| Sujet: On prend le même et on recommence. ~Sacha Lun 1 Aoû - 22:59 | |
| .:: Informations de Bases ::. Nom, Prénoms : Blackmore, Sacha Todd Date de naissance :16 Avril 2006. Age: Seize ans. Année Scolaire : Sixième. Maison choisie : Serpi-serpentard ? Baguette : 29,2 cm, bois d'Ebène et crin de sombral. Patronus : Un fossa. Epouventard : Une ombre aux yeux rouge. Animal de compagnie : Un rat domestique mâle, blanc et gris, nommé Envy. Avatar choisi : Drew Fuller.
.:: A Propos du Personnage ::. Caractère : « Si tu me demandais qui je suis, je te répondrais ceci : je suis ce que tu ne seras jamais, ce que tu ne peux même pas rêver approcher. Je suis l'innocence faite homme, la candeur, la perfection, la modestie et la tolérance. Ça te déçoit ? Bien. Accroche-toi car je ne suis rien de tout cela. »
- Spoiler:
Ainsi parla Sacha Blackmore au chevet de son père. Une petite introduction quant à l'histoire de sa personnalité. Et quelle personnalité, monseigneur. Au premier abord, c'est un jeune homme très simple : joyeux, vif et stupide. Il a toujours l'air plein d'entrain, prêt à faire n'importe quoi pour un peu d'aventure. Il donne l'impression de prendre tout à la légère et de n'avoir aucun sérieux; c'est ce que dirait toute personne le connaissant de manière assez superficielle. En vérité, ce n'est pas aussi simple. Sacha est un personnage trouble. Très. Il cache aussi bien ses secrets que les anciens rois cachaient leurs trésors. Impossible pour une personne externe à son passé de le connaître vraiment. C'est sûrement ce que l'on aimerait croire... Car il est extrêmement perfide. Il manie le mensonge et la moquerie comme un escrimeur manierait l'épée. Et mieux que ça encore. Il passe une bonne partie de son existence à chercher les failles chez les gens qui l'entourent, c'est comme une seconde nature chez lui. Peut-on dire qu'il aime s'en servir contre eux ? Oui, dans une certaine mesure. Avoir le pouvoir sur quelqu'un, se jouer de lui sont deux choses qui lui procurent satisfaction. Mais face à ses yeux d'ange, les gens ont tendance à ne pas s'en rendre compte. De plus, il sait se montrer extrêmement charmant et courtois, adoptant de réelles attitudes de gentleman. Ceci lui confère un genre de romantisme assez particulier – un peu sadique. Et cela lui sert énormément, notamment dans ses multiples tentatives de séduction. Car Sacha est un charmeur né; à tout point de vue. Il peut s'agir de garçons comme de filles; d'adultes, d'adolescents, d'enfants... Afin, évidement, d'obtenir ce qu'il convoite mais également car il trouve, dans le fait de charmer les gens, une étrange satisfaction. L'impression, encore une fois, d'avoir quelqu'un en sa possession. Ce dernier trait de caractère n'étant absolument pas feint, il a toujours l'air très sincère et peu sont ceux qui seraient à même de comprendre ses intentions. Lesquelles ne sont pas toujours très nettes, d'ailleurs. En dehors de cela, Sacha est quelqu'un qui se considère [et qui est sans aucun doute] très libre et indépendant, malgré son « jeune âge ». Il a du mal avec l'autorité et ne se gêne pas pour le montrer. Ce qui lui vaut quelques reproches de ses professeurs, malgré son esprit vif et critique; et ce que l'on pourrait dire de son intelligence qui ne frappe pas l'œil au premier regard. Pourtant le jeune homme adore découvrir de nouvelles choses et s'enrichir culturellement parlant. Tout ceci est sans doute terni par son inlassable attitude hautaine. Il ne faut pas se voiler la face : Sacha a énormément d'estime pour lui-même, ce qui le rend détestable bien souvent. Il ne fait preuve d'aucune modestie, et le comble est qu'il ne cherche pas à le cacher.
Et une grande partie de cette personnalité est masquée par son éternel air léger, déconneur et son apparente décontraction. Car, vraiment, tant qu'il n'a pas choisi de se révéler, il reste le petit idiot charmeur assez stéréotype.
Physique : « Qu'est-ce qu'un regard sur un visage ? Un jugement. Qu'est-ce qu'un jugement sur un regard ? Une atteinte à la beauté. »
- Spoiler:
Mais qui est donc cet étrange personnage d'une mètre soixante-dix-neuf ? Le teint légèrement halé, une musculature suffisante ainsi qu'une carrure alléchante... Voilà qui décrit bien Sacha. Il émane de lui une élégance et un certain charme qui découlent de ses postures et de son allure générale, bien qu'il ait souvent un air de petit bouffon.
Son crâne est recouvert d'une chevelure brune et lisse coupée assez court, se dressant quelque fois en pointes sur le dessus; lorsqu'ils ne sont pas en bataille, presque à l'abandon et désordonnés Des sourcils bien dessinés bien qu'un peu épais lui donnent un air à la fois moqueur et charmeur. Ils surplombent des yeux bleus au regard très... intense. Et tellement distant à la fois. Son nez n'est pas très large même s'il peut sembler un peu « dilaté » au niveau des narines quand il renifle d'un air dédaigneux... Légèrement recourbé vers le haut et arrondis au bout, il lui confère un profil assez particulier. Ses lèvres subissent un léger déséquilibre, celle du bas étant nettement plus pleine que celle du haut; mais cela ne terni en rien son charme naturel : au contraire, cela lui donne un petit quelque chose d'original.
S'il s'habille parfois de manière assez décontractée du genre jean; t-shirt, sweat et chaussures de skate; il n'en n'aime pas moins les jolis costards et les chemises blanches; qu'il n'oublie certainement pas de déboutonner en haut.
Si la physionomie de Sacha n'est pas toujours du goût de tous, elle est d'ordinaire très appréciée que ce soit par les demoiselles ou les messieurs ayant tendance à s'intéresser à leurs pairs masculins.
.:: Son Histoire ::. « Qu'existe-t-il de plus futile chez un homme que son passé ? C'est une devinette, cher père. Tu ne sais pas ? Je vais te le dire. L'homme lui-même. Ô joies des souvenirs. Ô joies des choses oubliées... Crois-tu vraiment, toi, au bord de la mort, qu'on attachera une quelconque importance à ton histoire, lorsque que le peu de personnes qu'il te reste te pleurera ? Non; et je vais te dire pourquoi : s'il entraîne ce que nous sommes devenus, le passé ne justifie pas nos actes au présent. »
- Spoiler:
Pour commencer de manière chronologique, remontons un peu plus de seize ans en arrière. Non pas que mon histoire y commence véritablement; disons qu'il s'agit de ne perdre personne en cours de route. Ce 16 Avril 2006 devait être un jour tout à fait normal; excepté pour la jeune fille que j'appelle mère et quelques autres sans doute. Ainsi donc je vis le jour, en fin d'après-midi. Je crois qu'à présent, je suis à même de dire qu'elle fut heureuse à en mourir, malgré que l'homme dont elle s'était éprise l'ait quittée. Sans doute ais-je été la meilleure chose qu'elle ait eu dans sa vie; à l'inverse de cet autre homme qui ne l'a jamais vraiment considérée. Mais ceci ne sera révélé que bien plus tard.
Une bonne partie des personnes ayant grandi sans père se plaint de cette condition. Une autre partie de ces gens y est indifférente; et quant aux autres – la catégorie dont je fais partie même s'il me coûte de me cataloguer – ils se complaisent dans cette situation. Cette espèce de crapule hypocrite abandonna ma mère lorsqu'elle lui révéla qu'elle portait un enfant. Je me demande encore très souvent comment elle a fait pour ne pas s'apercevoir de ce qu'il était réellement; peut être a-t-elle voulu se protéger de la réalité de cet homme pour lequel elle avait tant d'amour ? Car ainsi ma mère a toujours été. Aimante, tendre, respectueuse. Sa curiosité n'a jamais su dépasser les convenances; peut être est-ce là son principal défaut. Si je décrivais précisément notre relation, beaucoup diront qu'il n'y a rien qui nous lie, elle et moi. Or, c'est faux. Dès lors que je suis né, cette femme a fait son maximum pour me donner une vie convenable. Elle travaillait et s'occupait de moi, bien qu'elle ait toujours gardé une prudente distance. Ravagée par mon géniteur, je pense qu'elle n'a jamais pu donner comme avant. Et je l'en remercie.
Lorsque je voyais toutes ces mères collantes et surprotectrices rôder autour de leurs enfants comme des vautours qui guettent, j'étais toujours écœuré. Et très heureux d'être à ma place.
Jusqu'à mes cinq ans, nous vivions dans un petit appartement peu recommandable, et elle se débattait tant bien que mal avec la vie. Je la voyais peu, entre l'école et ses horaires de travail. Une voisine qui lui était aimable me gardait très souvent. Elle était âgée, sentait la soupe et le parfum de grand-mère. Je me souviens qu'elle fut très collante au début, et qu'elle fut toujours très surprise par cette attitude distante et froide de la part d'un enfant si jeune. Je crois qu'elle fit part une fois de ses inquiétudes à ma chère mère, puis devint rapidement plus distante. Elle me laissait tout à loisir contempler par les fenêtres la vie grouillant dans les rues. L'observation. Un talent que je développai dès mon plus jeune âge, donc. Sans cesse à essayer de comprendre. Je posai souvent des questions, mais les réponses que j'obtenais alors me laissaient sur ma faim.
Ma vie changea radicalement peu après mon cinquième anniversaire. Mère reçut un appel, sa vieille tante venait de décéder, et bien qu'elles ne se soient jamais vraiment estimées, elle lui légua sa fortune et son logis, démesuré comparé au notre. Nous déménageâmes donc, et à partir de ce moment, ma mère eut une vie bien plus convenable pour une femme de son envergure. Pour ma part, je changeai d'école et c'est à cette époque que je le rencontrai. L'on pourrait dire en effet que les émotions décrites depuis le début sont irrationnelles, surtout de la part d'un petit garçon. Mais si je ne sus pas, dans mon enfance, y mettre de mots, je sais désormais.
Sevan. Il me fascina. Il ne ressemblait en rien aux autres enfants. Je lui trouvai sans doute un grand charme, et admirai en lui tout ce que je ne possédais pas. Encore une fois, toutes ces émotions ne m'apparurent pas si clairement à ce moment de ma vie, mais c'était précisément ce qu'elles étaient.
J'étais l'enfant perturbateur, déroutant, toujours dans les coups fumeux des enfants de cet âge, mais assez intelligent et en avance sur bien d'autres. A la maison, Mère ne pouvait s'en douter, je n'adoptais pas la même attitude. Je lui étais calme et agréable. Impossible pour elle de comprendre la réticence des maîtres à mon sujet. Sevan lui était un enfant timide et réservé, qui allait très difficilement vers les autres. Aussi, après quelques temps passer à l'observer, je décidai de m'approcher. Et c'est ainsi que notre amitié commença. Il m'est impossible aujourd'hui de décrire ce qui nous lie. Ami, amant, frère ? Notre relation, si étroite, m'est essentielle. Mais cela, je n'ai jamais su ou pu le dire. Même pas à lui; mais il n'aurait pas besoin que je lui dise de toute façon.
Malgré l'inquiétude des adultes à l'école, je grandissais et ce, sans trop de mal. Mère ne m'avait jamais caché les origines magiques de mon géniteur; elle avait répondu à bon nombre de mes questions le soir, en me bordant – l'un des rares gestes très tendres qui faisaient partie de notre quotidien. Certaines questions la déroutaient, bien qu'elle s'efforçait de ne pas le montrer. Aussi étais-je presser de savoir si mes talents magiques personnels apparaîtraient.
Plus le temps passait, plus j'apprenais à me connaître. Et ce que j'étais aurait sans nul doute effrayé ma mère - aurait effrayé n'importe quelle mère sans doute. Menteur, voleur, violent, et par dessus tout perfide. J'avais, dès mon plus jeune âge, compris que si l'on souhaitait obtenir quelque chose de quelqu'un, la meilleure solution était encore de se servir volontairement de cette personne. De prendre le contrôle sur elle. Je m'y essayai sur mes camarades, et plus j'expérimentais, plus je réussissais. Il m'arriva quelques fois, à cette époque, d'être moi-même effrayé par la facilité avec laquelle je mentais aux autres. Le simple fait que ma mère n'eut jamais vraiment compris à quel point j'étais différent une fois rentré chez nous témoigne de mon habileté. Il faut préciser qu'aujourd'hui, ce trait qui me caractérise ne m'effraie plus. Il m'amuse.
Mon monde évolua doucement. Je fis les pires "bêtises" de mon enfance avec Sevan, quoi qu'il eut toujours été plus raisonnable que moi (à quelques exceptions près). Avec le temps, je découvris des choses sur lui que personne d'autre ne savait, et réciproquement. Je n'avais jamais eu autant de respect pour quelqu'un - sauf peut être pour ma mère - dans ma courte vie d'enfant. Il me fut délicieux d'apprendre que Poudlard ne nous séparerait en rien. Notre nouvelle école commune était bien plus que tout ce que je n'aurais jamais espéré. Malgré ma réticence naturelle envers les règles et l'autorité, je me plus énormément dès la première seconde que je passai dans le château.
Mais mon enthousiasme fut vite gâché. J'appris qu'IL était revenu. Je n'avais aucune envie de revoir cet homme - celui qui avait gâché la vie de la seule femme pour laquelle j'avais de l'estime - et encore moins de l'appeler "papa". La lettre de Mère qui me l'annonçait périt dans les flammes d'une cheminée. Car elle semblait si heureuse. Malgré son habituelle distance, je sentais dans ses mots percer un espoir qui n'avait jamais osé briller dans ses yeux. Dès lors, une chose se mit en place dans mon esprit; que j'avais mis onze années à comprendre : j'haïssais cet homme. Pour diverses raisons. Les choses qu'il avait prises, celles qu'il avait laissées. Tout ce qu'il avait fait, et tout ce qu'il n'avait pas fait.
Aux premières vacances, tout cela fut confirmé. Il se tenait dans ma maison, juste là. Son visage m'apparut comme un démon. Laid, indigne ! Et il posait ses mains indignes, crasseuses sur ma mère. Il m'envoyait son sourire le plus stupide, et elle n'y voyait que du feu. Il se pavanait dans un costume impeccable. Alors que quelques mois auparavant, je l'avais vu, errant en parfait souillon dans les rues. Je ne savais pas qui il était à l'époque, mais impossible d'oublier cette face ingrate.
Ce moment marqua mon existence toute entière. Entre cet autre et moi, une guerre silencieuse régnait. J'étais un enfant, lui un adulte. La différence était parfois minime. J'ignore ce qui le poussa à garder le silence sur mes activités disons douteuse - fumer, boire, traîner dans les rues le soir en prétendant être chez Sevan sont des actes horribles pour des enfants parait-il -, peut être voyait-il là un moyen pour me faire chanter ? Tant de fois je voulus expliquer à Mère qu'il n'était pas celui qu'elle croyait et qu'il était revenu seulement pour son argent ! Jamais elle ne voulut me croire.
Alors, j'appris à vivre ainsi. Doucement, Sevan et moi plongeâmes. Ensemble. Les vacances, nous étions la plupart du temps fourrés chez moi à faire des choses indécentes de la part de si jeunes gaçons, et cela ne s'arrangea pas en grandissant. Nous étions sans doute trop en avance pour notre âge. Toujours trop en avance. Les plus jeunes parmi nos amis, et certainement pas les moins douteux.
Il me paraît étrange d'écrire tout cela maintenant, tandis que le Poudlard Express m'embarque vers ma seconde maison. Les récents événements m'ont sans doute forcé à réfléchir à ma vie, et à exprimer ce que je ressens. Je sais d'avance que je brûlerais ce vulgaire papier avant que quiconque ait l'occasion d'y poser ses yeux. Il est mort. Je me sens libéré. Je ne parlerai plus jamais de ce qu'il s'est passé ce jour là. Il me semble que mon cœur s'agite doucement dans ma poitrine à chaque fois que j'y pense... Ce cœur que je soupçonnais de ne pas exister.
J'emporterai mes secrets avec moi, quelque soit l'endroit. Mère ne saura jamais rien. Et s'il m'arrivait d'oublier, alors je sais que Sevan sera là pour me le rappeler.
.:: En dehors du Rôle ::. Prénoms, surnoms : Elodie. Age : Seize ans. Aime, aime pas : *sifflote.* Mais j'veux bien des crêpes au jambon. ♥ [j'ai hésité à editer mais c'était trop bon.] Comment as-tu connu le forum : Top-site je crois. Code : Ok. By Bubusette.
|
|