Tard le soir, Laïla faisait les devoirs supplémentaires qu'elle avait reçu en classe de DFCM ce matin. Cette matière n'était pas son fort et certainement pas son cours préféré, au contraire des autres. Repensant aux évènements survenus plus tôt, la jeune fille rougit pour elle-même et rigola silencieusement. Se rémemorant la réaction du professeur, elle ria de plus belle.

Un grognement de lamentation se fit entendre quelque part dans la chambre. Sa coloquataire lui fit bien comprendre de s'endormir ou de foutre le camp. Puisque ses devoirs restaient inachevés, et que Laïla ne laissait pas les choses à moitié faites, elle prit tous ses livres, ses parchemins, son encrier et sa plume dans ses bras. Mauvaise idée: l'encrier failli prendre le bord, les parchemins se froissèrent, et la pointe de sa plume était proche de la désintégration.

Laïla replaça tout ça sur le lit et chercha des yeux sa baguette. Merde. Ou était ça baguette? Elle l'avait il y a quelques...heures? La jeune fille commença à faire une recherche approfondie et regarda dans touts les recoins de la chambre, suscitant beaucoup de plaintes de la part des autres filles. Une fois devant son lit, découragée, Laïla se laissa tombée avec desepération sur le matelas.

-Oww!

Elle était tombée sur un objet mince et long, et en bois et qui était accidentellement sa baguette. Une petite danse de joie se fit voir, un Wingardium Leviosa se fit entendre tout bas et Laïla descendit dans la salle commune avec une trainée de fournitures scolaires qui volaient derrière elle.

S'attendant à être la seule réveillée à cette heure insensée, elle sursauta en voyant un garçon plus jeune dans la salle. Elle ne pensa pas qu'il l'avait vu, mais bon. Si il voulait lui parler, qu'il y aille. Mais elle voulait surtout finir ses devoirs pour pouvoir aller se coucher, car elle valorisait ses heures de sommeil.

*Specialis Revelo* *SPECIALIS REVELO!* Décidemment, essayer de
formuler des sorts sans émettre un son n'était pas sa coupe de vin. Elle
écrivit ses sentiments face à l'exercise en dramatisant un peu sur le
bout de parchemin. Laïla jetta un coup d'oeil à l'immense pendule accrochée en haut du foyer. Les saphires bleus incrustés brillèrent plus que tout dans cette noirceur éclairée par les rayons de la lune. 12:07. Maintenant Laïla pourra dire à ses amies qu'elle avait étudier tard le soir et tôt le matin. Regardant tout le travail qui lui restait à faire, elle croisa les bras sur la table et appuya son front dessus. Curieusement, cet acte émit plus de son qu'elle n'aurait cru. En relevant sa tête un peu, elle s'apperçu que le garçon avait fait exactement la même chose, mais par accident.

C'était évident puisqu'il avait renversé et brisé son encrier. Il s'en apperçu et essaya de trouver une solution rapidement. La 5e année vola à son secours; en fait elle se dépêcha maladroitement. Elle prit sa baguette et prononça:

- Reparo!

Aussitôt l'encrier se répara et l'encre encore liquide se remit dedans sagement et le couvercle se referma. Fière de son succès, Laïla sourit radieusement. Se sourire disparut lorsqu'elle apperçu les parchemins ruinés du garçon.

-Euh...ça je ne sais pas trop comment je pourrai faire pour effacer ça, bredouilla-t-elle avec un ton un peu coupable. C'était elle la 5ième année mais elle ne connaissait aucun sort pour aider le garçon.

Laïla voyait bien que le garçon était déçu. Elle avait pitié de lui parce qu'il se désespèrait devant tout le travail gâché. Il avait un air si jeune, si fragile. Elle était mécontente avec elle même de n'avoir pas trouvé un sort pour l'aider.
Puis elle se souvint qu'elle gardait toutes ses notes de cours dans sa chambre.

-Attend une seconde.

Elle se précipita dans les escaliers, évitant bien sûr la marche-piège, et fit une entrée remarquable dans sa chambre. Un grognement général se fit entendre et après plusieurs excuses, elle commença à chercher dans ses tiroirs les notes des cours des annés précédentes.

Après quelques minutes, elle mit la main dessus et descendit illico presto pour rejoindre l'infortuné serdaigle.

-Voilà, j'ai trouvé!

Elle fit un geste de sa baguette, formula le sortilège et pointa les parchemins du jeune garçon. Peu à peu, la grosse tache d'encre disparut et on pouvait voir l'écriture nette.

-Tiens. En passant, je m'appelle Laïla. Toi?

Le garçon sourit radieusement. Il était content, donc Laïla était contente, par principes. Après quelques secondes victorieuses, il déclara:

-Je…je me nomme Er… Eric.

Une voix timide et bredouillante. Décidement le dénommé Eric manquait de confiance, quelque chose que Laïla n'a jamais connu. Mais c'était exactement la sorte de personne qui l'attirait. Sans aucune raison, la jeune fille était poussé a parler aux gens renfermés, timides et mystérieux.

Eric tendit sa main pour qu'elle la serre; elle le fit de bon coeur, mais eu peur de le secouer un peu trop. Il avait quand même une demi-tête de moins et avait l'apparence très fragile.

-Enchantée Eric!

-Mer…merci pour…pour cela... Vous m'avez sauvé des heures de travail,balbutia-t-il d'une voix faible mais sincère. La compassion et la modestie de la jeune serdaigle se mit en marche.

-Oh! Ce n'est rien. C'était à moi de t'aider, dit-elle en souriant, Je sais qu'est-ce que c'est travailler des heures pour quelque chose et le voir disparaître en quelques secondes. Tu sais qu'en 2e année, ajouta-t-elle pour essayer de le faire rire, Je pratiquais mes sortilèges ici-même, et par accident, en disant Incendio, je brûlai quatre pages de devoirs dus pour le lendemain!

Laïla rit de bon coeur à ses anciennes maladresses. Puis ajouta:

-Oui. Le travail vaut la peine d'être fait, et les leçons bien aprises.

Puis elle grimaça:

-Malgré que je ne suis pas vraiment le bon exemple! Je ne lui fair pas l'honneur qui lui est dut, dit-elle en pointant la géante statue de marbre qui représentait Rowena Serdaigle.

-Je… Je ne pense pas. Tu a tout faite pour…
pour que je puisse pas avoir un sur plus de… de travail. Puis tu… tu
érudit tard le soir pour… t’amélioré… Comme elle a fait pour… crée
cette école. Puis… c’est…c’est de ses erreur qu’on s’a s’améliore. Tu
la… la représente bien…
Laïla grimaça de plus belle. Elle hésitait de lui dire pourquoi elle était encore là. Que dirait-il? Elle ne méritait vraiment pas ces louanges et elle lui en informa:

-Euh...en fait, dit-elle d'un ton un peu coupable, je ne mérite vraiment pas d'être à Serdaigle! Je ne sais comment je fais pour trouver la réponse pour entrer dans la salle commune.

C'est vrai. Toutes les fois, devant la statue qui parle, Laïla sent qu'elle répondra faussement. Chaque fois, elle retient sa respiration avant de répondre. Curieusement, elle a toujours la réponse. Sauf une fois, après avoir avaler un filtre par accident. Elle est restée là à bredouiller des réponses pendant toute la matinée.

-Non. En fait, je suis ici parce que j'ai reçu des devoirs supplémentaires en DFCM. Je suis une causeuse impardonnable, et je me distrait facilement.

En effet, elle en faisait la preuve! Retournant à sa table elle s'assit et commença à recopier toutes les notes du cours. Mais, sentant un léger malaise, elle continua à lui faire la conversation:

-Sinon, toi tu es en quelle année? Il me semble que tu as quand même beacoup de boulot! Et c'est moi qui doit faire les BUSES cette année!

La première réponse d'Eric constituait d'un air agacé, gêné. Laïla sentit qu'elle avait dit quelque chose qui avait déclenché cette réaction; et elle s'en voulu. Pourtant, la question était aussi banale que cela. Pourquoi faisait-il une face torturée?

-J’ai… on ne ma pas repéré… j’ai … je…commença-t-il à bredouiller.

Ah! Repéré pour l'enrôler à Poudlard. Donc il était fils de moldus lui aussi? Et c'était l'équivalent de sa première année, donc il devait s'habituer au monde de la magie. Laïla savait comment cela avait été si difficile pour elle, comprendre ce qu'il lui arrivait.

-Il m’on repéré que il y a un mois… et je
suis entré en 3 éme année en cour d’année. Mais je dois rattraper tout
les matières des autres années que j’ai… manqué.

Un mois? Évidement, il était encore un peu sous le choc, d'ou venait peut-être son ton non-confiant.

-Pauvre toi! Tu dois rattraper tout ça?

Se rémémorant ce qu'elle avait appris pendant ses deux premières années, elle se souvint que ce n'était pas trop difficile. Mais les deux combinés ensemble plus le boulot de la troisième année, ce n'était pas un cadeau.

-Si seulement ils avaient inventé un sortilège pour copier-coller des multitudes d'informations d'un humain à l'autre.

Laïla était sûre qu'il comprendrati l'expression copier-coller, puisqu'il était moldu et qu'il avait sûrement uttilisé un ordinateur auparavant.

POST TERMINÉ?