FIN DU RP (à part si Lysander veut répondre...)

Non, Lorcan.

Les yeux bleus du jeune homme se posèrent sur les deux personnes discutants sur le lits. Il croisa le regard de Lysander, qui hocha discrètement la tête. Lorcan fermait déjà les yeux.
- Tu sais... la directrice ne pourra plus me protéger longtemps du ministère de la magie...

Il rouvrit les yeux.
Lysander le fixait, impassible. Lorcan lui adressa un petit sourire jovial.
_Va te reposer. Je te dirais tout sur ...après.
Lysander posa brièvement ses doigts sur la joue glacée de Lorcan. Ce dernier plissa les yeux. Ils ne pouvaient pas se permettre le mode I-P maintenant.
D'un petit signe de la tête à Léa, Lys quitta l'infirmerie. Lorcan fut certainement le seul à le voir, mais Lys resta un millième de seconde accroché sur le visage du jeune homme brun.

Lorcan, silencieux, s'approcha du duo.
_Salut... vous allez vous marriez? Demanda t'il doucement en regardant le visage poupeline de la fille et celui du jeune homme.
Il s'assit près du jeune homme, un petit sourire tranquille sur les lèvres. Ses cheveux, son visage, ses yeux. Il était Lovegood à souhait.
_Je tiens à m'excuser du comportement de Lysander... euh...je crois que tu es aussi dans la salle commune... Jakob?
Le jeune homme brun semblait méfiant. Lorcan lui adressa un grand sourire. Alala. Lys, pourquoi es tu aussi colérique?
_Désolé. JE ne connais pas toujours les noms...j'y arrive mieux avec les Pitiponks a pieds velus...
Ses yeux bleus se posèrent sur Léa.
_Tu vas bien?
L'infirmière revint en rouspétant pour que Jakob s'en aille. Lorcan nota que ce dernier tenait la main de Léa.
Doucement, lentement, les doigts pâles, sous les yeux surpris du jeune homme brun, vinrent se poser sur la poitrine musclée. Malgré les épaisseurs... Lorcan ne pouvait pas se tromper.
_C'est étrange...tu es chaud... ton coeur bat extremment vite pour un humain... Un peu comme...
Les yeux bleus fusionnèrent soudain avec les prunelles de jais de Jacob Dragonneau.
Nooon?

Lorcan resta silencieux. Le mec était sur la défensive. Jakob sur la défensive.
_Mon père est magizoologue...je m'y connais sur les créatures magiques ou les humains hybrides...
Il sourit à Jakob. Ce dernier semblait furieux. Pourquoi était venu là, déjà? Ah oui, pour voir Léa. Et aussi parce qu'il avait entendu une conversation interessante.
Pfff, a ce rythme, s'il ne se faisait pas discret, on le prendrait pour Miss Potin. Il sentit son sourire s'élargir.
Lorsqu'on faisait du quidditch, ou du sport, on libérait des hormones et de la transpiration, le tout puant énormément. surtout chez les garçons. alors pour Jake qui semblait dans les dix septs dix huits, ne pas transpirer, c'était impossible.
Il préféra ne rien dire. Ou presque.
_Je sais ne pas être bavard, Mr Dragonneau. Rencontrer quelqu'un comme toi, c'est souvent signe de bonheur, murmura t'il en penchant un peu la tête.
Un gamin face à un werewolf...cool.
_Je vais vous laisser seuls...sauf si vous avez besoin de moi...
Il se leva en souplesse, comme un chat.
Face au gros canidé.

Eclats de rire.
Les garçons étaient tellement... "mot entre brutal et prévisible".
Les yeux bleus de Lorcan étudièrent le visage de Jakob. Ce dernier le plaquait serré contre le mur. Pour Lorcan le temps s'arretait. Soudainement.
On le tue.
...
Ses pieds touchèrent le sol. Les yeux bleus, effarés, ne trouvaient plus de repères. Où était il.
Lentement, il crût voir une surprise naître dans les yeux de Jakob.
Il était si lâche, comme Gryffondor. Si sûr de lui, tellement effrayé par l'avenir, qu'il en oubliait le présent pour se concentrer sur le passé. Tellement déloyal.
Il se moquait de son frère jumeau? alors qu'il avait le même comportement? qu'il pouvait faire usage de ses dires? Lui faire comprendre qu'il ne se mellait pas de ce qui ne le regardait pas?
Mais non, le sLoevgood Scamander étaient des fous, sans esprit critique qui voyaient ce que d'autres ne voyaient pas. Ils étaient des fous!!!
Les larmes de colère et de souffrance coulèrent malgré lui sur ses joues pâles.
On n'énerve pas l'eau tranquille.
La baguette vrilla sur Jakob et un épais rayon rouge vint le frapper avec une puissance incroyable au niveau du sternum.
Un sortilège innofensif mais qui eut le mérite de permettre à Lorcan de s'enfuir en courant et en chialant comme un gamin.
Les loup-garous se disent incompris, disait Rolf Scamander.
Et si ils essayaient de comprendre les autres? De voir aussi les souffrances des autres?
Jake se releva lentement, le couloir vide.

Fin du Rp?

[Non Lys]

Si, je stoppe immédiatement. c'est ridicule.

Non, tu peux le stopper immédiatement, ça ne serait pas grave

Jake...? Pas là? En hibernation? Mwahaha, je t'imagine trop avec un cadavre d'ours à moitié déchiqueté en train de dormir!!!! * va se refaire taper, lui...*


Jake.
Je ne sais pas trop... je pense que l'experlliamus m'aurait défait de ses griffes...pourquoi ai-je paniqué? Certainement parce que sur le moment, je me suis conduit comme un imbécile. Je crois...je crois que je ne l'ai pas vu comme un humain.
C'est étrange. Avec Rolf, je donnais à manger aux Dragons. Et là... sa violence m'a effrayée. C'est comme se retrouver face à une araignée dans le noir. D'habitude, on n'a pas peur. Mais on hurle quand même.
Je sais que la resistance des hybrides est bien supérieure à celle des humains. Je voulais ...peut être lui faire mal? Quel en était mon but? Je souhaitais me défendre.
Et là...
Le sang coule sur mon visage. Curieusement, je ne ressens pas la douleur. Pas encore. Je sais juste qu'elle va venir; hurlante, vive.
Je me retiens de hurler. Ca fait très mal, mentalement. Il murmure rageusement une phrase. Je ne veux pas entendre ce qu'il me dit. Parce que j'ai compris une chose.
Je suis raciste.
Je me hurle dessus comme un malade. Ma vision part en vrille, et la nuance du sang recouvre les horizons. JE n'ai pas réussis à le voir comme un humain. C'est un loup-garou. Réfléchis! C'est un humain évolué. Je le sais maintenant. Mais je ne l'ai pas vu sur le moment et ça m'a fait commettre une erreur horrible...
JE n'ai pas réussis à le voir comme un humain...
PArdon. Cette phrase, je la répète mentalement. Arriverai t'il à l'entendre? Est ce que je le prononce? Je ne sais pas? Je sais juste que dans ce genre de cas, le temps se fige pour moi. Pas pour les autres. Eux, continuent de vivre, tandis que la folie m'emporte.

Je suis assis contre un mur. Je rouvre lentement les yeux. J'ai le gout du sang dans la bouche. Sur mon visage.
Mes doigts se portent à mon nez. Episkey. Réparé.
Jacob Dragonneau.
Je le regarde fixement.
"Pourquoi tu te donne cette mentalité bestiale? Pourquoi tu souffre autant?"
Peut être qu'il me déteste. PEut être nous détestons nous autant. Mais c'est moi qui ai fait l'erreur d'être trop sûr de moi. Il n'est pas un monstre. Il est loup-garou. C'est different.
"Tu crois que tu pourrais tuer quelqu'un?"
Il reste silencieux longtemps avant de répondre. Nous avons engager un dialogue étrange. Mais singulier me convient toujours.
"Le sang devrait te déranger" murmurais-je doucement, en postant la main à mon visage. J'en ai partout autour de la bouche.
Là, il y encore un grand silence. Je le fixe totalement. Il à un corps puissant. Très puissant, mais un peu tordu. Comme s'il se repliait sur lui même.
"Comment ça t'est arrivé?"
Il ne répond que s'il à envie. Je me lève lentement.

Lorcan posa la main tachée sur son jean. Les empreintes laissées furent peu profondes. aucun intensité.
Il n'y avait rien à répondre à l'ironie. rien du tout.
Juste une ...une idée perplexe. Beaucoup trop étrange et importante pour être laissée de côté. Jacob Dragonneau.

- Les Dragonneau sont une vieille famille sorcière qui n'a jamais trop voulu se mouiller, jusqu'à mon père. J'ai grandit. Jusqu'à six ans c'était vraiment une vie de rêve, normal. Mais une nuit, mon père m'a réveiller, moi et mon frère, et m'a fait enfuir. C'était déjà dur de porter son petit frère, mais en plus d'entendre sa mère se faire étriper, se faire tuer... psychologiquement... Et juste après, comme ça, un loup-garou débarque et veux bouffer mon frère, alors je le pousse dans un fossé, ou je sais pas quoi, et après, j'ai pas le temps de m'enfuir, le loup-garou me mord. Quand je me suis réveillé, j'étais dans une voiture, et mon père, complètement abattu m'a un peu laissé, en quelque sorte, la responsabilité à propos de ma famille, de mon frère, de son éducation. Il m'a mentit sur la mort de ma mère très longtemps, mais si tu pense que j'ai été naïf longtemps... Alors, ma petite histoire t'as fait assez pleurer ?

... Les mots de JAke résonnaient encore dans le coiloir désormais vide. C'était pourtant un néant infranchissable, où se melaient peur, hardiesse et courage.
_Je ne vois pas vraiment...
Lorcan abandonna son idée. Il bifurqua au contraire, préférant choisir des voies directes.
_C'est étrange. Tu ne pense pas que ç'eut put être prémédité?
Au regard étincelant de Jake, il s'expliqua.
_Les loups-garous...timbrés, on va dire, tuent les sorciers de sang froid. Les pourchassent. C'est ce qui s'est passé avec toi. D'abord ta mère...
Lorcan leva le pouce.
_Puis ton petit frère, ciblé.
Il leva l'index.
_Et toi.
Et le majeur...
Il fit la moue, silencieux.
_Il y a deux types de traqueurs. Les sadiques, ceux qui recherchent la mort pour le plaisir, malgré un... ininteret du point de vue digestif... et ceux qui tue pour manger...et encore, ils tuent les animaux...
Il tourna ses yeux vers Jake. Grand, brun. Il l'avait déjà détaillé plusieurs fois aujourd'hui, mais le voyait différement à chaque fois. Tantôt hideux, tantôt... étrange. Très étrange.
_Tu es au courant, pas vrai? C'était la technique utilisée pour effrayer les opposants du Seigneur des Ténèbres. Voldemort lâchait les chiens sur ses ennemis.
Il serra les doigts.
_Eux, je ne vois pas comment on pourrait les appelés autrement que des chiens.



HS: Lass die Hunde lauf!!! Mdrrrr