Soirée après les cours. [with Angéla]

**Invité** Invité

Lorcan glissait sur le sol froid des sous-sols, un étrange sourire énigmatique sur les lèvres.
Silencieusement dans les couloirs, il avait les pensées focalisées sur de nombreuses choses, telles que Scorpius, les derniers cours, et surtout un sujet particulièrement excitant a ses yeux : ce Voldemort bis.
Il était interressant de constater a quel point le tabou du nom de "Vous-savez-qui", avait été dissipé,une fois la chute du Dark Side assurée.
Et le monde magique replongeait dans sa torpeur , comme un enfant s'endort le soir, alors que les monstres rodent encore près du placard, ou sous le lit.
Un sourire. Lorcan avait toujours eu peur des monstres de dessous le lit. Sauf quand ils les voyaient.
"Seul les fous ont peur de l'inconnu..."
Il était fou...?
Ses pas se stoppèrent, et le claquemnt des semelles résonnants sur le sol glacé et humide laissèrent aussitot place a un silence poignant.
Il releva la tète, les yeux fermés. Humant ce silence. Tengible.
Une tension. Ca vibrait. Ca se sentait.
Il avait toujours été entrainé a voir l'invisible. Ressentir ce que ne sente pas les autres. Ls gens...normaux.
Il cotoyait l'invisible.
Sauf que ça, n'était pas invisible.
Un a un, ses poils se dressèrent sur ses avants-bras, et ses cheveux se hérissèrent. Pourtant... il n'éprouvait pas la peur.
Juste un etrange sentiment de ... faiblesse? Face a ce qui hantait les murs du chateau.Une reconnaissance personnelle de ce manque de puissance qui était commune a tous les mortels.
Les mortels... ne jouaient pas comme lui.
Aucun bruit. Juste ces ... ondes. Lorcan ouvrit les yeux. Lentement. et tourna la tète. Lentement.
Une ombre. Tricéphale. Immobile. Une seconde a peine.
Puis un murmure, et cela s'éloigna.
Lorcan, immobile, la main sur son sac en badoulière, un air totalement innexpressif, calme, passif, peut etre, fixait le mur, environ deux cents mètres plus loin, sur sa droite, dans un couloir faiblement éclairé, ou venait de disparaitre le spectre de la Créature.
_Interressant.
Lentement, il reprit sa route.

Les cours venait de se finir pour les serpentards de cinquième année, il faisait beau dehors et tous c’étaient précipités dehors pour en profiter. Certains avaient enfourché leurs balais pour s’entrainer avant le prochain match tandis que d’autre était allongés en groupe dans le parc, faisant leur bronzage. Angela n’aimant pas trop trainer au soleil avec sa peau particulièrement claire était resté à l’intérieur du château. Tous le monde était dehors, elle avait le champs libre pour tous ce qu’elle voulait faire. Déjà, elle avait quelque chose de très important à faire qui n’attendrait pas un autre jour. Cela faisait une semaine qu’elle avait rencontré Lorcan et une semaine où elle s’était renseignée et l’avait évité du mieux qu’elle pouvait. Etant d’ailleurs très doué pour ce genre de chose, elle n’avait pas eut à lui adresser une seule fois la parole. Elle savait désormais que s’était un Scamander, fils de Luna Lovegood, qui était une des sorcières qui s’était allié au bien pour vaincre Voldemort. Il était dans le camp ennemi, raison de plus pour qu’il ne sache plus rien d’elle et qu’ils ne se parlent plus! Elle avait fais une erreur en restant avec Lorcan ne serai-ce que ce petit temps là. Enfin bref, le mal était fait et elle devait le réparer le plus efficacement possible. La prochaine fois qu’elle le verrai elle lui lancerai un sortilège pour qu’il oublie l’autre soir. Mais elle ne voulait pas le recroiser, elle voulait l’oublier, l’effacer. Et elle y arriverait. Elle avait songer à lui envoyer le cerbère mais ça n’aurait pas été juste, il n’avait rien fait et il n’était pas visé, du moins pour l’instant. Elle traversa les couloirs pour se rendre au cachot, car sa salle commune était là bas. Elle secoua sa longue chevelure blonde et traversa d’un pas on ne peut plus pressé les couloirs et finalement décida d’aller au sous sol.

« Ce n’est pas possible, comment vais-je m’y prendre?! »

Ce sujet qu’elle abordait inlassablement dans son esprit la torturait au plus haut point. Enervée elle passa sa main dans ses cheveux et les secoua d’un geste vif. Elle remonta son sac sur son épaule et continua son chemin.

« Ce qu’il me demande est impossible! »

Elle sentit une présence dans le couloir et se retourna, personne. C’était surement Elle, Sa créature. Cela l’étonna car généralement elle ne sortait que quand le soleil ne brillait pas autant. Etant une créature des ténèbres elle ne supportait pas autant la lumière.

« Mais c’est pas possible! Qu’Est-ce qu’elle fait là! »

Sa présence était vraiment dérangeante, Angela avait toujours l’impression qu’elle venait pour elle, parce qu’elle avait fais quelque chose de travers. Mais non… Angela continua sur sa lancé et tourna dans un couloir. Là elle aperçut un blond. C’était Lorcan. Elle repassa sa main dans ses cheveux et murmura.

« C’est pas possible! Je n’ai vraiment pas de chance aujourd’hui! »

Elle resta planté là un petit moment, réfléchissant. C’était le moment de lui effacer la mémoire une bonne fois pour toute. Lorcan se retourna cependant vers elle et au lieux de partir elle plongea ses yeux dans ceux du Blond.

**Invité** Invité

Angéla.
Lorcan restait fixé les yeux dans ceux, clairs, de la jeune fille. Un silence. Un monstrueux silence.
Ses yeux clairs s'étaient focalisés sur elle dès qu'elle avait pénétrée dans son champs d'audition. Soit un rayon de cinquantes mètres. Et encore, vu l'espace fermé que sont les cachots...
Lorcan réfléchit une seconde, levant la main droite a son visage. Une chose extremment importante selon lui: Pourquoi fallait il qu'ils aient des points communs, tout les deux?
Cheveux blonds, yeux clairs, peau blanche...
La partie pouvait débuter.
Comme un serpent aux écailles froides, Lorcan plongea sur le mur, glissant contre la pierre froide, et chuta lentement jusqu'au sol. Assis sur le sol glacé, recouvert par l'ombre saisissante du lieux, il étudia. Analysa.
Angéla ...Ttt.
Un souffle froid emplit le couloir, et un sourire peint les lèvres pale du garçon.
« C'est dans un couloir, il y a une semaine, que je t'ai découvert. Découvert... »
Il plissa doucement ses yeux, ne lachant pas la jeune fille du regard. Angéla.
« Merci. »
Son sourire éclaira son visage, et il tourna imperceptiblement la tète, tache lumineuse dans l'ombre du mur.
« En effet, grace a ta promesse, je me suis amusé. »
Il attrapa son sac. Angéla eut un mouvement de recul, mais il n'en tint pas compte. Ses doigts pales attrapèrent un objet dans le sac en bandoulière et il le tira a l'exterieur, révélant une feuille de parchemin.
Doucement, comme dans un songe, une lourde plume de corbeau vint se poser sur le papier. Il tendit la main, et avec délicatesse, elle vint se placer entre ses doigts.
« Angéla. »
Il murmura doucement le prénom, avant de se stopper, la plume en l'air, réveur. Il déposa la pointe acérée sur le parchemin; deux mots de plus se gravèrent dans la mince couche végétale du support. L'encre saignait.
De ses doigts délicats, Lorcan plia en deux, puis en deux, puis en cinq, puis releva un bord, en abaissa un second, inclina, et sous ses doigts naquit une hirondelle de papier, pliée avec douceur, s'envola, prenant son essor des doigts de son créateur, pour gracieusement, s'envoler vers Angéla.
« L'oiseau, c'est une pensée dans l'air. »
Cette phrase... prononcée par un certain Jean Rollin, avait toujours eu un impact impressionant sur Lorcan.
« Ne l'ouvre que si tu veux tuer l'oiseau. »
Il sourit, et se releva doucement, la plume sur la hanche, dans sa main.
Crispée.
« Angéla... tu ne devrais pas rester là. »
Devant le visage de la fille , il sourit doucement.
« Il y a un Cerbère, ici. »

Quand elle aperçut Lorcan, Angela se figea, la question restait là, quand et comment attaquer pour ne pas être contrée? Car elle était très forte en combat, mais qu’en était-il de Lorcan? Angela pensait quand même pouvoir le maitriser, c’était vrai, elle ne ferait pas partit du complot si elle était une incapable. Mais elle hésitait encore de la nécessité de son geste, enfin… Elle hésitait seulement quand elle était en sa présence, sinon elle l’aurait déjà fait il y a bien longtemps. Seulement à chaque fois il n’était pas seul. C’était une opportunité de le croiser alors que personne ne rodait aux alentours à part Cerbère. Angela glissa lentement sa main dans la poche de sa robe et pris entre ses doigts fins sa baguette. Lisse et fine, celle-ci excellait dans les duel, et jamais elle n’en avait perdu un, alors pour rien au monde elle n’aurait perdu celui-ci. Elle serra la fine baguette dans sa main fine qu’on aurait put croire fragile. La jeune femme n’esquissa aucun mouvement, son visage resta impassible, bien que tourmentée à l’intérieur, aucun sentiment ne faisait surface sur ce visage pale. Lorcan se dirigea vers le mur et s’assit comme il l’avait fait une semaine plus tôt, appuyé contre le mur de pierre frais. En parlant de fraicheur un souffle glacé emplis le couloir et cela lui rappela le silence qu’ils subissaient chacun de leur coté. Soudain, la voix de Lorcan s’éleva, mystérieuse, douce comme elle se la rappelait.

« C'est dans un couloir, il y a une semaine, que je t'ai découvert. Découvert... »

Le dernier mot raisonna dans le couloir, le silence l’accompagnant sinistrement. Ce mot empli le couloir et atteignit Angela en plein visage, comme une gifle. Si elle n’envoyait pas l’offensive tout de suite elle n’aurait plus la force d’attaquer. C’était pourtant bien la première fois qu’elle hésitait comme cela. La première fois… Non, pas la première fois, mais elle se jura que se fut la dernière. Elle sera un peu plus sa baguette et quand elle fut prête à la brandir le sort déjà en tête, Lorcan murmura un mot qui la déstabilisa.

« Merci. »

Angela desserra la pression qu’elle exerçait sur sa baguette surprise. Mais elle la garda à portée de main. Merci pourquoi? Pour l’avoir laisser en plan dans ce couloir? Pour lui avoir dit de ne plus jamais l’approcher?

« En effet, grâce à ta promesse, je me suis amusé. »

Quelle promesse? La surprise ne se laissait pas voir sur son visage mais elle était pourtant très présente en elle. Elle avait envie de lui demander qu’elle promesse elle lui avait faite. Pourtant elle se rappelait parfaitement de sa discussion avec le jeune homme l’autre jour, et elle ne lui avait pas fait de promesse. Du moins elle ne savait pas de quoi il parlait. Quand Lorcan attrapa son sac, la jeune femme eut un mouvement de recul, elle reprit sa baguette dans sa main prête à contre attaquer. Evidemment, s’il avait compris qui elle était il se ferait une joie de l’attaquer. Quand il révéla une feuille de parchemin et une plume de corbeau, Angela ne sut plus quoi penser. Que voulait-il faire? Lorcan était quelqu’un des plus imprévisibles et elle ne savait en aucun cas comment se comporter avec lui. Ca n’était que la deuxième fois qu’il lui adressait la parole réellement. Au cours de la semaine la jeune blonde avait fuit et ignorer le Gryffondor, mais là, maintenant, en face de lui, elle ne pouvait fuir. Elle aurait voulut se comporter comme d’habitude, lui renvoyer des paroles sèches et glacé pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait plus lui parler, ou de moins amicalement, mais s’était impossible. De toute manière, elle devait lui lancer se sort pour qu’elle soit en paix. Lorcan écrivit des mots sur son parchemin puis commença à le plier jusqu’à ce qu’il forme une délicate hirondelle en papier.

« L'oiseau, c'est une pensée dans l'air. Ne l'ouvre que si tu veux tuer l'oiseau. »

Pendant qu’il prononçait ses paroles, l’hirondelle s’envola vers la jeune femme et celle-ci la reçut avec délicatesse dans ses mains fines. Le parchemin était rugueux au toucher mais l’hirondelle était si gracieuse qu’elle n’osa pas l’ouvrir. Angela n’était pas d’une nature si curieuse, mais le fait qu’elle ne voulait plus avoir de contact avec Lorcan la poussait à l’ouvrir. Cependant elle n’osa pas et la laissa telle quelle.

« Angéla... tu ne devrais pas rester là. »

Un court silence s’installa durant lequel Angela eut un mince sourire. C’était le comble, un gryffondor dans les cachots et s’était elle qui ne devrait pas être là?

« Il y a un Cerbère, ici. »

Quand il prononça ce mot, elle eut un léger choc. Pourtant le Cerbère était discret comme tout et ne laissait aucune trace. Il était intelligent, d’une intelligence presque humaine. Son sourire disparut et elle lui adressa un regard dénué d’expression.

« Je n’ai pas peur de ce qui peut roder dans ce château et je vais où je veux. »

« Quelle Promesse? »

**Invité** Invité

Une chanson résonne dans mon ame, et je m'eveille, m'envolant, et meurt dans le vent. Je suis papillon.

« La plus belle que tu m'es faite. »

Il ne sourit pas, mais ses yeux, posés directement sur le visage d'Angéla.

« Une promesse que tu n'as même pas prononcée comme telle... un chant, cela y ressemblait, oui. »

Pouvez vous discuter longtemps avec ce que la société nomme « fou ». Pourtant, je suis subtil. Et cela, on ne le comprends pas.

« Le resultat de cette promesse ne fut pas important a mes yeux. Le fait que tu la tiennes, si. »

Il se releva, doucement, le dos plaqué contre le mur, récupérant son sac. Il se baissa une seconde, passant la bandoulière au dessus de son épaule, puis, avec une mélancolie douce, baissa le regard.

« Tu veux me jeter un sortilège? »

Il le méritait. Il n'aurait peut etre pas dut découvrir le secret de la jeune femme. Mais il n'en pouvait rien. Analyse et déduction. Mais... il ne pouvait pas...

« Oui. Le Cerbère rode ici. Et je croyais que c'était une créature nocturne. Pas diurne. C'est pour cela qu'il faut que tu t'en ailles. »

Il releva lentement les yeux, sa main glissant sur le mur, tracant des figures indécises, aux longues courbes indéfinies.

« Si il ne t'obeis pas, tu es en danger... Les Créatures sont ma spécialité, tu sais? »

Il avait murmuré cette phrase sur un ton discret, calme.

« Le Cerbère ne sort de l'antre que si son maitre lui ordonne. Il peut toutefois prendre des initiatives, et cela provoque souvent des catastrophes... »

Il avança lentement vers Angela.

« Ou des meurtres... »

Dans son coeur, une armée d'Héliopathe galopaient sur ses pensées, détruisants tout instinct de survie. Il n'y avait qu'un mot. Qu'un mot et son destin était scellé. Elle était forte du point de vue magique. Lui aussi. Scamander et Lovegood était une union déconseillée contre les mages noirs. Il était fort.
Mais ne voulait pas se battre.
Les ombres se mirent a danser, et la lueur des flammes des bougies inondèrent les ténèbres.

« Je pense que tu as une raison pour faire cela. Une raison que moi , je pourrais comprendre. Uniquement moi. Et tu sais pourquoi? Parce que nous poursuivons tous deux des chimères innacessibles. Mais je veux y croire. Je veux croire que mon rève se réalisera un jour, peu importe les conséquances. Parce que c'est ainsi. C'est ainsi que vit l'essence même de l'humain. C'est ainsi que nous sommes. Poursuivre son rève, a jamais. »

« Quelle Promesse? »

« La plus belle que tu m'es faite. »

Une promesse? Elle ne lui avait fait aucune promesse du plus loin qu’elle s’en souvienne. Aucun mot ressemblant à une promesse de près ou de loin ne lui était sortit de la bouche.

« Une promesse que tu n'as même pas prononcée comme telle... un chant, cela y ressemblait, oui. »

Angela de plus en plus intriguée par les paroles de Lorcan laissa de coté sa révélation sur le Cerbère. Elle ne comprenait rien à ce que voulait insinuer le jeune gryffondor, mais cependant elle continua de l’écouter.

« Le résultat de cette promesse ne fut pas important à mes yeux. Le fait que tu la tiennes, si. »

Comment Angela pouvait-elle tenir une promesse qu’elle n’avait pas faite et dont elle ignorait le sujet? La jeune femme le fixa un instant hésitant à l’envoyer balader et partir sans lui jeter de sort ou à lui envoyer le sort et partir sans que Lorcan ne se rappelle plus de rien. Cependant elle décida d’attendre quelques instants, le regardant se relever et passer son sac en bandoulière par-dessus son épaule.

« Tu veux me jeter un sortilège? »

Le ton avec lequel il avait sortit cette réplique surpris la serpentarde. Il avait un petit air triste, et ses yeux c’étaient baissés. Angela commença à ouvrir la bouche puis la referma sans rien formuler de plus. Elle n’était pas là pour jouer la gentille petite fillette. Elle avait une mission, et si elle échouait les conséquences seraient terribles. Pour l’instant le Cerbère faisait bien son travail.

« Oui. Le Cerbère rode ici. Et je croyais que c'était une créature nocturne. Pas diurne. C'est pour cela qu'il faut que tu t'en ailles. »

Angela n’esquissa aucun mouvement, le Cerbère était sa créature et même si celle-ci avait été connue pour être nocturne, le Cerbère en l’occurrence était diurne et nocturne. Plus rien ne pourrait l’arrêter dans le but de sa mission.

« Si il ne t'obéis pas, tu es en danger... Les Créatures sont ma spécialité, tu sais? »

Le cerbère lui obéissait toujours, et elle se fichait de ce que pouvait penser Mr Lorcan sous prétexte qu’il serait un spécialiste des créatures. Bien sur il pouvait l’être mais dans ce cas précis il ne savait rien du Cerbère.

« Le Cerbère ne sort de l'antre que si son maitre lui ordonne. Il peut toutefois prendre des initiatives, et cela provoque souvent des catastrophes... »

« Ou des meurtres... »

Serrant sa baguette entre ses doigts fins elle décida que c’était le moment d’en finir avec ce cauchemar réel. Elle serra les dents.

« Je pense que tu as une raison pour faire cela. Une raison que moi, je pourrais comprendre. Uniquement moi. Et tu sais pourquoi? Parce que nous poursuivons tous deux des chimères inaccessibles. Mais je veux y croire. Je veux croire que mon rêve se réalisera un jour, peu importe les conséquences. Parce que c'est ainsi. C'est ainsi que vit l'essence même de l'humain. C'est ainsi que nous sommes. Poursuivre son rêve, a jamais. »

Poursuivre son rêve à jamais, poursuivre son rêve à jamais… Poursuivre son rêve à jamais… Ces mots raisonnait avec une telle violence dans sa tête que la jeune femme eut un vertige, elle se retint au mur pour ne pas tomber et resserra sa prise sur sa baguette. C’était le moment qu’elle redoutait. Avec désinvolture elle se redressa, plongea ses yeux dans ceux de Lorcan et lui dit les dernières paroles dont il ne se souviendrait plus.

« Au revoir Lorcan, tu vas me manquer. Mais c’est une nécessité. »

Prononçant ses mots un petit air mélancolique c’était affiché sur le visage de la jeune fille. Avec rapidité elle brandit sa baguette et lui fit oublier tout ce qu’il savait sur elle. Leur rencontre et leur parole. Ainsi que cette promesse… Promesse que personne ne connaitrait plus jamais. Puis elle fit tomber l’oiseau de papier par terre et s’enfuit vers sa salle commune. Il ne se souviendrait plus d’elle et elle essaierait de tout oublier…

**Invité** Invité

CLOOOOOOOOOOOOOOOOOS!!!
Aha, vivement la suite!!!

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