miennes? Où était Lysander? J'avais combattu. Contre quelque chose qui me dépassait. J'avais dût choisir. Et cela tracait en moi des séquelles horribles. Horribles.
Un automatisme. Voilà ce qu'était vivre. Voilà, ce qu'était ouvrir son esprit au monde. Que vivre en harmonie déplacée, d'une torpeur sans égale avec ce monde froid. Comme une eau lourde, comme plongé ans ménagement dans le lac. Je comprenais ce que subissait ces changements. Je changeais, évoluais. Mais je refusais ce mode aléatoire, trop évolué et trop différent du mien. Je ne pouvais me permettre de penser comme Lorcan. Depuis un jour, nous avions tout échangé. Mode de parler, de penser, de sourire. Mon frère avait disparu, laissant place à un parfait inconnu. Un double du moi qui était quelque part mort lors de la dispute entre Angela, Albus, Lorcan. ET moi. Qu'avais-je à faire dans cette stupide histoire, là? JE ne vouais plus...je voulais me remettre à penser bêtement, à redevenir simplement con, à rire, à vivre, à oublier ce mode de réfléchir. C'était un corps étranger qui avait envahi mon esprit. JE planais dans un monde qui n'était pas le mien. C'était celui de mon frère. Nous nous étions perdus tout deux. Chacun recherchant l'autre pour mieux se trouver. Nous nous étions échangés nos personnalités. J'aurais dût étaler le sable, alors que Lorcan le fouillait, sans relâche, dans une quête innacessible. Un air de musique qui filtrait dans ma tête. Une fleur qui glissait dans mes doigts. Un piano, une musique. C'était la beauté de la liberté. Nous étions désespérés. Lorcan et moi étions morts. Tout simplement. Pourquoi n'y avait il pas de souffrance, seulement une résignation mélancoloqie, une nostalgie qui volait dans mon coeur comme une musique résonnant dans une montagne, près d'un lac? Pourquoi le vent de la vie s'était il stoppé pour moi? Pour Lorcan? N'avions nous pas le droit d'être heureux, et de vivre comme des gamins? N4avais je pas le droit de penser comme un gamin? Oui, cette pensée complexe. Elle n'était pas à moi. Et c'était une colère. Un match de Quidditch qui naissait dans mon coeur, sous un torrent de pluie. De sentir le balai sous mes doigts, mes muscles se tendrent comme ceux d'un prédateur. Jamais je ne m'étais sentis aussi vivant qu'en l'air, à la recherche des deux Cognard. Face à Lorcan. Stupide destin. Jumeaux. Batteurs tous les deux. Rieurs. Nous rions tous les deux en même temps, et jamais pour les mêmes choses, pourtant si commune. Quel style, quelle virtuosité. Si j'avais pu, je me serais fait chef d'orcherstre, et j'aurais accompagné Lorcan. Puis, la pluie.
Peut être Lorcan ne se comprenait il plus? Peut être, comme moi, dans ce noir qu'était sa tête, cherchait il sa pensée, sa morale? Avions nous échangés nos corps? Nos tristesses et nos peines. Mes amours. Victoire. Je la sentais près de moi. Colère? Non. Plus rien. Juste un vide énorme. Le fait qu'elle put me voler quelque chose ne me dérangeait plus. JE la sentais près de moi, comme un arbre put sentir un oiseau se poser sur branche. Sans la voir. JE ne voyais plus ce monde. Mes doigts, animés d'une motricité immobile, se posèrent sur ses cheveux. J'eus un vague sentiment. Un sentiment, une force humaine, vivante, que je me força soudaienemnt à envahir tout mon corps. Il fallait que je me relève. Que je vive. Que je caresse simplement ses cheveux. Cheveux blonds, comme un lac sous le soleil couchant, sourires, que j'avais moi même...que j'avais...qu'avais je fais déjà? Une monstruosité, certes...mais quoi? JE ne me rappellais plus...je sentais et voyais l'odeur du sang, sa nuance inimitable. Mais mon retour à la vie m'empêchait de discerner quoique ce soit. Automatisme? Réellement? Quelque part, je sentais mon corps comme un énorme récéptacle, et Poudlard, la Magie des lieux me forca à ouvrir la bouche.
« Je t'aime... vraiment. »
C'était presque une supplication. Mon coeur qui s'était mit à battre ma poitrine comme un oiseau en cage, affolé, à l'idée d'être briser. Peut être refuserait elle? Qu'avais je fais? Maudite, mon dieu, maudite défaillance! Qu'avais-je fais, putain de bordel de merde, qu'est ce que j'avais fais?! JE ne me souvenais plus! Sale monstre, qu'avais tu fais! Pourquoi autant de rouge! Lorcan! Aide moi! JE t'en supplie, aide moi, fais moi me souvenir, cache moi, oublies moi ce que j'ai fais, cache moi la vérité que je sais monstrueuse, et révèle moi. Qui je suis. Pourquoi la maladie de Rolf ronge mes veines. Pourquoi le violon de ma vie se brise t'il ainsi?
La pluie de partout. De partout, qui court sur mon visage. Victoire qui est un soutient dans ce monde. Victoire avec qui je ne partage rien! Il fallait qu'elle comprenne! Mes lèvres cherchèrent ses tympans, désespéremment.
« Il ne faut pas de liens mentaux. Rien. Si tu te mets à harmoniser mes pensées, on va tout échanger, et la maladie va s'aggraver! Il faut que l'on garde cela pour nous deux. Si tu t'inclues, tu vas te tuer. On est suffisamment forts, c'est obligatoire, pour nous battre! »
J'avais murmuré cela, d'un ton paniqué, suppliant. Mes heures de vies s'écoulaient, je me souvenait ce que je faisais ici. Quand nous étions tous deux dans la salle sur Demande. Quand... puis plus rien. Juste, je lui avait fait couler le sang. Horrible. Dégueulasse. J'étais un abruti fini.
Lorcan qui passait dans mes rêves sans me voir, sans m'entendre. JE lui avait volé son arme. Comment pouvait on se comprendre? Son écriture automatique, sa manière de penser, au fil des vibrations. J'étais l'oreille, lui les yeux. Et il le refusait, je le refusais. Mais comment réintégrer ce que nous avions perdus, j'avais Victoire. Mes doigts coururent sur son corps. Il fallait que je me souvienne de tout. De chaque nuance kinésisthe de son corps, de la douceur de chaque contacts. Pourquoi j'étais dans un lit? Un lit? Ridicule, stupide! MA baguette bondit presque dans ma main, et tout devint clair en dehors de moi. Le lion noir, mais spectral, plus fort que tout. Le rythme de mes pensées qui allaient à toute allure se stoppèrent soudain, et calme. Stop. Patronus. Plus de peurs. Plus rien. Juste le silence. Je n'étais plus sur mon lit. J'étais debout, frissonant, en face de mon Patronus, sa crinière sombre secouée par un vent inexistant. J'étais obsédé par les prunelles de fauve. Puis, je me tournais vers Victoire.

« Il n'y aura plus rien. On n'a plus forcément le droit de pleurer quand on le souhaite. Alors si j'ai envie de pleurer mais que je n'en ai pas envie, c'est parce que je n'en ai pas le droit... »
Ma voix s'éttouffa en un murmure. Je me souvenais. LE lion feula. Lorcan croisa mon regard. Chace. Tu avais menacé mon frère. Sache, ici, que j'étais le grand frère. L'aîné. Que je me devais de protéger mon benjamin. Que tu avais face à toi un malade. Un malade en phase terminale. Et que je venais de grandir. JE cherchais juste le moyen de rendre sa pensée à Lorcan.« Impardonnables. Deux fois. Endoloris, et Impero. »
Mes prunelles ne lâchaient plus Lorcan. C'était à lui et à lui seul que je parlais. Les deux autres devaient, se devaient d'entendre. Victoire pour se rendre compte à quel point j'étais prêt à défendre mon frère. En dépit de cette société. De la mort. Chace. Parce qu'il avait menacé mon frère, en passant via le biais du bourreau silencieux. La hache se levait.
« Un choix se fait. Tic. Tac. »
Je contournais le Lion. Prit la baguette de Victoire. L'étudia. Quel était son Patronus. JE posais la baguette. J'étais le seul à parler. Parler me faisait du bien. Comme libérer la souffrance qui hurlait dans ma tête. Je n'arrivais plus à entrer en cet instant en connexion avec Lorcan.« Le temps court. Le temps coure un risque. »
Je me tournais vers Chace et Victoire. Ils me fixaient. Moi, j'étais près de Lorcan. Ce dernier s'assis sur un lit, et il leva un doigt. Tic. Tac. La course des horloge, des aiguilles, d'une montre. Un cadran apparut dans ses doigts. Avec horreur. Silence. LA course folle des aiguille. Lorcan, petit frère, qui jouait avec le temps. Je ne pouvais plsu rien. Je voulais aider mais je n'arrivais plus à avancer. Silence.
« Il est temps de mourir? »
Tout ce message. Lorcan eut le sourire le plus angoissant que j'eus jamais vu sur son visage. L'heure s'était écoulé. Je ne le suivis pas des yeux. Il sortit de l'infirmerie comme une fumée s'évapore dans l'air. Je fixais Victoire, l'air horrifié. En répétant.« Il est l'heure de mourir. »
KEINE ZEIT!!!
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyDim 12 Déc - 21:16

Je t'aime... vraiment.
Lysander s'était penché vers mon oreille et venait de murmurer ses mots. Je ne bronchais pas, un peu surprise. D'accord, très surprise.
Sa voix était pressante. Supliante ? Son coeur battait très fort, je le sentais. Avait-il peur que je le repousse ? Que je l'ignore ? Que je l'évite parce qu'il avait essayé de me tuer ? J'aurais pu, effectivement. Je l'aimais de tout mon coeur mais je ne pouvais pas le lui montrer ni le lui dire. Quelque chose en moi me retenait.
Je posais doucement ma main derrière sa nuque. Geste simple qui voulait pourtant dire beaucoup. Le comprendrait-il ?
Ses lèvres s'approchèrent de mes oreilles, encore une fois. Il parla, doucement, de manière saccadée et pressante.
Il ne faut pas de liens mentaux. Rien. Si tu te mets à harmoniser mes pensées, on va tout échanger, et la maladie va s'aggraver! Il faut que l'on garde cela pour nous deux. Si tu t'inclues, tu vas te tuer. On est suffisamment forts, c'est obligatoire, pour nous battre!
Quelle maladie ? Lysander, de quoi tu parles ? Je voulais tellement lui poser toutes les questions qui courraient dans ma tête depuis son réveil mais la présence des autres m'en empêchait. Nous aurions toute la nuit et un bon moment de la semaine pour parler, de toute façon. Mais mon cerveau avait encore du mal à retenir toutes les nouvelles informations. Est-ce que je me rappellerais au moins de ce qu'il m'avait dit ?
Ses doigts courrurent sur mon corps. Je retenais sa main, espérant que les autres ne remarqueraient rien. Lysander, tu fais quoi, là ? Il se leva d'un bon, la baguette à la main et un lion apparu. Un patronus. Lion. Mon patronus. Pourquoi avait-il le même patronus que le mien ? Ca voulait dire quoi, ça ? Il se tourna vers moi.
Il n'y aura plus rien. On n'a plus forcément le droit de pleurer quand on le souhaite. Alors si j'ai envie de pleurer mais que je n'en ai pas envie, c'est parce que je n'en ai pas le droit...
Je comprenais mieux ses paroles, les paroles qu'il avait dit dans la salle de bain. Je veux pleurer, mais je ne veux pas. La logique prenait tout son sens. Je le comprenais mieux, maintenant. Mais pour combien de temps ?
Le lion feula. Lorcan croisa le regard de son frère. Lysander parla, dévoilant enfin ce que j'avais cherché, cherché au point de danser avec la mort, au point de tout mettre en péril, de tout envoyer valser pour des réponses.
Impardonnables. Deux fois. Endoloris, et Impero.
Des Impardonnables... Evidemment... Je comprenais mieux la présence de Albus et Angela. Ils s'étaient battu. Mais qui contre qui ? J'optais pour tout le monde contre tout le monde. Albus avait presque peur de me parler, Angle avait des marques autour du cou, comme si on avait tenté de l'étrangler. Ou comme si on l'avait forcé à s'étrangler. Impero.
Un choix se fait. Tic. Tac.
Lysander prit ma baguette, doucement. Le détailla, la pesa entre ses doigts. La posa. La parole semblait lui avoir fait du bien. Pas normal. D'habitude, c'était Lorcan qui parlait ou écrivait pour se soulager. Lysander restait silencieux, mystérieux. Les rôles étaient échangés. Bonne ou mauvaise chose ?
Le temps court. Le temps court un risque.
Lys se retourna, nous regardant, Chace et moi. Lui était près de son frère. Jumeau, ressemblance presque parfaite. Folie. Lorcan leva un doigt, mimant l'aiguille des secondes qui s'évadent. Tic. Tac.
Il est temps de mourir?
Que voulait-il dire par là ? Lys, de quoi parles-tu, encore ? Pourquoi regardes-tu ton frère de cette manière ? Que prévoyez-vous, espèce de fous ? Lorcan se leva et partit. Aussi simplement qu'il était arrivé. Lysander me fixait, horrifié.
Il est l'heure de mourir
Je tendis doucement les bras, ouverts. Mouvement de don, de pardon et de protection.
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyLun 13 Déc - 2:41

J'aurais dût le retenir. Je ne savais pas pourquoi. Il se leva simplement. Me regarda. Me regarda comme lui seul savait le faire. Puis tourna la tête et sortit de mon champs de vision. De mon champs d'écoute. D'attention. Il était parti.
Il allait mourir.
Pourquoi. Pourquoi est ce que ce monde roulait trop vite, emportait les braises de ma vie comme un énorme moulin, me volait ce que je tenais de plus cher? Croyez vous que nous étions stupides? J'avais compris depuis longtemps comment nous fonctionnions, tous les deux. Et ce qui était arrivés...c'était incompatible. Lorcan cherchait la sagesse, le savoir, pour toujours, à jamais. Alors pourquoi? Pourquoi est ce que je restais là, en silence, alors que mon frère venait en une seconde, tracer une croix sur sa vie? Il s'était tué dès l'instant où il avait pensé. J'étais contre cela, non? Je ne pouvais seulement plus bouger. Plus bouger normalement. Pour preuve, mon corps qui se mouvait avec cette délicatesse presque iréelle vers Victoire. Mes lèvres qui murmuraient, tandis que je la prenais dans mes bras.
« Il ne faut plus le sauver. Juste comprendre. »
Sa baguette était à portée de main. La tentacule ne serait plus violeuse, mais caressante, obligatoire. Pourquoi j'étais aussi con, déjà?
Le contact fut mit en place en quelques secondes. Je leva les yeux sur Victoire. Qu'est ce qui se creusait, entre nous? Etait-ce ta question? Pensais tu comme moi? Ah oui...
Le sourire de Lorcan lorsqu'il réfléchit, ses prunelles qui virent au saphir lorsqu'il est en colère... je ne pouvais m'échapper à ce contrôle. Quelque part, en dehors de nous, il y avait la réalité d'un monde trop dur. Je ne pouvais lui montrer la cryptophasie, juste ce que moi, simple unité d'un duo intense, je pensais de Lorcan. Qu'il allait mourir aujourd'hui. Et que mon âme était déjà en deuil. Connard. Mais c'est pas vrai mais réveille toi, bouge toi! Ton frère se suicide! Oh, oui, j'entendais la voix. Je sentis Victoire qui arrachait son étreinte morale de mon esprit. Mais j'en profitais pour deviner ses pensées. Elle ne voulait pas qu'il meurt. Je bondis sur elle comme un chat furieux. Je sentis les bras de Chace se refermer sur moi. Incapable. J'étais la Volonté même de Lorcan. Rien ne l'empêcherait d'accomplir ce pourquoi il avait décidé d'agir. Les hurlement de rage de Chace qui m'ordonnait de la lâcher. Je ne lui faisait pas mal, je ne prendrais plus jamais le risque de la blesser. Je la tenais, tandis qu'elle se secouait dans mes bras. Non, Victoire.
Stupide tableau. Le serpentard qui agrippe la Gryffondor, sur le lit, et le serpentard qui essaie de libérer la Gryffondor. Je me raidis soudainement, et posais mon menton sur l'épaule de Victoire. Le silence.

« S'il vit...ce sera que la Haine sera consummée. »
Tout débutait... le début d'un combat. Je me foutais d'exister, de vivre, de mourir, du moment que Lorcan existait pour moi. C'était uniquement ça l'important.
« Qu'il meurt, je n'en ai rien à foutre ... »
Chace bondit vers la porte de l'infirmerie, se lançant certainement à la poursuite de Lorcan. Impossible. Je venais de trahir Lorcan pour la deuxième fois. Je venais de revéler ses plans. De dire qu'il allait tenter de suicider. Bordel, c'était trop rapide.
Lorcan se leva, et me regarda comme lui seul savait le faire. Je tendis la main, le stoppant.

« Calme toi. »
Il sourit, et disparut.
Non, cela ne c'était pas passé comme cela. C'était la rage. Mon esprit devint subitement clair, et je me sentis prêt à aligner deux mots correctement.

« Victoire...tu ne comprends pas... Lorcan en ce moment même marche dans Poudlard dans le but d'éteindre le feu. Il est en colère. Et Chace va se retrouver en danger. C'est pour ça... »
Voilà. Avant même que j'ai fini ma phrase, je lu le reste dans ses yeux dorés. En la seconde même où je parlais à Victoire, c'était moi qui déplaçais Lorcan à travers le château, via notre connexion. Nous étions deux dans un seul corps.
« Personne ne doit le retrouver. Juste ce qui l'attend. »
Victoire semblait pétrifiée. Pardon. Elle m'avait pardonné tout à l'heure, et là...en quelques secondes, je révélais mon second crime. Elle ne pouvait pas comprendre que c'était obligatoire, automatique. J'étais les yeux de Lorcan. Il était mes oreilles. Depuis le commencement.

« Il te détèste. Il voudrait te voir morte. »
Ma voix déjà blanche fila sensiblement vers la peur panique. Je lui devais une seule explication. La plus importante.
« Le fait que... lui répugne... inconsolable, car tu n'avais pas le droit... et moi je suis coincé, Victoire... je suis coincé entre deux amours, là! »
Un élan de colère monta dans ma gorge. Le lion plissa ses prunelles sur moi. Je descendis du lit. Je me retournais lentement vers Victoire.
« Chace ne doit pas s'approcher de Lorcan.... mon frère est déjà...impardonnable. Tu comprends? »
Que faire, putain de réflexion intense? Merde, voilà que je devenais vulgaire... ha, ha...
« Il est temps de mourir... Victoire... je ne peux pas...tout ça me fait chier, j'en ai marre, j'en peux sérieusement plus... »
Je tombais sur le sol, les mains plaqués sur les yeux.
« Je vais le buter... »
Je me pliais en deux; souffrance gémellaire. Et pourtant; si tout devait recommencer? J'avais tout raté, en quelques secondes. Peut être aurait il fallu que Lysander ne rencontre pas Victoire? Peut être aurait il fallu qu'aucun de nous ne naisse? Qu'Angela meurt. Que je ne sois jamais apte à toucher une baguette. Que je ne sois jamais ce serpent. T'en rappelle tu? C'était moi qui aurait dut aller à Serpentard. Pas forcément. J'y suis bien plus à ma place que toi. Cela tu ne le sais pas; regarde moi. Je suis un décalé. J'ai falli la tuer. Moi aussi, de mon côté. Tu l'as fais inconsciemment. Et toi? Etait-ce l'adrénaline du combat qui t'as forcé à prononcer cet ordre de strangulation? Hmm? Alors? Alors quoi, grand frère? Je suis tellement en colère. Tu ne peux pas comprendre. Ce n'est pas uniquement contre Victoire, ni forcément contre ce monde, vois tu, je trouve seulement cela normal de les tuer. Tu as quinze ans. Toi aussi, et tu parle comme un gamin. Ecoute moi, ne serait-ce qu'un seconde. Tu vas faire quoi? Réfléchir, et éteindre la flamme. Tu n'y arriveras pas. Oui, je sais, je vais donc juste attendre l'apothéose. Pense à Luna! Lysander? Oui?
Je te détèste.
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyMer 15 Déc - 21:10

Lysander se blottit dans mes bras, posant de nouveau sa bouche contre mon oreille, me murmurant quelques mots.
Il ne faut plus le sauver. Juste comprendre.
Lorcan... Que nous préparais-tu, encore ? Tu voulais mourir ? Et bien, tente de mourir et nous verrons bien si quelqu'un viendra te sauver. Je pariais sur ça. Une personne viendrait, au bon moment. Je ne pouvais rien imaginer d'autre. Lorcan ne POUVAIT pas mourir. S'il mourrais, la vision que je m'étais fait de la cryptophasie se révèlerait fausse et ça, je ne le voulais pas.
S'il vit...ce sera que la Haine sera consummée. Qu'il meurt, je n'en ai rien à foutre ...
Chace bondit vers la porte de l'infirmerie. Il venait de comprendre. Evidemment. Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant ? Pourquoi comme ça ? Lysander le stoppa.
Calme toi.
Parlait-il pour lui ou pour Chace ? Ou pour moi ? Se calmer dans un moment pareil, ça n'allait pas être facile mais il le fallait. Pour le bien mental de Lysander. D'ailleurs, le Serpentard semblait plus calme. Il arriva même à parler correctement.
Victoire...tu ne comprends pas... Lorcan en ce moment même marche dans Poudlard dans le but d'éteindre le feu. Il est en colère. Et Chace va se retrouver en danger. C'est pour ça...
Je sais, Lys... Je sais, j'avais compris
Personne ne doit le retrouver. Juste ce qui l'attend.
Je ne dis rien, ne bougeais plus. J'étais stupéfaite. Comment pouvait-il vouloir une chose pareille ? Dans tous les cas, quelqu'un devrait le trouver. Lysander.
Il te détèste. Il voudrait te voir morte. Le fait que... lui répugne... inconsolable, car tu n'avais pas le droit... et moi je suis coincé, Victoire... je suis coincé entre deux amours, là!
Une boule était coincée dans ma gorge, m'empêchant de parler, de dire ce que je pensais. Le lion plissa les yeux, je le voyais depuis où j'étais. Lysander, coupe la connexion, redevient toi même. Fait resortir la partie de toi que tu me montrais, avant. Il se retourna de nouveau vers moi.
Chace ne doit pas s'approcher de Lorcan.... mon frère est déjà...impardonnable. Tu comprends? Il est temps de mourir... Victoire... je ne peux pas...tout ça me fait chier, j'en ai marre, j'en peux sérieusement plus...
Il tomba sur le sol et plaqua ses mains contre ses yeux. Je me levais d'un bond, ignorant le plus possible la douleur qui me déchira en deux. Je m'assis à ses côtés et l'entourais de mes bras.
Je vais le buter...
Il se plia en deux. De douleur ? Une discution sembla se dérouler, dans sa tête. Avec Lorcan ? Les jumeaux pouvaient-ils se parler par télépathie ? Oui, certainement. Ca ne m'étonnerait vraiment pas. Pendant que la discution continuait, Chace revint dans la pièce et nous vis, assis sur le sol. Il vit aussi le sang qui recommencait à couler, sous ma chemise. Je l'ignorais lorsqu'il appela l'infirmière, l'ignorais elle aussi lorsqu'elle me donna une potion, ignorais tout le monde, me concentrant sur Lysander et Lorcan.
Doucement, je posais mes lèvres dans les cheveux de Lysander. Il revenait peu à peu à lui, à son état "normal"...





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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptySam 18 Déc - 19:23

Lysander ferma les yeux, chassa son frère. Quelque part, il s'était trompé, comme d'habitude. Connexion. C'était un mauvais terme, puisque signifiant une possibilité de coupure. Or...il n'y en avait pas. C'était dur à comprendre, pour un individu unique, mais ils étaient tous deux toujours ensemble. Et quelque fois, c'était juste plus ou moins fort. Il suffisait juste d'écouter.
Chace pénétra dans l'infirmerie. Oui, Lorcan était aussi un traqueur, avec sa capacité à écouter. C'était comme semer un éléphant. Lysander savait qu'il ne s'y rendrait pas tout de suite.
Quelle comédie. Son frère allait mourir, et lui, il restait comme un con, à chialer. Etait il humain? Sérieusement? La question se posait, là, non? Enfin, son frère jumeau qu'il aimait de toutes ses forces allait se tuer, et il restait au lit? Nan mais trouvez moi un mot pour décrire son attitude.

_Victoire. S'il te plait, dis moi ce que je dois faire.
En fait, il devait peut être aussi commencer par observer les chaînes qui le retenait. Il fixa stevenson. Se leva, et le regarda.
_Je peux te frapper?
Un rire moqueur s'échappa de ses lèvres. Il était planté en face de celui qui avait menacé Lorcan. Ce n'était pas une giffle que Chace méritait, mais de se retrouver avec tous les os brisés. Lysander en avait la possibilité, mais préférait ne pas titiller Rolf sur le sujet.
_Tu as menacé Lorcan... tu lui a menti.. pour quoi? Tu crois que le fait de savoir ce qui s'est passé entre Angela et lui t'es personnel? Nous nous sommes jurés de ne rien dire. Je t'ai déjà fourni suffisamment d'informations. Et puis, dis moi pourquoi tu ne vas pas torturer Angela, après tout, elle aussi le sait?
Lysander posa sa main sur sa côte, le regard empli d'un mépris froid. Chace lui faisait perdre son temps. Il se tourna vers Victoire. Lorsqu'il l'avait connu, il s'était senti petit garçon. Là, c'était différent. Il se rapprocha d'elle, et la fixa longuement, remuant ses pensées.
_Si nous avions dût nous connaître en d'autres circonstances... que se serait il passé? Tu aurais découvert que j'étais un sadique. Que je ne pouvais pleinement me maitriser. Que Lorcan était fou depuis longtemps, son enfance, et que rien n'avait put réparer le traumatisme occasionnant sa bipolarité. Pour moi aussi... tu étais en quelques secondes mon amie. Puis mon amour. Et je continues de t'aimer. Certainement jusqu'à toujours, ça s'appelle le coup de foudre, ça ne se guérit pas. Mais que dois-je penser de toi?

Je ne pouvais lui mentir, cacher mes sentiments. Elle le saurait bien assez tôt. J'avais l'impression d'avoir retourner une carte, et que tout changeait, devenait assymétrique, désormais. C'était regarder de l'autre côté du miroir, tout plonger dans les ténèbres. Lorcan en colère, moi violent, Victoire en traqueuse, et Chace... chace rien, ce n'était rien. Je n'allais certainement pas lui accorder d'importance. Attitude hautaine, Exactement. Chace ne rentrerait pas dans mon éventails de « connaissance ». Ce qu'il avait fait avait contribué à ce retournement, et je ne pensais même pas ne pas pouvoir lui pardonner. Que pouvais lui pardonner si ce n'était d'exister? Rires. Au moins, Angela avait une raison d'exister.
Plus Lorcan.

_Il a perdu son rire depuis trop longtemps. Moi je ris tout le temps, pour qu'il réapprenne. Mais à cause de deux personnes stupides, il a muté, et laissé sa crise. Il aurait peut être dût tuer Angela. Comme ça, à Azkaban, il aurait explosé de rire, puis il serait mort avec ses peurs et les Détraqueurs.
Je fixais Chace. Colère. Je me détournais toutefois de lui, et me rendit vers le bureau de Pomfresh, afin de les laisser discuter quelques minutes. Qu'ils parlent, se mettent d'accord, après tout, s'il devait y avoir une légalité quelque part, ce serait dans un affrontement de duo, non? Pfff, risible.
Je récupérais un plume et de l'encrier, et me rendis dans l'infirmerie, à la fenêtre. Je l'ouvris, et posant un regard sur le ciel lumineux, j'eus un sourire pâle. Puis un sifflement strident s'échappa de mes lèvres en contact à mes doigts, et je plissais moi même les yeux sous la violence du son. Bobo oreilles...
Edward jaillit, ses griffes crochues glissant sur ma peau. Mon vampire (race de chauve souris, hein? –''') mesurait bien une bouteille d'eau de cinq litres, ce qui effrayait la plupart des chats tentés de la dévoré. Ses yeux noirs vriellèrent sur moi, je caressais sa tête, et ses deux pattes ailées s'accrochèrent à l'approche de ma main, fermes. Je souris, la faisant lâché. Coucou Ed, comment ça va? Prêt à partir en mission, papillon?
Je le tendis à Victoire, avec douceur, lui demandant de me le garder, tandis que j'écrivais rapidement ma lettre. Puis je la pliais et me tournais vers Edward qui voleta sur mon épaule. Je lui tendis la lettre, et il l'attrapa dans sa gueule triangulaire. Je posais un bref baiser sur le front recouvert de minces poils noirs.

_Passe devant Lorcan, si tu le trouve, puis vole jusqu'à la maison, okay? C'est pour Rolf.
Edward cligna des yeux et s'envola vers la fenêtre ouverte.
_Lorcan n'y arrivera pas. Ou alors, il est plus fort que ce je ne pensais.
Je tombais assis contre le sol, le visage dans les mains. Priez que Edward soit aussi rapide que d'habitude et atteigne l'Angleterre avant deux heures.
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyJeu 6 Jan - 23:18

[color=green] Victoire. S'il te plait, dis moi ce que je dois faire[color]

Je haussais les épaules. Si lui ne savait pas ce qu’il devait faire, comment le pourrais-je ? Je sais que j’avais pour habitude de deviner ses pensées ou de répondre à ses questions avant qu’il le pose mais là, la douleur dans mon ventre m’empêchait de respirer… Alors, réfléchir ! C’était mission impossible. Je n’étais même pas sûr d’être réveillée. Comment pourrait-on rester éveillé avec une douleur pareille ? Et surtout, pourquoi avais-je l’impression que la douleur s’intensifiait ?

Je peux te frapper?

Je n’avais absolument rien suivit. Il parlait à qui ? Je relevais les yeux, ignorant la danse subitement tourbillonnante de la pièce et me forçait à me concentrer. Il voulait frapper Chace et la lueur de folie dans ses yeux ne s’était pas éteinte. Dommage… Mon cerveau sembla passer en mode OFF car la suite des paroles, je ne les compris qu’à moitié et encore.

Tu as menacé Lorcan... tu lui a menti.. pourquoi? Tu crois que le fait de savoir ce qui s'est passé entre Angela et lui t’est personnel? Nous nous sommes juré de ne rien dire. Je t'ai déjà fourni suffisamment d'informations. Et puis, dis-moi pourquoi tu ne vas pas torturer Angela, après tout, elle aussi le sait?

Qu’est-ce qu’Angela venait faire là-dedans ? Ma tête me faisait mal. Moins que mon ventre, d’accord. Mais j’avais l’impression que la douleur dans mon ventre était trop grande et se propageait dans tout mon corps. Ma tête en premier… Lysander continua sur sa lancée alors que Chace n’essayait même pas de relever. Lysander ? Je ne savais plus… Cependant, il se tourna vers moi.

Si nous avions dût nous connaître en d'autres circonstances... que ce serait-il passé? Tu aurais découvert que j'étais un sadique. Que je ne pouvais pleinement me maitriser. Que Lorcan était fou depuis longtemps, son enfance, et que rien n'avait pu réparer le traumatisme occasionnant sa bipolarité. Pour moi aussi... tu étais en quelques secondes mon amie. Puis mon amour. Et je continue de t'aimer. Certainement jusqu'à toujours, ça s'appelle le coup de foudre, ça ne se guérit pas. Mais que dois-je penser de toi?
Pense ce que tu veux

Mes pensées étaient incohérentes à cause de la douleur. La seule chose que j’avais compris, c’était qu’il m’aimait. Et que je l’aimais aussi. Plus que tout. Pourquoi ?

Il a perdu son rire depuis trop longtemps. Moi je ris tout le temps, pour qu'il réapprenne. Mais à cause de deux personnes stupides, il a muté, et laissé sa crise. Il aurait peut être dût tuer Angela. Comme ça, à Azkaban, il aurait explosé de rire, puis il serait mort avec ses peurs et les Détraqueurs.

Puis, il s’éloigna. Me laissant presque seule avec Chace. Je n’avais pas de rancœur particulière envers lui alors, je le laissais s’approcher. Il s’assit sur le lit et passa un bras autour de mes épaules. Je me laissais aller contre lui et plaquais ma main contre ma bouche pour ne pas hurler de douleur. Soulevant légèrement ma chemise, je remarquais que ma plaie s’était rouverte et qu’elle saignait. Abondamment. Une chouette s’envola et Lysander se retourna vers nous. J’eus à peine le temps de plonger mon regard dans le sien et de projeter une pensée vers lui que, déjà, mon monde devenait noir et douloureux.



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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyDim 9 Jan - 12:17

Fin du rp? J'ai vraiment plus d'inspiration...
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Je crois aussi^^
Tu avais commencé un RP ailleur pour nous, non ??
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MessageSujet: Re: Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.//   Songe d'une nuit d'été. d'hiver. // Pv Scamanders, Victoire, chace.// EmptyMar 11 Jan - 0:18

Ich weiB nicht....
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