Grrrrr, cette petite peste de première année n'avait pas compris ma punition de la dernière fois? Nous étions en Week-end, et tout ce que cette petite fille qui se prenait pour le centre du monde trouvait à faire, c'était de nous reveiller à Six heure du matin... Quand à moi, il était rare que je m'énerve, mais il ne fallait pas me chercher non plus... Ce fût donc pour la troisième fois de la semaine que je montais sur le lit et lança un : Atakounto. La fille se retrouva expulser cinq mètres plus loin et pendant cinq petite seconde, je n'eus pas à entendre ses piaillement...

Une fois préparé comme un jour de Week-End, autrement dit : coiffé, et habillé moldument, j'alla prendre mon petit-déjeuner dans la grande salle. Arrivé la-bas, je vis Lilou qui parlait avec Albus et Sorcpius. Je mangeais alors en leur compagnie, et me dirigea vers le lac. J'appréciais cet endroit. Il était calme, et jamais, je n'y serais dérangé. Sauf, évidemment lorsqu'il y avait Albus dans les parages. Je m'avançais, et vit une touffe blonde assise dans l'herbe. Je m'approchais pour découvrir un magnifique (oui oui, c'est le mot) jeune homme. Un Serpentard d'après sa robe.

Je fis attention de ne pas m'assoir trop près de lui, il avait l'air de vouloir être seul. Je m'appuyais donc sur un autre arbre, et attendis qu'il sorte de sa rêverie, et qu'il vienne me parler de lui même, ce que -interieurement- je rêvais déjà qu'il fasse.

Le jeune homme se fit attendre, il prit son temps. Il me sourit, puis retrouva la même nonchalance qu'il avait avant que j'arrive. Puis, tout doucement, il se leva, et s'approcha de moi. Plus il s'avançait, plus je me rendais compte qu'il était mignon. Mois qu'Albus, certes, car c'était presque impossible d'être aussi mignon que lui, mais très mignon quand même. Il toucha précautionneusement ses lèvres... En plus d'être fichtrement mignon, il devenait aussi de plus en plus mystérieux... Il me sourit une nouvelle fois. Un sourire sincère, un sourire qu'on ne voit que chez les réels amis qu'on connait depuis beaucoup de temps. Or, je venais tout juste de le rencontrer.

Je lui rendis un sourire aussi franc que possible (ce qui était dur, il faut l'avouer). Puis, il mis une de ses mèches blondes derrière ses oreilles. Je fis de même en passant ma main dans mes cheveux pour m'enlever ses mèches qui me tombaient devant les yeux. Il s'immobilisa doucement, mais n'était qu'à quelques centimètres de moi, et de plus, il était debout, et moi assise... Ce fût donc pour ça que je me levais en laissant mes affaires par terre, et en ne ramassant que le livre de DCFM que je comptais réviser. Je lui sourit encore, et lui dit :

-Salut, je m'appelle Léa, et toi?

Juste à ce moment là, je remarquais sa robe. Un Serpentard. Mince. Allais-je encore me mettre dans la mouise à les fréquenter?
Pourtant, lui, il avait l'air différent, presque...inoffensif

Le jeune homme répéta mon prénom, comme si, pour lui, c'était une chose encore irréelle... En même temps, c'était le cas, qu'était-ce qu'un nom? Comme le disais Shakspeare, "si une rose avait un autre nom, ne sentirait-elle pas aussi bon?"
Je lui souris, et approuva... Il posa ses mains sur ses hanches. Puis, il parla vraiment. Bah avant, il avait plus murmuré qu'autre chose alors bon... Il parla, et pas pour rien dire, il me dit que j'avais des beaux yeux. Mouais, des yeux noirs quoi... Pas si magnifique que ça d'après moi.

Puis, enfin, il se présenta. Il s'appelait Lysander. Mouais, bah Lys irait plus vite, et ça ferait l'affaire à part si ça le dérangeait... Puis, il se baissa pour tracer des mots sur le sol, des mots en allemands : « Es gibt ein Geheimnis in deinen Augen. ». Ce qui voulait dire : Il y a un secret dans tes yeux
Puis d'un geste de sa baguette, il enflamma le tout, ce qui me fit sursauter... Il me regarda et me demanda si je croyais au rêve! Il était de plus en plus mysterieux, et lorsqu'un mystère disparaissait, un autre arrivait. Je lui souris, et ne sachant pas trop quoi répondre, je haussais les épaules...

Le garçon me sourit encore, bonne nouvelle, je n'allais pas le décevoir, juste parce que je n'avais pas la possibilité de croire en ce qu'il croyait... Pour moi, le rêve était quelque chose d'abstrait, quelque chose, à laquelle on ne pouvait pas croire... Quelque chose, que si on y croyait, nous donnait l'inverse de ce que l'on voulait...
Lys me sortit de ma réflexion en me demandant si il voulait que l'on révise ensemble... Il me dit aussi que l'on aurait des examens sur la pierre philosophale...

La pierre Philosophale? Je l'avais étudié l'année dernière... Ce Lysander était donc en cinquième année? Je l'aiderais avec grand plaisir pour réviser ces cours... Mais pour ma part, nous étions en train d'apprendre le sort de Dentesaugmento... Un sort très drôle à mon gout, un sort consistant à faire pousser les dents à une vitesse fulgurante... Je remis une mèche de mes cheveux derrière mon oreille droite, puis en deux ou trois mouvement de baguette, son livre de potion et son livre de DCFM était dans ses mains...

Il rigola et me dit tout simplement : « Je suis plutôt heureux, c'est étrange, non? »... Étrange? Être heureux? Et pourquoi donc? Puis il se mit à rire... Un rire a vrai dire assez choupinet à regarder...
Je lui répondit :

-Être heureux n'a rien d'étrange... Moi aussi je suis heureuse. Pour ta question, je veux bien t'aider à réviser, les pierre philosophale, j'ai fait ça l'année dernière... A part, si tu préfères marcher...

Quoi? Fallait bien que quelqu'un fasse le premier pas non?

Il me dit que le sujet de la pierre philosophale lui plaisait particulièrement, mais que si je voulais marcher, on pouvait.... Il me tendis la main... J'hésitais à la lui prendre, mais lorsque je touchais sa main, je fus tout d'un coup réchauffé, et je sentis que de son côté, il avait eu un frisson... Je pris appui sur sa main pour me lever... Il me demande si on allait se balader dans la forêt... Je lui fis un oui de la tête... Une fois en marche, il commença à lire son manuel de DCFM... Puis, il me posa une question. A quel stade la pierre était fini...

Je n'avais jamais été très forte sur la pierre philosophale. Les moldus eux-mêmes connaissaient ce que c'était... Sauf que pour eux, ce n'était pas la même chose que pour nous... Pour eux, c'était une pierre permettant de transformer quelques métaux en or... Pour nous, les sorciers, c'était égale à un élixir de longue vie... Ça rendait immortel. Je ne savais pas donc trop quoi lui répondre... Je lui souris, haussa les épaules, et lui dit :

-Ce n'est pas mon style de suivre en cours, et encore moins de faire mes devoirs...

C'était vrai. Je préférais passer mon temps à parler, et rigoler avec mes amis. A faire des farces à mes ennemis (nombreux)... Je lui souris, et nous entrâmes dans la forêt tandis qu'il lisait son livre... Je le regardait lire, j'observais les mots sortir de sa bouche en forme de cœur... Peut-être Lys arriverait-il à me faire oublier Albus? Peut-être pas!

Puis, il rangea son livre, et nous continuâmes à avancer dans la forêt... Je savais qu'il allait se passer quelque chose de mauvais... Je n'avais pas de dons particulier, mais lorsque l'air n'était pas normal, lorsqu'il y avait quelque chose de plus, et quelque chose de moins, je le sentais... Lysander m'extirpa de mes pensées en me parlant de Quidditch... J'adorais le quidditch, j'étais attrapeuse de mon équipe. Contente de parler sur un sujet où je m'y connaissait, je lui dit avec un grand sourire aux lèvres :

-Oui, je suis attrapeuse de serdaigle...

Mais sa réponse me fit...bizarre... Il n'aimait pas le quidditch. Il trouvait que l'ambiance sur un terrain de quidditch était trop...il ne finit pas sa phrase, surement parce qu'il ne savait pas comment exprimer ce qu'il ressentait... Chose qui m'arrivait souvent. Plus l'on s'enfonçait dans la foret, plus je sentais que l'air était rempli d'un autre gaz que l'oxygène et le dioxygène... Il y avait aussi une sorte d'odeur... Odeur que je connaissais, l'odeur du sang... Du sang humain.
Lysander me fit un signe pour que je me rapproche de lui, ce que je fis avec plaisirs croyez moi...

Plus on avancer, plus l'odeur du sang était forte. Puis, Lysander m'expliqua qu'il y avait des corps humains, plutôt en mauvais état... Il me proposa de sortir ma baguette, ce que je fis.
Lorsque je vis les corps, je fus pris d'un haut le cœur... Non pas que le macabre ne soit pas ma tasse de thé, étant moi-même une fan de cette musique moldu appelé le métal, mais là, ça dépassais toutes images macabre...

Deux corps, complétement déchiquetés étaient étendu par terre... Des mouches leurs volaient autour... Ça ressemblait à...des lasagnes avec des dents. Sans trop savoir pourquoi, surement par instinct de survit, je pris la main libre de Lysander et la serra... Quelques temps plus tard, je me rendis compte que je connaissais les corps qui étaient par terre... Je fondis en sanglot...

Il lança un regard machiavélique à ses deux nouvelles victimes, un sourire narquois accroché à ses lèvres. Ce n’était pas les premiers meurtres qu’il commettait, loin de là, mais ce serait la première fois qu’il afficherait les corps en public. Pourquoi faisait-il cela? Il n’allait tout de même pas le révéler aux autres, cela serait beaucoup trop facile. Il aimait semer le doute autour de lui.

Il plaqua ses mains sur les deux corps et transplana au beau milieu de la forêt, là où le bouclier qui interdisait aux élèves de transplaner n’existait pas. Il marcha en direction du château, il voulait les afficher bien aux yeux des élèves et de leur professeurs pour montrer de quoi il était capable. Une lueur rouge illumina ses yeux à ce moment là : Il allait retrouver Poudlard, lieu qu’il avait côtoyé pendant 7 malheureuses années. Cela ne lui faisait rien, aucune peine ne se lu sur son visage, tout ce qu’on pouvait apercevoir était son masque d’impassibilité. Le château ne lui manquait pas, les élèves ne lui manquait pas, les professeurs ne lui manquait pas. Il avait bel et bien été à Poudlard, comme n’importe quel sorcier anglais, mais à quelle époque? Personne n’en savait rien. Il était à la fois célèbre et inconnu, et cela lui plaisait.

Il était maintenant arrivé assez prés de la lisière pour apercevoir un bout du parc; il ne se rapprocherait pas plus. Il fit s’avancer les corps qui étaient en lévitation derrière lui jusqu’à un coin de lumière pour que leur odeur putride puisse alerter les habitants du château. Il appela sa bête qui laissa une empreinte près des deux corps et commença à repartir.

Combien de temps cela allait mettre? Plusieurs semaines, jours? Ou alors quelques minutes seulement?

Il entendit au loin deux adolescent piailler sur tout et rien, se rapprochant des cadavres. Il s’éclipsa derrière un vieux chêne de 3oo ans ayant un énorme tronc et admira la scène avec intérêt. Une des deux mioches qui se rapprochait était dorénavant orpheline.

Mes parents... Pourquoi eux? Pourquoi fallait-il que ça soit arrivé à eux? Pourquoi? Qu'avais-je bien pu faire? Je pleurais, je pleurais sur leurs corps complétement déchiqueté. Je vis Lysander essayé d'attraper le cerbère, mais il n'y parvint pas... Je regardais ma mère et mon père, allongé, sans vie, couverts de sang. Puis, au coup de ma mère, le médaillon que je lui avait donné. Je le pris et lui arracha. Je le garderais, je le devais.

Lysander revint vers moi et me prit dans ses bras en me dégageant de cette scène... C'était mes parents... Je ne pouvait pas me calmer, mes parents étés morts. Chez qui pourrais-je aller pendant les vacances, et pourquoi eux? Je ne pus m'arrêter de pleurer. Il me répéta plusieurs fois de me calmer, mais cette image revenait sans cesse dans ma tête. Je vis qu'il lançait des étincelles de détresses pour que quelqu'un vienne nous aider. Mais je ne pouvais pas partir et laisser mes parents là. Je me degageais de Lysander, et lui dit :

-On ne peux pas les laisser là.

Sur ce, je me remis à pleurer en me redirigeant vers les corps mutilés de mes parents, si ça ce trouve, quelqu'un arriverait bientôt, et pourrait nous aider à transporter les corps.
Tout d'un coup, toutes les scènes passé avec mes parents ressurgirent d'un coup. Brutalement, et je pleurais plus fort encore. Je savais que je devais partir, et que quelqu'un viendrait pour les récupérer, mais, là, tout ce que je voulais, c'était aller les rejoindre.

Je savais que ce que j'avais à faire si je voulais les rejoindre, mais j'étais encore trop jeune pour ça. Lysander fut vite rejoint par quelqu'un, ou alors, c'était mon esprit qui me jouait des tours... Il y avait deux Lysander, un calme, celui que je connaissais, et un autre complétement excité, celui que je ne connaissais pas. Il parlait entre eux de ce cerbère qui avait tué mes parents. Lysander me tandis la main, il me rassura en disant que quelqu'un viendrait s'occuper d'eux.
Oui, ça, je le savais, mais qui?

S'ensuit une discutions bizarre entre Lysander et Lysander². J'avais mal à la tête, je tournais. Je m'agrippais à Lysander, mais ma tête tournais. Je me souvenais des moments passé à trois, avec ma mère et mon père. Ma première journée sur le quai neuf trois quarts, à essayer d'atteindre la fenêtre pour leurs dire au revoir. Mes larmes tombèrent, silencieusement, cette fois-ci. Je ne les reverrais plus jamais.

Jamais plus je ne pourrais monter sur les genoux de mon père pour lui faire mal, jamais plus, je ne pourrais faire des farces à ma mère en mettant des rats sous sa couette avant qu'elle s'endorme... Jamais plus nous pourrions aller contempler les chiens moldus à Truffaut..

Je me sentis lentement partir, et sans le savoir, je ne sentis plus rien. Je évanouie.

J'ouvris lentement mes yeux, et me blottis dans le cercle que m'offrais des bras de je ne savais quel personne. Tout ce que je remarquais, c'était qu'il sentait admirablement bon. Je passais mes mains autour de lui aussi, et continua à ouvrir doucement les yeux. Je remarquais que l'on se déplaçais, et je sentais aussi des larmes me tomber dessus. Je relevais la tête et vit un visage magnifique qui me paraissait familier... Lysander...Mes parents... Morts, un cerbère.

Je lui fis un sourire. Et enfoui ma tête dans son torse. Je me sentais bien. Je me sentais au chaud. Je sentais ses pas sous moi, je sentais que je ne touchais pas le sol, je sentais que je pouvais lui faire confiance, je savais qu'il ne me lâcherais pas.

Je savais aussi que peut-être, je ne reverrais jamais mes parents. Je savais qu'ils étaient morts, je savais qu'ils avaient été mangé par un cerbère, je savais qu'ils avaient été tués. Je ne savais pas comment prendre le fait que cette chose me soit arrivé à moi... Une prévention? Une menace? Quoi?

Puis soudain, je me mis à respirer plus vite que d'habitude, à inspirer plus vite que d'habitude et à expirer plus vite que d'habitude... Je regardais Lysander et lui dit :

-Pourquoi moi?