Quelle est la plus belle chose qu'il puisse arriver à une jeune fille de 15 ans? Une bonne note? Un amoureux? Tout en même temps. Mais quelle est la plus belle chose qui puisse arriver à une jeune femme de 150 ans qui en parait 15? Et bien, cette chose était devant moi. Je vous remets le contexte en mémoire? Minuit moins le quart, forêt interdite. Une licorne était devant moi. Le sang de licorne était tellement bon, mais assez "poison" pour les vampires en réalité. Toujours est-il que je décidais de détourner l'attention de la licorne. Et ce, juste à temps. Mes yeux se posèrent sur une merveilleuse biche. Mmmmh, une bonne biche. C'était le repas parfait. Je me jetais sur le mammifère qui n'eut, malheureusement pour lui, pas le temps de s’échapper. Je plantais mes dents dans sa chaire. Beurk, les poils se détachaient de la peau et je les avalais en même temps que le sang. Lorsque la biche n'eut plus rien dans le corps, je me retournais en entendant le bruit de pas. Une autre biche? Youpiiii... Et hop, encore une biche morte. Oui, je n'aimais pas trop le cours de soins aux créatures magiques. Moi, les créatures, qu'elles soient magiques ou moldues, je les mangeaient.

Encore une? Des pas. Je préférais éviter de me regarder dans un miroir en ce moment. Je devais avoir la bouche pleine de sang, quand à mes canines, je n'en parle même pas. Un rugissement sortit de ma gorge, et j'ouvris les yeux, mais je m'arrêtais de suite. Un sourire éclaira mon visage. Le professeur de Défense contre les forces du mal était là, de devant moi. Et à l'en croire, les vampires étaient "une force du mal". Héhé! Ça promettait d'être drôle. Je me glissais derrière lui et pris sa baguette dans sa poche arrière. Ensuite, je grimpais à l'arbre au dessus de lui. Et fis un cochon pendu sur la branche juste au dessus de sa tête...

-"Youhouuuuuuu"

Le "jeune" professeur s'étonna lorsqu'il me vit. Ce n'était pas étonnant. Pas étonnant du tout. Mais lorsqu'il dit mon prénom, je sentis quelque chose dans sa voix. Quelque chose d'étonnant. Ce qui ne me suffit pas à descendre de ma branche. Mais je sentis mes pupilles se dilater un petit peu. Vraiment très peu, mais tout de même. Je regardais dans les yeux du professeur de Défense contre les force du mal tou en mettant sa baguette derrière mon oreille droite et en restant en cochon pendu au dessus de lui. Il continua de parler en disant que je le surprenais. Qu'il ne pensais pas qu'il y avait toujours des vampires parmi eux. Bah si. Et Dorian et moi en étions la preuve...j'allais dire vivante, mais ça n'aurait pas été le bon mot. Il enchaina en disant que c'était angoissant. Mons sourire s'étira encore plus. Si seulement il savait ce que comment je pouvais jouer avec lui. A quel point je pouvais jouer avec lui. Lui aussi souris. Je ne compris pas de suite pourquoi, il n'avait absolument aucune raison de sourire vu ce qu'il attendait. Une vampire de 150 ans avait confisqué sa baguette, si j'étais lui, j'aurais plutôt peur de moi.

Mais au lieu de ça, le jeune allemand (je l'avais entendu dire des insultes allemandes un jour) reprit en disant qu'il était content de me découvrir sous ma vrai nature. Oh là! Ça, ça n'allait pas durer. Mais pourquoi ne pas m'amuser un peu avec le professeur? Avant de déchiqueter sa gorge et de le boire en entier? Je descendis de ma branche et couru derrière lui. Évidemment, il ne me vit pas.

-"Ich bin da!"

La jeune fille qui faisait le cochon pendu semblait rire mentalement. Max plissa les yeux. Réfléchissons, que savait il sur les vampires? Qu'il ne fallait pas les sous estimer. Bien. Bonne nouvelle, il avait face à lui une créature au visage angélique capable de lui broyer la gorge d'une pichenette. C'était vraiment génial...
Maximilian Vladimir Halbermond. Allemand. Ascendance russe. Serdaigle. Professeur de défense contre les forces du mal. Idiosynchrasis?
Certainement le fait d'être imprévisible.
Max mordit lentement sa lèvre inférieure. Son élève n'hésiterais certainement pas à l'attaquer...? C'était une situation à envisager. Que faire. Master lui avait demandé d'enquêter sur les morts suspectes des biches de la forêt. Devait il attraper la fautive? Un sourire moqueur teinta ses lèvres d'une ironie douce-amer.

"Ich bin da!"

Max se mordit la joue. Il avait à peine cillé, qu'elle s'était déplacé derrière lui. Aie. Il laissa un sourire nerveux courir ses lèvres.

"Wirklich?"

N'importe qui sans sa baguette, face à un vampire aurait put paniquer. Pas lui. Bien au contraire, il était presque chanceux. De plus, la demoiselle avait commis une erreur. Il avait certes étudié à Poudlard, mais il était allemand. Et cela signifiait que ses sorts n'étaient pas connus de la plupart des anglos-saxons. Qu'ils ne fonctionnaient pas de la même manière.
Ses prunelles se perdirent une seconde dans les reflets enflammés des boucles de la demoiselle, puis il tendit simplement le pouce vers le bas, comme un signe de défaite.

"Gefangnis."

Gefangnis signifiait prison, en allemand. Un sortilège réalisable uniquement lorsque la baguette touchait l'adversaire, peu importe si le lanceur l'avait dans les mains ou pas. Un énorme câble fusa, écrsant sous son poids la vampire, et invincible, se mit à ramper sur son corps, avec vitesse, enchainant ses membres contre son corps. Des barreaux sortirent du sol, enfermant la vampire dans une cage, qui claqua en se refermant. Max resta immobile, puis lentement, s'approcha de la cage. Son visage était joyeux. Avait elle échappé à son sortilège? Pourtant elle semblait bien prise par la câble, dans la prison. Il plissa ses yeux. Que pouvait elle faire?
Ses doigts, lentement, passèrent entre les barreaux, et se posèrent sur la joue enfantine. Qui était elle réellement? Un vampire sanguinaire. Ou bien une créature magique. Que personne n'oserait rêvé. Sauf lui, peut être.

"Mon père s'est fait emprisonné à cause d'un vampire. Il est mort à Azkaban à cause d'un vampire. Je ne les porte pas dans mon coeur, Susan."

C'était presque bizarre, de le voir face à la cage, la main près de la bouche du vampire, sa baguette posée près de lui, mais qu'il ne récupérait pas. Comment allait réagir la vampire? L'allemand ne le savait pas. Il savait juste qu'il était face à un démon de son passé.

Je regardais le professeur, il avait l'air sur de lui. Et étonné que je parle allemand. Il y avait pas de quoi, je parlais plus de 10 langues couramment. Pendant un moment, le professeur eut un regard étrange sur moi. Comme un regard...perdu. Enfin. Pour une fois, je ne fus pas rapide. Il pointa son pouce vers le bas. Je ne savais pas ce qu'il voulait faire. Et pourtant, trop tard, je compris ce qu'il avait en tête. Après qu'il ai dit le Gefangnis. Je savais que mon sort était cloué. Je n'allais pas forcément m'en sortir, mais au moins j'aurais appris un nouveau sort allemand. Une chaine me plaqua au sol. Je remarquais bien vite que la chaîne ne me serrais pas du tout. Surement n'était-elle pas faite pour emprisonner les vampires. Mais je ne sortis pas de suite du piège, j'attendis de voire ce que ferais le professeur. Il passa ses doigts sur les barreaux de ma cage et les passa sur ma joue. Waouw, ce prof était vraiment courageux. Il m'expliqua que son père avait été emprisonner à cause d'un vampire et que, par conséquent, il ne portait pas les vampires dans son cœur. Normal. Je baissais la tête. J'avais entendu tellement de problèmes liés aux vampires... Je savais que j'étais une particularité. Pour moi, tuer était une nécessité, pas un plaisir.

Sa mains était posé près de ma bouche. Je ne savais pas comment réagir, et si je voulais éviter qu'il se venge sur moi, j'avais deux choix. Le tuer, ce que je refusait de faire, ou lui raconter qui j'étais vraiment, en espérant que ça le ferait changer d'avis.

-"Je m'appelle Katyhya Susan Åksænrá, j'ai l'air d'avoir 15 ans, mais en réalité, j'en ai 150. Je suis à Gryffondor entre autre parce que si je tue, c'est uniquement par nécessité, et pas par plaisir comme celui qui m'a transformer : Dorian. Je suis désolée qu'un des...miens ait fait du mal à ton père....

Un grand blanc s'abattit, je repris en souriant. Je ne restais jamais longtemps sans humour :

-Et il faut que tu saches que ce sort ne marche pas sur les vampires...

Je ris doucement, et enlevais les barreaux qui m’encerclaient. Je me remis debout et tandis la baguette au professeur. Ce n'était pas une demande de duel. Juste une façon de dire : je ne veux pas la guerre, mais si tu veux te venger, fais le.

De toute façon, dans ma tête, ce n'était pas très clair depuis que j'avais compris ce que mon ami Poufsuoffle ressentait vraiment pour moi, et surtout depuis que le professeur aux cheveux mi-longs avaient approchés ses mains de mes lèvres. Si proches que j'aurais pu les mordre.

Il répondit juste qu'il ne savait pas quoi faire... Je souris un peu. J'aurais été à sa place, je n'aurais pas su quoi faire non plus, bien que je ne sache pas ce qu'il ressentait. Il lâcha un gros soupir. Ses doigts lâchèrent ma joue tout en laissant derrière eux un arrière goût de feu sur mon visage. Il se tourna et alla vers la biche que je venais de manger. Il s'attacha les cheveux en une queue de cheval. Waouw, mignon le prof comme ça. Je m'approchais de lui. Pas pour le prendre par surprise, juste pour...voir ce qu'il faisait. Excuse pitoyable, oui, je sais. Je voulais jouer avec lui. C'était mon idée de base, mais il avait déjà assez souffert à cause des vampires pour que j'en rajoute une couche.

Avec une voix qui avait tendance à dérailler, il me demanda de ne pas m'approcher de lui, de reculer. Il me supplia même de reculer. Incroyable. Je passais en coup de vent à côté de lui, pour posez mes doigt sur sa nuque et m'assis en face de lui, la biche entre nous deux. Je le regardais et mon sourire s'évanouit. Je savais comment "jouer" avec lui, sans le blesser. C'était moi que ça allait blesser.

-"Je vais m'en aller de l'école. Je n'ai plus rien à faire ici. La personne que j'ai revu en arrivant ici m'a fait trop de mal, je ne peux pas rester dans le même lycée que lui. Tu comprends? Je veux dire...vous comprennez Mr. Halbermond"

Je ne le pensais pas, ou du moins, au début. Mais plus je le disais, plus j'y pensais. C'est vrai, c'était impossible de vivre dans le même environnement que Dorian après ce qu'il m'avait fait vivre... Je continuais sur ma lancée :

-"Et puis... Rien ne me retiens ici. Ni Personne"

Ce que je pouvais être bonne comédienne des fois. Et oui, bien sur que quelqu'un me retenait ici. Rien qu'Anthony me retenait ici. Et puis, il y avait...

Il répondit tout de suite, presque trop vite... Il me demanda de fuir si je pensais que c'était la meilleure chose à faire. Je ne voulais pas fuir. Mais j'aurais du le faire. Je ne devais pas rester ici, à parler avec ce foutu prof ou alors il risquait de me faire devenir folle. Il reprit en m'assurant que j'aurais toujours quelqu'un à qui parler à Poudlard si je restais. Mouais, c'était vraiment pas quelque chose de sur ça. Il désigna le sol et me demanda de m'assoir. Je ne savais ce qu'il voulait. Il voulait qu'on s'assoie et qu'on ait une conversation normal? Comme des gens normaux? Mais j'étais une vampire, et des personnes de mon espèce avait tué son père. Ensuite, il lança un sort qui fit apparaitre des bières aux beurres et m'en tendis une. Je fus surprise, mais prit la bière et commença à boire.

Ensuite, il me demanda comment marchaient les transformation vampiriques, puis il me posa une question sur mes motivations pour être venu ici. Je répondis brièvement comment les vampires étaient faits, et je continuais en disant que je voulais essayer Poudlard, vu que j'avais déjà fait Beauxbatons et une école en Russie. Je souris, et vint m'assoir à côté de lui.

-"Pourquoi vous me posez toutes ces questions?"

Je voulais me rapprocher de lui. Je ne savais pas pourquoi, j'avais comme un immense besoin d'être à ses côtés. Je me sentais bien. Apaisés, et presque...protégés. C'est presque ironique. Un professeur de Défense conter les forces du mal protégerait une vampire? Impossible à envisager. Et pourtant. Je voulais voir comment il réagirait à une de mes approches, je posais une des mes mains sur celle qui était la plus proche, mais laissais assez de trou pour qu'il puisse l'enlever...si besoin.

Le professeur ne savais pas pourquoi il me posait toutes ses questions... Ah bah euuuh, moi non plus... Contre toutes attentes, il prit ma main dans la sienne et entrecroisa mes doigts au siens, je ne pensais pas qu'il le ferait. Puis, finalement, il les enleva. Ah! C'était plus raisonnable. Mais tout de suite plus tard, il prit mon visage dans ses mains. Il applatit d'un geste plutôt doux mes cheveux sur ma tête, et ses lèvres se posèrent sur mon front. Quel imbécile, ma bouche était juste en face de sa gorge. Je n'avais jamais tué d'humains, ce n'était pas pour ça que leur sang ne me faisait pas envie.

Il recula lentement. Trop lentement. La seule chose dont j'avais envie était de lui ouvrir la gorge et de boire son sang..chaud dont je sentais l'odeur d'ici. Il m'avoua ensuite qu'il aimait bien que je sois là et qu'il ne pouvait me haïr car moi, je ne lui avait rien fait. Il se releva en me regardant dans les yeux. Il avait l'air complètement sous le charme. Il fallait que je m'y fasse. Puis un sourire étendit ses lèvres, et il me dit une phrase très bizarre mais qui me remettait sur la voix de : je joue avec le professeur de DCFM.
Si je l’ensorcelais? Non. Je lui répondit avec un petit rire :

-"Ah mais pas du tout Mr. le professeur de Défense contre les force du mal donc contre les vampires aussi. Je n'utilise pas de charmes sur vous. Pourquoi? Vous en avez l'impression? C'est flateur"

Je me levais aussi et alla me rapprocher du professeur. Son sang m'attirait plus que jamais, mais je ne pouvais pas le mordre. Je ne le devais pas. Et je ne le voulais pas. Quelque chose chez ce jeune homme m'attirait. Bien plus que je ne l'aurais voulu.

Non, je n'avais pas le droit de ressentir ça. Je m'étais promise de ne pas ressentir ça de nouveau. Pas après ce que m'avait fait Dorian. Je baissais la tête, et mon sourire s'éteint. Je remontais sur l'arbre derrière le professeur et me remit en cochon pendu.

-"Ok, on reprend. Youhouuuu"

Le professeur mit un petit peu de temps avant de ce tourner vers l'arbre, mais il le fit, et c'était le plus important. J’espérais juste ne pas avoir mis marche arrière, mais marche avant. Je voulais voir où ça allait nous mener, et pas revoir ce qu'il s'était passé. Il prononça quelque chose comme "je ne m'en souviens plus" en Allemand. Je ne compris pas pourquoi, ni de quoi il ne se souvenait plus. Un sourire, un nouveau sourire se dessina sur les lèvres du jeune professeur. Il me regardais avec insistance et plaça deux ou trois de ses doigts sur ma bouche. Je n'avais qu'une envie, les mordre, mais ça signait mon arrêt de mort, alors autant éviter. Oui, un professeur de DCFM contre un vampire, je ne savais pas du tout qui pouvait gagner... Une petite voix dans ma tête rigola, mais ce ne fut pas mon cas.

Mais ce qu'il dit ensuite m'étonna, et me...désarçonna. JE jouais avec lui, et ça ne me plaisait pas qu'il détourne le jeu à SON avantage. Vraiment? Ça ne me plaisait pas. Je souris en sortant un élastique en m'attachant les cheveux et tout ça en moins d'une seconde. Je repris en le regardant dans les yeux profondemment.

-"Et bien, essayez? Qu'est-ce que ça vous coûte?"

Je souris encore plus. J'étais une joueuse, et ce petit jeu n'allait pas prendre fin avant que je ne l'ai décidé MOI. J'approchais mes mains de son visage et enleva l'élastique de ses cheveux. Je jouais avec ses mèches en attendant que le beau professeur fasse quelque chose...

Les mains de la vampire glissèrent sur ses machoires, ses poignets se déposant sur sa clavicule. Elle avait attaché ses cheveux, et détachait les siens, désormais. Maximilian resta immobile, tandis que les doigts jouaient près de sa nuque. Max resta totalement impossible. son corps était paralysé. S'il avait put, il aurait sourit. Lui? Le chasseur aux dix milles proies, positionné en soumis face à uen vampire, et femelle? Sa virilité se rebellerait contre cet outrâge, c'était sûr!
Les doigts incroyablement délicats de Susan folâtrèrent une seconde sur ses joues, tandis qu'une risée de vent faisait se soulever leurs cheveux. Max sentait ses boucles blondes heurter ses joues. Sensuallité... mauvais jeu, baby. Son sang bouillonait. Il savait que les gestes qui trahissaient la volonté de la vampire faisait de lui un prédateur. Un prédateur acéré, qui ne connaissait plus qu'une chose. L'absence de peur, d'angoisse, tout, pour éclater une unique vérité: la recherche du plaisir.
Il s'était très profondément enfoncé dans la perversité. Perversité qui l'avait affûté, comme s'il était un couteau, cherchant à détruire les autres autour de lui. Maître dans l'art de la psychose, il savait dominer les humains rien que par un baiser. Il s'était entrainé, de ses treize ans jusqu'à aujourd'hui, à hypnotiser les individus autour de lui, faisant se porter des regards chauds sur son corps, ondulant dans l'esprit des hommes et des femmes comme une ombre malsaine. Il était une maladie qui rongeait la tête, délicieuse lorsqu'on la savourait, et qui laissait un gout amer dans la bouche une fois qu'elle avait disparue. Ca oui. Le jeune allemand était un homme séducteur, qui capturait ses proies, les vidant de leurs désirs. Et une fois qu'ils étaient passés dan sle lit, il avait gagné. A chaque fois.
Les doigts coururent sur sa peau. Ses yeux se relevèrent dans ceux de la vampire. Faire naître les sentiments. Uniquement. Si. Tu. Es. Intéressé. Choisis ta proie de la manière qu'elle croit que c'est elle qui t'a choisi. Ondule ton corps sous le sien. et gagne. Car tu es le meilleur.
Son érotisme avait fait saigner les comptes en banque. Il avait soutirés de l'argent à nombreux de ses amants d'une nuit, en échange de prix exorbitants. Puis, il était revenus à Poudlard. Avait il vraiment grandi? Etait il un adulte responsable? Il aimait détruire les enfants trop sûrs d'eux. Chace Stevenson s'était glissé dans ses bras. Pour la spirale de son chapeau. Et avait fini en larme, tremblotant. Oh oui, il aimait frissonner dans les bras de ses élèves... pour les détruire ensuite. Etait il gentil? Etait il méchant? Vicieux? Non, rien de cela. Il protégerait n'importe qui au péril de sa vie. Mais , il avait cette capacité à faire exploser ses pulsions sexuées, comme un animal. Comme un animal dangereux.
Sa main se leva et se posa à la joue douce de Susan. Ses yeux étaient maitrisés, ne laissaient voir que le désir, celui qu'il acceptait de montrer à la vampire. Sa main droite récupéra sa baguette, et la tendit. Il y eut un horrible craquement, et la branche céda. Maximilian enserra de ses bras le corps chutant de la vampire, qui se rétablit, apparemment surprise. La branche s'écrasa au sol. Max posa son front contre celui de Susan, fermant avec une douceur violente ses bras sur ses épaules. Ses lèvres glissèrent sur le front, descendant lentement le long de l'arrête du nez, puis se posa sur la lèvre inférieure. Ses mains quittèrent les épaules, pour venir épouser la forme des machoires de la vampire, tandis que ses lèvres forçaient la barrage de la bouche sanguine, que sa langue pénétrait la barrière d'email, pour imposer un ballet à celle de Susan. Le baiser devint rapidement brûlant; il sentait son sang s'électrifier dans sa gorge, et il savait que cela était perceptible par la vampire. Ses lèvres épousèrent uen dernière fois la lèvre supérieure et humide de Susan, puis il se recula, defaisant leur étreinte. Un tendre sourire étira ses lèvres encore souillées par le baiser. Il pencha la tête.

"Tu veux me dévorer, maintenant?".

Je vis que le professeur était perdu dans ses rêveries, alors je décidais d'en faire de même. Je me revoyais, jeune, encore corrompu par la drogue et l'alcool. J'étais jeune, je venais d'avoir 15 ans. D'avoir VRAIMENT 15 ans, j'entends. J'étais seule, jusqu'au jour où j'avais rencontré Dorian. Sa tête métissé et ses cheveux en batailles m'avaient de suite plus. Sa petite cicatrice sur la joue droite m'avait attiré. Il m'avait attiré à lui, et il avait réussi à faire de moi sa chose. Un jeu avec le quel il pouvait s'amuser, et ce côté de mon comportement doit venir de lui. Je savais que ce qu'il m'avait fait était impardonnable, et ce qu'il avait fait à toutes ses filles ensuite. Toutes ses filles que j'avais rencontré sur le chemin lorsque je le cherchais. Il m'avait dit qu'il m'aimait, et je l'avais cru. Aujourd'hui, il pouvait le dire milles fois que je n'y croirais pas une seule seconde.

Il m'avait assez humilié comme ça. Il m'avait humilié et ma passion y était passé aussi. Je m'étais promise de ne pas retomber amoureuse, et j'avais réussi jusqu'à Anthony, et aujourd'hui le professeur de Défense contre les forces du mal? Que m'arrivait-il? Était-ce justement parce que, deux semaines auparavant, Dorian m'avait dit qu'il m'aimait et qu'il n'avait aimé que moi?

Le professeur passa sa main sur ma joue. Ses yeux montraient du désir, mais pas assez à mon goût. Sa deuxième main récupéra sa baguette. Je n'avais pas peur de ce qu'il pouvait faire. Mais la branche se détacha. Humaine, j'aurais pousser un cri de surprise, mais j'étais surprise, point finale. Il me récupéra et enferma ses mains autour de mes épaules. J'aimais cette sensation. Je le voulais près de moi. Juste après il m'embrassa. Un baiser passionner, des deux côtés. Il me lâcha juste après et se sépara de moi. Il partit à quelques pas et me dit une phrase. Une unique phrase, mais ça eu le don de me faire rire.

- Pourquoi? Oui, j'en ai envie, mais ce n'est pas pour ça que je compte le faire... Mr. Halbermond.

Je m'approchais de lui, et passa mes doigts froids et fins sur sa nuque...

- Pourquoi? Oui, j'en ai envie, mais ce n'est pas pour ça que je compte le faire... Mr. Halbermond.

Maximilian croisa les bras sur sa poitrine, et se mit à rire. Ses prunelles étincelantes étaient concentrées sur le corps souple de la jeune-vieille femme. Cette dernière, lestement, se rapprocha de lui, et glissa ses doigts sur sa nuque. Le contact fébrile soutira un frisson de volupté au jeune homme, qui décroisant ses bras, les enlaça derrière le bassin de la jeune fille, la rapprochant lentement de lui. Son regard se souda au minéral des yeux de la vampire, et il retint son souffle, époustouflé une fois de plus par la beauté inhumaine de la créature.

« Et ça ne te dérange pas plus que ça que je sois plus jeune que toi, que je t'embrasse, que je sois ton professeur? »

Le ton était câlin, ses doigts effleurant doucement l'échine courbée de la demoiselle aussi. Ses poignets remontèrent lentement le long des reins, et du bout des doigts, il crocheta les mèches à ressort. Puis, plus brusquement, il ôta l'élastique retenant la cascade enflammée de Susan, et se défit d'elle, un sourire moqueur sur le visage.

« Pour commencer, je crois Mademoiselle, que je vais retirer des points à Gryffondor pour avoir osé me toucher... (son sourire s'élargi), pour m'avoir décoiffé. Nonobstant qu'à cela ne tienne, me venger sur vous est ravissant.»
En effet: les cheveux flottaient dans le vent avec grâce et légèreté, comme des lambeaux spiraliques de fumées s'enroulant dans les airs. Max recula, s'attacha de nouveau les cheveux, avec l'elastique capillaire à Susan, puis fourra ses mains dans ses poches et s'adossa à l'arbre.

L'effet voulu se produisit. Le jeune homme décroisa ses bras et m’encercla, je me sentais tellement bien avec lui. Il me demanda si ça ne me dérangeais pas qu'il soit plus jeune que moi, qu'il m'embrasse ou qu'il soit mon professeur.
Non, aucune de ses choses ne me dérangeaient. Je fis un petit non de ma tête. Bien au contraire. J'aimais le fait d'être plus vieille que lui alors qu'il était mon professeur, et quand au fait qu'il m'embrasse, ça ne pouvait me faire que plaisir. Sa main remonta le long de mon dos, en laissant -aussi bizarrement- que ça paresse un filet de feu à chaque millimètre. Puis, il attrapa mes cheveux. Je le laissais faire. Il détacha brusquement ma queue de cheval et s’éloigna de moi. NON. Je le voulais près de moi.

Finalement, il m'expliqua que parce que je l'avais toucher il enlèverais des points à Gryffondor, puis il souris encore un peu plus et m'annonça que pour l'avoir décoiffé il s'était vengé. Le professeur recula et s'attacha les cheveux avec mon élastique avant de prendre appuie sur un arbre les mains dans les poches. Je m'approchais de lui, à quelques millimètre, quitte à ce qu'il ne puisse plus bouger et avec un large sourire, lui demanda de me rendre mon élastique. Je passais mes bras entre les espaces que me laissaient ses bras et les referma derrière son dos.